StreetPress a interviewé des Français partis au Rojava combattre Daech aux côtés des rebelles. Leur rêve : installer une République autogérée au Kurdistan syrien.
La recherche a évolué
Aidez-nous à l’améliorer en répondant à quelques questions
Des Philippines en 1983 aux printemps arabes en 2011, Thomas Haley a sillonné le monde, produisant des photos pour les plus importants journaux (il publie aujourd’hui régulièrement sur Mediapart). Il a rassemblé dans un livre, Journey Man (l’homme qui voyage, mais aussi celui que l’on paye à la journée), ces 40 années durant lesquelles il a « cru que [ses] photos pouvaient corriger les torts et les injustices, qu’il suffisait d’exposer la vérité pour rectifier le mal ». Mêlant la grande histoire à sa vie quotidienne, ce livre, au graphisme très riche, raconte un monde révolu : celui des télex, des carnets consignant rendez-vous, contacts, informations, des pellicules et des journaux papier. Sans nostalgie aucune.
Les Kurdes d’Irak votent le 25 septembre pour ou contre l’indépendance de leur province. Ce pourrait être le premier acte d’une vaste recomposition régionale menant à la création d’un État kurde. Explications avec Olivier Piot, qui montre dans le détail combien cette hypothèse doit être aujourd’hui prise au sérieux.
La France soutiendra-t-elle la création d’une commission internationale d’enquête sur les crimes de guerre au Yémen ? Ou s’alignera-t-elle sur la volonté de l’Arabie saoudite d’enterrer tout examen de ses actions, afin de garantir les ventes d’armes tricolores ?
L’ascension de Mohammed ben Salmane s’est accompagnée d’initiatives tous azimuts. Mais elles peinent à porter leurs fruits, comme le montre l’ajustement au projet « Vision 2030 », qui entend faire sortir l’Arabie saoudite de la rente pétrolière.
L'Orient Le Jour (Beyrouth) rend compte d'un article de la revue en ligne Orient XXI, qui questionne le cheminement d'armes de la France vers l'Arabie saoudite, en particulier celles utilisées au Yémen, qui rendrait Paris complices de crimes de guerre dénoncés par des ONG...
D’après des emails qui ont fuité, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane souhaiterait s’extraire du conflit qu’il a déclenché et qui ne mène à rien, sinon à la multiplication des morts civiles, dont celles de nombreux enfants, comme le souligne un rapport de l’ONU.
Après la demande, ensuite abandonnée, de l'Arabie saoudite et de l'Égypte de faire fermer la télévision qatarie, c'est au tour d'Israël de vouloir se débarrasser du bureau de la chaîne à Jérusalem. Ces exigences soulignent la fébrilité des dirigeants de la région soumis à une situation géopolitique instable.
Dans quelle mesure les révolutions du passé peuvent-elles être des points d’appui pour les révolutions de demain ou d’après-demain ? L’historienne Sophie Wahnich rappelle, en conclusion de cette série d’entretiens, à quel point la « virtualité révolutionnaire » demeure enthousiasmante.