Alexandre Benalla fait l’objet d’une nouvelle mise en examen pour l’interpellation du Jardin des plantes. Mediapart a aussi révélé ses liens avec Alexandre Djouhri, homme de main de Sarkozy. Fabrice Arfi décrypte ces rebondissements sur notre plateau.
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Pendant qu’Emmanuel Macron intensifie son rapprochement avec Nicolas Sarkozy, deux de leurs proches qui ont maille à partir avec la justice, Alexandre Benalla et Alexandre Djouhri, se sont vus à plusieurs reprises ces dernières semaines.
Au menu de notre émission en clair et en direct : les rebondissements de l’affaire Benalla ; le récit d’une femme ayant témoigné contre Luc Besson ; les « gilets jaunes » avec Priscillia Ludosky ; des Briançonnais solidaires des migrants ; et des militants marseillais contre l’habitat dégradé.
Un oligarque proche de Vladimir Poutine, suspecté par plusieurs magistrats européens d’être lié à la mafia russe, a rémunéré la société de l’un des principaux protagonistes de l’affaire Benalla, le gendarme Vincent Crase. Un paiement de près de 300 000 euros a eu lieu au mois de juin 2018, à une date où le commandant Crase était encore salarié de La République en marche, au titre de responsable adjoint « sûreté et sécurité » du mouvement.
En plus de sa mise en examen pour les « violences volontaires » de la place de la Contrescarpe à Paris, le 1er mai, Alexandre Benalla a été de nouveau mis en examen pour des faits similaires commis dans l’enceinte du Jardin des plantes le même jour. Mediapart avait révélé la vidéo qui accable l’ancien collaborateur d'Emmanuel Macron.
Les juges en charge de l’affaire Benalla viennent d’élargir l’enquête au selfie révélé par Mediapart en septembre. Le garde du corps d’Emmanuel Macron y pointait son arme vers une serveuse pendant la campagne présidentielle.
L’association anticorruption a écrit aux deux présidents des commissions d’enquête sur l’affaire Benalla pour qu’ils saisissent le parquet des faux témoignages lors des auditions qui se sont tenues depuis cet été. L’Obs détaille les « mensonges » visés par Anticor.
« Il faut avoir l’esprit de mesure et de l’indulgence », a déclaré Emmanuel Macron mardi 6 novembre à propos d’Alexandre Benalla, à l’occasion d’une interview sur Europe 1.
Les citoyens ont vu dans les auditions des protagonistes de l’affaire Benalla au Sénat la résistance d’un véritable contre-pouvoir. Quel regard jeter aujourd’hui sur cette institution ?
Affaires Benalla et Kohler, démissions « surprises » ou annoncées de poids lourds du gouvernement, critiques publiques et dysfonctionnements à tous les étages... Emmanuel Macron est plus affaibli que jamais. L’inquiétude gagne son entourage, où rares sont ceux à nier les évidences : il y a un problème et il concerne le président de la République lui-même.