Après la première annonce de dérapage financier d’Hinkley Point, le gouvernement feint de découvrir les risques industriels et financiers qui sont attachés au projet nucléaire britannique porté par EDF. Il sait pourtant tout depuis longtemps. Macron président retrouve en héritage la gestion de Macron ministre.
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L’ASN a finalement décidé de donner un avis favorable à la cuve de l’EPR de Flamanville. Tout en imposant un changement du couvercle d’ici à 2024, elle laisse le choix à EDF de démarrer ou non l’EPR en attendant. En refusant de trancher, l’autorité indépendante semble renoncer à la politique du zéro risque dans l'exploitation du nucléaire.
Entre 2007 et 2010, Édouard Philippe a été directeur des affaires publiques chez Areva. Entre les déboires de l’EPR, le gouffre d’Uramin et le scandale des mines au Niger, c’est la période noire pour le groupe nucléaire, celle qui le mènera à la faillite. Le moment est crucial pour un responsable chargé d’entretenir les relations avec le monde politique. Pourtant, Édouard Philippe semble s’être tenu à l’écart de tout. Il s’est fait si discret que rares sont ceux qui se souviennent de lui.
Au sommaire de ce journal rythmé : un édito néolibéral enflammé, les bonnes nouvelles de Bienveillance TV, l’auto-aliénation vue par deux cailloux, un appel général aux technocrates et la contraventionnalisation du cannabis – sans oublier une météo nucléaire gastronomique !
Au Palais-Bourbon, les députés font leur rentrée par grappes. Ceux de la majorité minimisent les ennuis judiciaires des ministres démissionnaires ou non. Jean-Luc Mélenchon et les Insoumis lèvent le poing.
Riyad, qui accuse Doha de soutenir le terrorisme, c’est-à-dire les Frères musulmans et surtout de garder des relations avec l’Iran, a convaincu l’Égypte, les Émirats arabes unis et Bahrein de se joindre à sa stratégie d’isolement du Qatar.
Mais pourquoi les journalistes parlent-ils tous de la même façon ? Que le journal télévisé annonce un accident nucléaire ou l'arrivée du beau temps, les voix off des reportages se ressemblent toutes. Exagération, articulation excessive, pauses artificielles, formules toutes faites…
À l’issue de leur rencontre à l’Élysée, samedi 3 juin, ni Narendra Modi, ni Emmanuel Macron n’ont évoqué le projet de centrale nucléaire géante d’EDF dans le sous-continent. Le premier ministre indien a préféré insister sur le solaire.
En rencontrant coup sur coup Donald Trump et Vladimir Poutine, Emmanuel Macron a donné à l'étranger l'image d'un dirigeant qui n'allait pas s'en laisser conter. Le premier ministre indien, en tournée en Europe, fait un crochet par Paris les 2 et 3 juin pour le rencontrer.