L’inscription de la liberté d’avorter dans la Constitution française est une première mondiale. Sa portée symbolique est considérable. Mais elle n’efface ni les difficultés à accéder réellement à l’IVG, ni l’instrumentalisation politique qu’en fait Emmanuel Macron.
L’ancienne cheffe du Rassemblement national publie une tribune dans « Les Échos » pour paraître crédible sur le plan budgétaire. Les signes d’une évolution inquiétante du capitalisme français.
En 2019, les soignants des urgences alertaient sur la mise en danger des patients entre leurs murs. Si les premières victimes médiatisées étaient des personnes âgées isolées, désormais de jeunes patients décèdent. C’est le signe d’une dégradation accélérée de la situation.
À l’occasion de la panthéonisation de Manouchian, Emmanuel Macron a sorti le RN de l’« arc républicain » dans lequel il ne cesse de l’installer depuis des années. Une déclaration tactique qui n’a pas grand-chose à voir avec les fondamentaux, officiellement déclarés disparus avec la loi immigration.
Pour empêcher son transfert aux États-Unis, où il risque la prison à vie, le fondateur de WikiLeaks abat sa dernière carte en droit britannique les 20 et 21 février. Au regard de l’intérêt public majeur des informations qu’il a contribué à révéler, nous devons, en tant que journalistes et citoyens, nous dresser pour obtenir sa libération.
L’assassinat d’Alexeï Navalny par le régime russe est un choc mais pas une surprise. Il illustre ce moment où un pouvoir criminel s’est transformé en un régime fasciste. La guerre contre tous et l’élimination systématique des voix dissonantes sont les conditions de sa perpétuation. Il est grand temps de réagir à un tel danger.
Quatre mois après les massacres du Hamas, le double standard à l’œuvre en Palestine historique catalyse un effondrement moral et politique mortifère. Une réalité qui affleure aussi dans l’hommage prévu mercredi par Emmanuel Macron aux victimes franco-israéliennes.
Avec la nouvelle hausse de 10 %, le prix de l’électricité a augmenté de plus de 40 % en deux ans et doublé depuis 2008. Cette augmentation s’inscrit dans les engagements d’austérité pris par le gouvernement auprès de la Commission européenne. Au détriment des plus précaires.
Dans son discours de politique générale, le nouveau premier ministre a présenté avec précision les contours de l’évolution interne du néolibéralisme qu’il incarne : répression sociale et autoritarisme.
Un bruit de guerre hante l’Europe, saturée de discours martiaux qui semblent appeler de leurs vœux un conflit sous couvert d’y parer. L’époque se rapproche de ces moments incontrôlables que furent 1914 et 1939, tandis que se gargarisent nos (ir)responsables.