Le fil des événements de la quatrième journée de mobilisation en Egypte: les manifestants étaient nombreux dans les grandes villes et des heurts très violents ont eu lieu. Les grandes villes sont sous couvre-feu. Le siège du PND au Caire, le parti de Moubarak, est en flammes.
Pour la première fois, Carlos Ghosn a pris la parole dimanche dans une interview donnée au JDD et au 20h de TF1. Loin d'avancer des preuves, le PDG est venu affirmer sa conviction concernant l'affaire d'espionnage industriel dont serait victime son groupe. L'enquête de la DCRI n'a, elle, donné aucune réponse, tandis que les cadres mis en cause clament toujours leur innocence.
Depuis dimanche soir, la chaîne Al-Jazira et le journal britannique Guardian diffusent des documents confidentiels sur les négociations de paix israélo-palestiniennes de 2008. Ces 1600 documents révèlent par le détail 12 ans de discussions, mettant dans l'embarras Palestiniens comme Israéliens.
Les partis interdits sous Ben Ali, notamment l'organisation de Moncef Marzouki, les communistes du PCOT et les islamistes d'Ennahdha, ne font pas partie de la nouvelle équipe annoncée lundi à Tunis.
Quand a-t-on su que le Mediator était dangereux? A quel moment disposait-on d'arguments scientifiques suffisants pour justifier le retrait du médicament de Servier? Pour en juger, voici, de 1963 à 2011, la chronologie complète de l'affaire Mediator.
– Le président de la chambre des députés a prêté serment comme président par intérim de la Tunisie. «Tous les Tunisiens sans exception et sans exclusive seront associés au processus politique», annonce-t-il.– Le chef du parti islamiste Ennhadha se dit prêt à rentrer à Tunis et à participer à un gouvernement d'union nationale.– Le chef de la sécurité présidentielle a été arrêté.
L'Assemblée examine depuis mardi le projet de loi regroupant Médiateur de la République, Défenseur des enfants, CNDS, Halde, et Contrôleur général des lieux de privation de liberté. Un «monstre à cinq têtes», dénonce l'opposition. Une structure «plus lisible», répond le gouvernement.
Les trois cadres ont été convoqués mardi en vue de leur licenciement et nient toute implication. A la demande de Renault, une officine privée a enquêté plusieurs mois et privilégie la piste chinoise. Aucune «pépite technologique» n'aurait été dérobée. Explications en six points.