De nouveaux bombardements ont visé samedi la plus grande centrale nucléaire d’Europe, située dans le sud de l’Ukraine et occupée depuis le mois de mars par l’armée russe. Alors que Kyiv et Moscou s’accusent mutuellement, la communauté internationale craint une catastrophe nucléaire.
Le pétrole est plus que jamais une manne pour Moscou. En dépit des sanctions, la Russie produit et exporte pratiquement autant qu’avant l’invasion de l’Ukraine, selon le rapport de l’Agence internationale de l’énergie, et les prix se sont envolés.
Salman Rushdie restait hospitalisé dimanche, après avoir été poignardé le 12 août, alors qu’il s’apprêtait à prendre la parole sur une scène de l’État de New York. L’agresseur présumé a plaidé non coupable samedi.
Déjà fortement ébranlé par les menaces de pénurie de gaz, le système électrique européen voit les productions s’effondrer, en raison de la sécheresse installée depuis le début de l’année. Jamais les prix de l’électricité n’ont été aussi élevés sur le continent.
Sur fond de crise politique profonde, les femmes, les enfants et les personnes LGBT du Pérou voient leurs droits reculer, sacrifiés sur l’autel des alliances nécessaires à l’entretien d’un semblant de stabilité institutionnelle. Les féministes sont vent debout.
Parmi les victimes des frappes visant la bande de Gaza figureraient quinze enfants et des dirigeants du groupe armé palestinien Djihad islamique. Une trêve entre les deux parties serait entrée en vigueur dimanche soir.
L’ONG de défense des droits humains critique la stratégie militaire de l’Ukraine, qui mettrait en danger la vie de civils à proximité de la ligne de front, dans un rapport publié jeudi qui a provoqué une levée de boucliers des responsables ukrainiens à Kyiv.
Alors que le pape François a demandé pardon pour les violences commises dans les pensionnats autochtones du Grand Nord, le Canada a sollicité l’extradition du père Joannes Rivoire, visé par des accusations d’agressions sexuelles sur mineurs. En 2017, Mediapart avait retrouvé le religieux, caché en France depuis 1993.
Onze missiles balistiques chinois ont été tirés jeudi dans les eaux proches de l’île de Taïwan au lendemain de la visite de la présidente états-unienne de la Chambre des Représentants Nancy Pelosi. Cinq ont atterri dans les eaux japonaises, une première que Tokyo a qualifiée de « problème grave qui affecte notre sécurité nationale et celle de nos citoyens ».
La présidente de la Chambre des Représentants est arrivée mardi soir à Taipei pour soutenir la démocratie taïwanaise. Pékin a émis une protestation solennelle et annoncé des manœuvres militaires autour de l’île du 4 au 7 août.