Le royaume saoudien a reconnu, jeudi, que le meurtre de Jamal Khashoggi était bien un assassinat « prémédité ». Cette nouvelle version intervient alors que le pouvoir français se contente de déclarations a minima, à l’inverse de plusieurs de ses partenaires. Emmanuel Macron refuse d’envisager une suspension des ventes d’armes à Riyad ; elles ont rapporté près de 12 milliards d’euros en neuf ans.
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L’embargo iranien décrété par Donald Trump deviendra effectif le 4 novembre. Mais déjà, l’économie mondiale en voit les effets : le prix du pétrole flambe. Les pays importateurs en accusent le contrecoup. L’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi obscurcit la situation. Désigné comme le commanditaire de ce meurtre, Riyad menace d’utiliser en représailles l’arme du pétrole, brisant ainsi un tabou de 45 ans.
Le journaliste saoudien a été assassiné par ceux qui craignaient les critiques, pourtant mesurées, d’un homme qui restait patriote et pieux, mais qui souhaitait un avenir différent pour l’Arabie saoudite.
Le prince héritier Mohammed ben Salmane et le Royaume qu’il dirige de facto bénéficient depuis longtemps de la mansuétude des démocraties occidentales. Mais après le meurtre de Jamal Khashoggi, il est impossible d’ignorer la nature profonde du régime.
L’entourage de Mohammed ben Salmane est accusé d’avoir organisé l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. Que sait-on de cette affaire et que révèle-t-elle ? Éléments de réponse avec Thomas Cantaloube et Camille Lons.
À partir de 19 heures, notre émission hebdomadaire en direct et en accès libre. Au menu : le remaniement gouvernemental, l’Arabie saoudite et l’affaire Khashoggi ; un grand entretien avec Danièle Obono ; et un débat autour de l’ouvrage de Mona Chollet, Sorcières, la puissance invaincue des femmes.
Après deux semaines de mensonges sur le sort du journaliste « disparu » à Istanbul, Riyad s’apprête à admettre une bavure. Ce qui soulagera les businessmen et les alliés de l’Arabie saoudite, États-Unis et France en tête, qui renâclent à critiquer la dictature saoudienne.
Dans un entretien accordé à RFI et France 24, le président de la République s’exprime pour la première fois sur le journaliste saoudien disparu le 2 octobre à l’intérieur du consulat d’Arabie saoudite à Istanbul.
Le meurtre probable d’un journaliste par l’Arabie saoudite dans l’enceinte de son consulat d’Istanbul devrait susciter l’opprobre international sur le royaume et son prince héritier Mohammed ben Salmane. À la place, c'est le silence radio des chancelleries occidentales.
L’accession de Trump à la Maison Blanche a libéré les pulsions autoritaires et liberticides dans le monde. Poutine, Ben Salmane, Erdogan ou Xi Jinping se sentent désormais libres de tuer, kidnapper ou réduire au silence leurs opposants.