Suppression de la redevance, remise au pas des rédactions, accélération des concentrations : Macron, la droite et l’extrême droite rivalisent de propositions pour démanteler l’audiovisuel public. Déjà mal en point, copiant les travers de la télévision trash, l’audiovisuel public aurait pourtant besoin du contraire : une véritable refondation !
En vertu d’une dialectique non envisagée par le maître du Kremlin, son agression criminelle à l’encontre de l’Ukraine façonne l’Europe au lieu de la détruire. Et les événements donnent raison à certaines intuitions géopolitiques de Charles de Gaulle.
L’invasion de l’Ukraine oblige à prendre la mesure de la menace inédite que représente le nouvel impérialisme russe. Elle exige un sursaut de solidarité internationale pour défendre et aider le peuple ukrainien qui lui résiste.
Pour justifier leur soudain élan d’humanité, certains éditorialistes et responsables politiques n’ont rien trouvé de mieux que de distinguer les bons et les mauvais réfugiés. Ils convoquent leur « ressemblance » avec les Ukrainiens, mais n’expriment rien d’autre que leur racisme.
C’est la viande la moins chère au supermarché. Mais c’est l’une des plus coûteuses pour nos écosystèmes, les éleveurs et les éleveuses qui la produisent, le bien-être des animaux eux-mêmes. Les mastodontes de la volaille continuent de miser sur le poulet standard. Il est temps d’en sortir.
Notre documentaire « Media Crash » décrit un paysage audiovisuel dominé par une poignée de milliardaires, où censures, autocensures, pressions publicitaires, manipulations, instrumentalisation de la justice, barbouzeries sont légion. Les responsabilités sont nombreuses et partagées.
Ce vendredi 11 février au matin, un immeuble occupé depuis une semaine par un collectif d’aide aux exilés à Calais a été évacué par les autorités, qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour les déloger, faisant appel à un hélicoptère et aux équipes du RAID. Des moyens totalement disproportionnés qui en disent long sur le niveau de défaillance de l’État face à l’accueil des migrants.
Il fallait faire oublier le désastre d’Alstom, dans lequel il porte une lourde responsabilité. Jeudi, Emmanuel Macron a annoncé à Belfort le rachat de l’activité nucléaire à General Electric, censée être au centre de sa politique énergétique.
Accusés par un rapport d’Amnesty international de pratiquer une politique d’apartheid à l’égard des Palestiniens, les dirigeants israéliens ont réagi en accusant l’ONG d’antisémitisme. Quand comprendront-ils que cet argument est épuisé et que, s’ils ne veulent plus être accusés de ségrégation raciale, le meilleur moyen est de changer de politique ?
Face aux dérèglements climatiques, la capacité d’acheter des biens et des services est-elle encore un pouvoir ? Les pensées de la « subsistance » esquissent des pistes pour que le combat contre les inégalités et les violences du capitalisme ne se retourne pas contre le vivant.