Après Arnaud Montebourg et (les soutiens de) Manuel Valls, notre émission « En direct de Mediapart » accueille ce soir deux autres candidats à la primaire socialiste des 22 et 29 janvier : Benoît Hamon et Vincent Peillon. Et pour commencer, retour sur nos enquêtes dans « L'Hebdo »: le cas Aquilino Morelle et Hayat Boumedienne, veuve du terroriste de l'HyperCacher.
L’ancien conseiller politique de François Hollande sort un livre, L’Abdication, accompagné d’un plan com’ magistralement mené : plus personne ne parle de son conflit d’intérêts. Il affirme faussement que c’est François Hollande qui a fait fuiter à Mediapart l’histoire de son cireur de chaussures. Et il réinvente son parcours politique.
Manuel Valls déclare sa candidature à la présidentielle le jour où Matteo Renzi, sèchement battu, doit démissionner. Depuis 2014 et leur « pacte des tortellinis », les deux hommes avaient lié leur sort au nom de la « modernisation » de la gauche. L'échec de l'Italien annonce-t-il celui du Français ?
Le mouvement contre la loi sur le travail se transforme en une défiance générale à l’égard des institutions politiques. Ne manquait plus que le scandale des Panama papers pour que la duplicité des élites provoque un véritable krach du discrédit : discrédit de la parole publique, de la démocratie.
Manœuvres, coups bas et ambitions nationales : la réussite de la série française Baron noir, avec Kad Merad, Niels Arestrup et Anna Mouglalis dans les rôles principaux, tient à un curieux mélange de cynisme, de cruauté et de croyance intacte en la politique.
Manuel Valls vole « en défense de l'esprit du 11 janvier ». Mais cet esprit s’est mué en une mêlée confuse, une danse macabre avec son cortège de masques grimaçants, de postures héroïques et de dénonciations. Et le tour de passe-passe s'opère: la restriction des libertés au nom de la défense de la liberté, les déclarations bellicistes au nom de la paix, une laïcité sacralisée et instrumentalisée. Décryptage.
À peine Nicolas Sarkozy a-t-il tenté, jeudi 7 mai, de circonscrire l'incendie de l'affaire “Paul Bismuth”, que le scandale Bygmalion a ressurgi, avec la mise en garde à vue de son ancien conseiller Franck Louvrier.
La bataille des chiffres, la querelle des mots, le conflit des images et la dispute des valeurs : voilà les quatre ingrédients qui composent la guerre des récits et visent à transformer le compromis économique et financier décroché par Syriza à Bruxelles en une défaite politique.
Un « 11-Septembre français », « Paris capitale du monde », « révolution des crayons », « esprit du 11 janvier »… Le terrorisme a cette troublante efficacité de susciter dans l’espace public un ensemble de récits médiatiques et de performances patriotiques qui ont pour objet de réécrire le roman national.