De nombreuses familles inuites se sont vu retirer leurs enfants par les services sociaux danois, sur la base de tests psychologiques biaisés et inadaptés. En 2023, l’ONU a dénoncé ces pratiques discriminatoires. 7 % des enfants groenlandais sont placés, contre 1 % des enfants danois.
Bien que l’avortement soit protégé par la Constitution de l’État californien, son accès reste difficile. Pour garantir un accès à des soins sûrs et abordables, les réseaux de soutien, comme les accompagnantes, sont cruciaux.
Dans un contexte de propagande intense et de répression sans précédent contre toute voix critique, de nombreux citoyens russes opposés à la guerre en Ukraine se sentent impuissants. Par milliers, ils tentent de combler leur désarroi en portant assistance aux Ukrainiens fuyant les bombes. Depuis début février, plus de 2,8 millions de réfugiés sont arrivés sur le sol russe. Que ceux-ci décident d’y rester ou de partir pour l’Europe, une importante communauté de bénévoles leur vient en aide dans la plus grande discrétion.
Stratégiquement situé sur la mer Rouge juste avant le canal de Suez, Djibouti se positionne de plus en plus comme un acteur majeur de la Corne de l'Afrique et de toute la péninsule d'Arabie. Ancienne colonie française devenue indépendante en 1977, ce territoire d’un peu moins de 25 000 km2 attire aujourd’hui Chinois et Qataris et, aux côtés de membres de l’armée française, des militaires américains, italiens, allemands et espagnols.
Ils étaient des centaines de milliers à s’être retrouvés à Paris entre les Champs-Élysées et l’église de la Madeleine, ce samedi 9 décembre 2017, pour rendre un ultime hommage à Johnny Hallyday, mort le 6 décembre. Loin des officiels et des « people », Vladimir Vasilev a saisi la foule, les effigies, des regards tristes et le bonheur d’être une dernière fois ensemble autour du chanteur.
Alors que les 195 pays réunis au Bourget mettaient la dernière main à l'accord de la COP21, adopté samedi dans la soirée, entre 15 et 20 000 personnes se sont retrouvées à Paris dans deux rassemblements successifs. Le premier, avenue de la Grande-Armée entre l'Arc de Triomphe et la porte Maillot, a consisté à faire valoir les « lignes rouges » des citoyens sur le climat ; le second, sur le Champ-de-Mars, a offert concert et prises de parole.
Ce samedi 31 octobre 2015 à Paris, ils ont été plus de 10 000 manifestants, « racisé-e-s » mais aussi « blancs », à répondre à l'appel du collectif de la Marche des femmes pour la dignité (Mafed), pour dénoncer le « racisme d'État », les violences policières, les discriminations « islamophobes, négrophobes et romophobes » et soutenir la cause palestinienne comme celle des sans-papiers ou des habitants des quartiers populaires. Retour en images. En noir et blanc.
Sur fond doré avec touches de pinceaux apparentes, les fresques monumentales de l’artiste grec Stelios Faitakis décomposent l’architecture, les symboles sacrés de la géométrie, la typographie, et remixent les références du muralisme mexicain, de Dürer, des icônes byzantines avec l’héritage du graffiti et les tensions des luttes contemporaines. Rencontre avec cet artiste qui peint le présent teinté classique, et qui expose à la Maison Particulière (Bruxelles) dans le cadre de l’exposition collective « Icône(s) », du 22 avril au 5 juillet 2015.
1948 marque la création de l'État hébreu, la première guerre israélo-arabe, et l'exode de plus de 700 000 Palestiniens. Des villages entiers sont laissés à l'abandon, voire effacés de la carte. Les Absents remonte le temps pour chercher où les discordes se sont transformées en guerre. L'écriture photographique sert donc un double propos. Documentaire, en ce qu'il archive des lieux d'Histoire, et humain, car l'absence des populations autochtones imprègne les images. Le travail de Bruno Fret a reçu le prix Roger Pic 2013, et sera l'une des productions exposées au Festival Circulation(s), dédié à la jeune photographie européenne, du 8 février au 16 mars.
Dès 2003, Misha Friedman s'engage comme logisticien bénévole dans les équipes de Médecins sans frontières, notamment au Darfour. Puis comme photographe, à partir de 2008, il décide de travailler sur les programmes de lutte contre la tuberculose. Les photos présentées ici ont été prises notamment en Russie et Ukraine. La plupart des malades photographiés sont aujourd'hui morts. [asset|aid=169612|format=100_pixels|formatter=imagecache|title=|align=left|href=]À Visa pour l'image, une projection autour de ce reportage est programmée ce 5 septembre au Campo Santo. Misha Friedman est aussi l'un des trois nominés pour le prix Visa de l'Association nationale des iconographes-Pixpalace décerné ce soir. Lire aussi ici, dans le Club de Mediapart.