Pourquoi avoir enquêté sur l’actuel candidat à la présidentielle ? Pourquoi maintenant ? Qu’est-ce que cela dit de l’état de notre société et du monde politique ?
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Pendant plusieurs mois, Mediapart a enquêté et recueilli le témoignage de huit femmes qui accusent le candidat d’extrême droite de comportements inappropriés et d’agressions sexuelles pour des faits présumés allant de 1999 à 2019. Certaines s’expriment face caméra pour la première fois.
Pendant plusieurs mois, Mediapart a enquêté et recueilli le témoignage de huit femmes qui accusent le candidat d’extrême droite à la présidentielle. Certaines s’expriment face caméra pour la première fois. Propos à connotation sexuelle, agressions sexuelles : les faits évoqués s’étalent de 1999 à 2019. Article en accès libre.
La campagne présidentielle de 2007 a vu, pour la première fois, une femme en mesure de l’emporter. Défaite face à Nicolas Sarkozy, la candidate socialiste a subi de violentes attaques pendant des mois : indépendamment de ses erreurs politiques, le sexisme l’a disqualifiée. Y compris dans son propre camp.
Après la révélation par Mediapart d’insultes proférées par un policier parisien à l’égard d’une plaignante pour violences sexuelles, le ministre de l’intérieur a annoncé la « révocation » du fonctionnaire. Une réaction hors sujet, dénoncent les féministes.
Mediapart s’est procuré l’enregistrement d’un message laissé par mégarde par un policier sur le répondeur d’une femme de 34 ans qui venait de porter plainte pour agression sexuelle. Il l’insulte à plusieurs reprises. Juste après la publication de notre enquête, la préfecture de police a précisé avoir demandé la suspension du fonctionnaire.
La police de l’État hébreu aurait eu recours au fameux logiciel espion, en dehors de tout cadre légal, pour surveiller de nombreuses personnalités, dont des proches de l’ancien premier ministre Benjamin Netanyahou.
Le parquet de Paris a classé sans suite pour prescription la plainte pour viol sur mineur de 15 ans visant l’ancien ministre Jean-Michel Baylet. Une décision attendue mais riche d’enseignements sur le fonctionnement de la justice et l’indifférence politique aux violences sexuelles.
Le dernier rapport commandé par la présidence est dévastateur pour le groupe public : il pointe une « culture de tolérance au sexisme » et décrit un manque de réaction criant de l’encadrement ces dernières années. La présidence promet de tout changer. Mais la défiance est grande.
Deux affaires judiciaires ont mis sur le devant de la scène les dessous problématiques, voire criminels, de l’industrie pornographique en France. Notre émission de ce soir se penche plus particulièrement sur la dimension raciste de l’industrie du porno.