Ce vendredi 7 juillet, Vladimir Poutine rencontrait pour la première fois Donald Trump, à Hambourg, dans le rôle du leader qui a permis à la Russie de revenir sur le devant de la scène internationale. Mais à domicile, alors que la campagne pour sa réélection en mars 2018 a démarré, il façonne sa “nouvelle” image de président proche du peuple, prêt à s'attaquer à tous les maux de la Russie.
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Benoît Hamon est en position de force avant le second tour de dimanche. Mais sa victoire, ou celle de Manuel Valls, ne suffira pas à sauver un parti affaibli. Le vote, lui, sera scruté après la désorganisation totale du premier tour.
Grâce à la primaire, le candidat Fillon pourrait entamer la présidentielle avec onze millions d’euros dans les caisses. Mais ce scrutin soulève bien des questions : qui contrôle les dépenses des perdants, et surtout leurs financements ? Mediapart revient sur les coulisses financières de cette opération.
Ce 18 septembre, les Russes élisent les 450 députés de la Douma (la chambre basse du parlement), et renouvelent leurs parlements régionaux. Le Kremlin a promis des élections libres. Mais c'est à une offensive sans précédent contre les rares instituts indépendants garants d'élections libres – le centre Levada et l'ONG Golos qualifiés d'«agents de l'étranger» – que l'on a assisté.
Le 18 septembre prochain, les Russes voteront pour élire 450 députés à la Douma d’État. Edinaïa Rossia, le parti du pouvoir, devrait arriver en tête, alors que l’opposition ressemble à un champ de ruines. La coalition démocratique a explosé en vol, engluée dans divers scandales.
Le taux de popularité de Vladimir Poutine, régulièrement mesuré par le « Centre Levada », un institut de sondage indépendant, atteint plus de 80 %. L'un de ses responsables réfute l'idée selon laquelle les personnes interrogées auraient peur d'exprimer leur désapprobation, alors qu'elles n'hésitent pas à désigner le président russe comme étant responsable de la corruption.
Pour éviter une course à l’échalote délétère, le parti de Nicolas Sarkozy va limiter les dépenses pour la campagne de la primaire à 1,5 million d’euros par candidat. En réalité, personne ne contrôlera ce plafond qui risque de s’envoler à la première bourrasque.
En s’arc-boutant sur les modalités de vote des Français de l’étranger à la primaire, Nicolas Sarkozy fait monter d’un cran la tension avec ses concurrents. Ces derniers redoutent que l’ex-chef de l’État ne sabote le vote et ne fasse en sorte de réduire le corps électoral.
Sauf surprise de second tour, le nom du nouveau président de l’UMP sera connu samedi soir. Les 268 337 adhérents du parti ont 24 heures pour désigner leur patron par vote électronique. Après le fiasco de 2012, l’UMP n’a plus le droit à l’erreur. Pourtant, le scrutin s’annonce encore épique. Vrais-faux électeurs, risques de bugs, fichiers incomplets…
Comment interpréter la popularité historique de Vladimir Poutine après le rattachement de la Crimée à la Russie ? Il y a l'adhésion à un système qui a permis à une majorité de Russes de voir leur niveau de vie augmenter. Décryptage d'une société russe largement dépolitisée et en pleine ferveur patriotique, avec la sociologue Natalia Zorkaya du centre Levada de Moscou.