D’après des emails qui ont fuité, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane souhaiterait s’extraire du conflit qu’il a déclenché et qui ne mène à rien, sinon à la multiplication des morts civiles, dont celles de nombreux enfants, comme le souligne un rapport de l’ONU.
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Après la demande, ensuite abandonnée, de l'Arabie saoudite et de l'Égypte de faire fermer la télévision qatarie, c'est au tour d'Israël de vouloir se débarrasser du bureau de la chaîne à Jérusalem. Ces exigences soulignent la fébrilité des dirigeants de la région soumis à une situation géopolitique instable.
Dans quelle mesure les révolutions du passé peuvent-elles être des points d’appui pour les révolutions de demain ou d’après-demain ? L’historienne Sophie Wahnich rappelle, en conclusion de cette série d’entretiens, à quel point la « virtualité révolutionnaire » demeure enthousiasmante.
Alors que le royaume wahhabite entend durcir le blocus imposé au Qatar et affirmer ainsi sa domination sur la région, des militants saoudiens des droits humains dévoilent à Mediapart la vraie nature d’une tyrannie qui décapite au sabre et interdit aux femmes de sortir en public sans tuteur masculin.
C'est bien plus qu'une révolution de palais. Le complexe système de pouvoir saoudien est bouleversé par la promotion soudaine de Mohammed ben Salmane, désormais prince héritier au côté de son père, le vieux roi Salmane. En ayant écarté tous ses rivaux, celui que l'on surnomme « le Féroce », âgé de seulement 31 ans, concentre la quasi-totalité des pouvoirs.
Le ministre des affaires étrangères, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, rejette les demandes de l'Arabie saoudite, de l'Égypte, de Bahreïn et des Émirats arabes unis.
Depuis le début du XXe siècle, le Rif se distingue par des actes de résistance aux différents oppresseurs colonialistes ou gouvernementaux. En octobre dernier, après la mort tragique d’un pêcheur, cette région du nord du Maroc s’est à nouveau embrasée. Quels sont les ressorts de ce mouvement « Hirak », auquel le roi ne réagit que par la répression ?
Après avoir rompu leurs relations diplomatiques avec l’émirat gazier, placé sous embargo aérien et maritime, l’Arabie saoudite et ses alliés viennent d’édicter 13 exigences que Doha doit accepter pour mettre fin à la crise. Exigences qui mettraient un terme à la souveraineté du Qatar.
Chamboulant l’ordre de succession, le roi a confié à son fils Mohammed ben Salman, 31 ans, la direction du pays. Artisan d'un programme de modernisation du royaume il y a un an, c’est lui qui, en tant que ministre de la défense, a engagé la guerre au Yémen. Chassé de ses fonctions, Mohammed ben Nayef, successeur en titre du roi Salman, subit une rare humiliation.
Al Hoceima, chef-lieu du Rif, région enclavée du nord marocain, est depuis des mois l’épicentre d’une contestation sociale sans précédent depuis l’intronisation de Mohammed VI en 1999. En cause, les promesses de développement non tenues et les espoirs déçus du printemps arabe.