Partis pris
-
Ce futur productiviste à l’heure du désastre climatique
Marche pour le climat à Paris, le 12 mars 2022. © Photo Delphine Lefebvre / Hans Lucas via AFP
Travailler plus pour cotiser plus, produire plus, consommer plus… et polluer plus. Une façon de réduire nos émissions de gaz à effet de serre serait pourtant de réduire le temps de travail.
-
Le Forum de Davos toujours plus déconnecté de la réalité
Le Forum de Davos démarre lundi 16 janvier. © Fabrice Coffrini / AFP
Les élites économiques mondiales se réunissent cette semaine à Davos, comme chaque année. Avec toujours aussi peu de réponses à apporter aux crises mondiales.
-
Noël Le Graët doit partir, mais pas seulement pour ses propos sur Zidane
Les scandales qui éclaboussent la Fédération de football et son président rencontrent l’indifférence du football français et des politiques depuis des années. Il aura fallu des propos déplacés sur l’icône du ballon rond pour enfin ouvrir les yeux sur le personnage Le Graët, accusé de harcèlement sexuel et notoirement insensible au racisme et à l’homophobie qui touchent le football français.
-
CAC 40 : tout pour le capital, nouvelle saison
© Joao Luiz Bulcao / Hans Lucas via AFP
Même dans les temps difficiles, la spirale prix-profits-capital prospère allègrement. En 2022, les entreprises du CAC 40 ont reversé 80,5 milliards d’euros à leurs actionnaires. Un record. Le capitalisme de la rente croît et embellit.
-
Chants nazis, homophobie : la nouvelle recrue de l’OL ne choque personne, et surtout pas son entraîneur
Dejan Lovren à la Coupe du monde 2022 au Qatar © Photo Ozan Kose via AFP
L’Olympique lyonnais vient de recruter Dejan Lovren, un joueur croate qui s’est récemment distingué par un salut fasciste, un chant nationaliste et des prises de position homophobes. Le fascisme est décidément bien peu de chose face à l’importance de se doter d’un bon défenseur. Interrogé ce jeudi, son entraîneur Laurent Blanc ne voit pas le problème : « Moi, je regarde le sportif. »
-
L’État finance à fonds perdu et sans fondement la presse vieillissante des milliardaires
Les ventes en kiosque pour la presse quotidienne nationale dépassent à peine 150 000 exemplaires en moyenne par jour. © Photo Marta Nascimento / REA
Du fait de la révolution numérique, les ventes en kiosque de la presse quotidienne nationale dépassent à peine 150 000 exemplaires par jour, contre 1,3 million en 1990. Toujours prompt à voler au secours des milliardaires qui la possèdent, le gouvernement vient de débloquer 30 millions d’euros pour la presse « papier ».
-
Maintenant la gauche, c’est quand qu’on va où ?
Convention de la Nupes, le 7 mai 2022 à Aubervilliers. © Photo Sébastien Calvet / Mediapart
Malgré l’« épiphanupes », la gauche est toujours en pleine crise de foi. À force de fragmentations ou de refus de toute structuration démocratique, aucun des mouvements et partis alliés il y a huit mois ne semble vouloir aller plus loin dans une refondation unitaire pourtant incontournable.
-
L’expulsion de Salah Hamouri, une défaite de la diplomatie française
Salah Hamouri à son arrivée en France, le 18 décembre 2022. © Photo Daphné Benoit / AFP
Désinvolture ? Indifférence ? Volonté de ne pas gêner un gouvernement ami ? Emmanuel Macron et le Quai d’Orsay ont été incapables de convaincre Israël, ou de le contraindre à respecter le droit international dans le dossier de l’avocat franco-palestinien.
-
Violences post-match : à Fréjus, RN et LR inventent la punition collective
Le quartier de la Gabelle à Fréjus en 2009. © Photo Stéphane Danna / AFP
Le président LR de l’agglomération et le maire RN de Fréjus ont suspendu les subventions à plusieurs associations du quartier de la Gabelle, après des heurts liés à la victoire du Maroc contre l’Espagne lors de la Coupe du monde. Une sanction qui va aggraver la relégation de tout un quartier.
-
Une école plus si obligatoire
Dans une école primaire à Paris en septembre 2022. © Photo Corinne Simon / Hans Lucas via AFP
Pour faire face à la menace de coupures d’électricité cet hiver, le gouvernement a brandi une possible fermeture des écoles le matin, au coup par coup. Cette politique repose, trois ans après l’épidémie de Covid, la question de l’obligation d’instruction des enfants, un principe sans cesse attaqué.