Cette autorité indépendante dénonce les conditions de vie « inhumaines » subies par les migrants, accuse l’État de les « traquer » et l’exhorte à ouvrir un lieu d'hébergement.
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Dans certaines communes de ce département, Marine Le Pen a fait des scores de 50 % voire de 60 % à la présidentielle. L'extrême droite espère emporter trois sièges de députés.
Les associations de défense des droits des étrangers dénoncent la réponse sécuritaire apportée par Gérard Collomb au retour des migrants à Calais. Elles redoutent la poursuite d’une politique « déshumanisante » qu’elles jugent inefficace et dangereuse.
« L’essentiel est de tarir les flux d’arrivées. » C’est ainsi que le ministre de l’intérieur justifie l’envoi de renforts policiers à Calais, pour interdire les distributions bénévoles de nourriture aux migrants. Ces derniers reviennent à proximité de l’ancienne « jungle » pour tenter de passer en Angleterre. Reportage.
Pour la première fois depuis le « démantèlement » de la « jungle » de Calais, en octobre 2016, plusieurs associations ont décidé de recommencer à servir des repas aux exilés, pour beaucoup mineurs, qui se retrouvent dans les parages en espérant rejoindre la Grande-Bretagne.
Des tailleurs de pierre organisent samedi 25 février à Paris une action symbolique à la porte de la Chapelle, pour dénoncer la présence de blocs de pierre empêchant l'installation de migrants à proximité du centre d'hébergement aujourd'hui saturé.
La semaine dernière, la mairie a installé une benne à ordures devant un local du Secours catholique pour empêcher les exilés de venir s'y doucher. La juge administrative a ordonné le retrait de l'engin.
Alors qu'entre 100 et 500 migrants sont de retour à Calais, parmi lesquels de nombreux mineurs, la mairie a installé une benne à ordures devant un local du Secours catholique pour empêcher les exilés de venir s'y doucher. Ils n'ont pourtant pas d'autre choix : depuis le « démantèlement » de la « jungle », il n'existe plus de structure étatique d'accueil sur place.
Le démantèlement du bidonville devrait commencer lundi 24 octobre. Alors certains migrants tentent par tous les moyens de passer en Angleterre, au risque de leur vie. D'autres s'installent la nuit dans des forêts alentour, au risque de créer de nouvelles jungles. Car personne ne croit que l'errance prendra fin, une fois monté dans les bus.