A bien regarder les programmes économiques de Hollande et Bayrou, leurs propositions s’inspirent d'une philosophie voisine. Sauf en quelques domaines symboliques, comme ceux de la fiscalité ou de la protection sociale. Tour d'horizon.
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Quatre jours après son discours du Bourget, le candidat socialiste a renoué avec le réalisme social-démocrate au moment de dévoiler son programme présidentiel, soucieux d'apparaître « crédible et responsable » face à la situation financière.
A l’heure où les candidats à la présidentielle prétendent, tous, incarner les aspirations des classes moyennes en fantasmant ce qu'elles sont, l'économiste Eric Maurin bouscule les idées reçues. Comment ces nouvelles classes moyennes, mal comprises, seront les « arbitres » de l'élection. Entretien.
Le livre L'Espion du Président, qui dénonce l'existence d'une véritable police politique dirigée par Bernard Squarcini, choque l'opposition au gouvernement. Mais le parlement se révèle impuissant, face à un exécutif incontrôlable.
Eva Joly, à la peine depuis le début de la campagne présidentielle, espère que le premier grand meeting de François Hollande permettra d'ouvrir le débat entre ses « solutions nouvelles » et la « gauche classique ». Sa marque de fabrique ? D'abord et avant tout l'écologie. Entretien.
Le candidat socialiste a déroulé, pendant une heure et demie dimanche, les principaux axes de sa campagne, « le rêve français ». Il s'en est surtout pris au monde de la finance, son « véritable adversaire », annonçant une série de mesures comme l'encadrement des bonus dans les banques ou la création d'une agence européenne de notation. Son objectif : que les Français « vivent mieux en 2017 qu'en 2012 ».
Le PS a réuni dimanche un millier de secrétaires de section, avant le premier grand meeting de campagne de François Hollande. L'objectif : mobiliser les troupes et répondre à l'impatience de certains militants.
Le candidat socialiste a prévu de détailler son programme présidentiel la semaine prochaine, après son premier grand meeting de campagne dimanche 22 janvier au Bourget. L’occasion de donner de l’ampleur à sa campagne après les hésitations et reculs sur plusieurs mesures-clés.
Les sénateurs ont adopté une proposition de loi étendant un strict principe de laïcité dans les crèches et pour les assistants maternels, sommés de ne pas afficher de signes religieux ou de prévenir les parents. Le texte divise la gauche.
Face à un candidat socialiste qui promet « l’espérance lucide » et à la percée de Jean-Luc Mélenchon, les militants proches de Benoît Hamon, voire d’Arnaud Montebourg, tentent difficilement de trouver leur place dans la campagne.