Après deux des trois débats prévus avant le premier tour de la primaire d'Europe Ecologie-Les Verts, parfois poussifs et mal maîtrisés, le résultat est totalement incertain. D'autant que près de 30.000 personnes se sont inscrites pour voter, dépassant les espérances de la direction du mouvement.
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Ségolène Royal, qui multiplie les interventions en prévision de la primaire socialiste, a invité mercredi soir son allié de 2007, le président du MRC Jean-Pierre Chevènement, pour parler de «France et de République». Une occasion en or pour afficher son «patriotisme» et se positionner en critique du néolibéralisme européen.
La majorité de la conférence nationale du PCF a voté pour une candidature de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle. Mais la direction communiste a dû céder sur le bulletin de vote, soumis à l'ensemble des militants du 16 au 18 juin, sur lequel figureront plusieurs noms, dont celui du député André Chassaigne.
Après des mois d'indifférence, le PS a finalement saisi ses instances en vue d'exclure le sénateur Jacques Mahéas, condamné en 2009 pour agression sexuelle. Mais d'autres cas de violences faites aux femmes continuent de gêner la maison socialiste. Enquête.
Jean Baubérot est historien et sociologue, spécialiste de la laïcité. Il dénonce la stigmatisation de l'islam dans la résolution que doit présenter l'UMP mardi devant les députés, et le glissement de la notion de laïcité de la gauche vers la droite, voire le Front national.
La femme de ménage du Sofitel devenue une Mata-Hari complotiste ou une «domestique» bonne à être «troussée»: l'affaire DSK a provoqué un festival de gauloiseries machistes comme de réactions indignées de «puissants» qui se protègent. Preuve qu'en France, les violences faites aux femmes sont encore trop souvent traitées avec légèreté.
La mère de Tristane Banon, cette journaliste qui a accusé en 2007 Dominique Strauss-Kahn de l'avoir agressée sexuellement, affirme à Mediapart que plusieurs dirigeants socialistes de l'époque, comme François Hollande et Laurent Fabius, avaient été alertés à l'époque.
L'affaire DSK ne concerne pas que la personne privée Dominique Strauss-Kahn. Elle est un fait politique majeur qui menace d'engloutir le parti socialiste et, avec lui, toute la gauche s'il ne réagit pas de toute urgence. Parti pris.
Après le désistement d'Olivier Besancenot, le conseil politique du NPA s'est divisé sur l'attitude à adopter quant à sa candidature pour 2012, les deux porte-parole du mouvement, favorites pour se présenter devant les urnes, ne sont pas sur la même ligne.
L'arrestation de Dominique Strauss-Kahn, inculpé pour tentative de viol, a provoqué un «coup de tonnerre» dans le ciel socialiste, selon l'expression de la première secrétaire, Martine Aubry. Elle risque en effet d'empêcher la candidature du chouchou des sondages à la primaire, dont le calendrier avait pourtant été élaboré sur mesure pour le directeur général du FMI.