La vidéaste Clothilde Chamussy, de la chaîne « Passé sauvage », accuse l’animateur de « DirtyBiology » de harcèlement sexuel. Il est mis en cause par sept autres femmes pour violences psychologiques, sexistes et sexuelles. Il « conteste totalement les accusations » relayées à son encontre.
La recherche a évolué
Aidez-nous à l’améliorer en répondant à quelques questions
Visé par plusieurs accusations de violences sexuelles, le ministre des solidarités n’a pas résisté au remaniement. Mais la nouvelle promotion de Gérald Darmanin, qui cumule intérieur et outre-mer, illustre l’absence de doctrine de l’Élysée sur le sujet. Chrysoula Zacharopoulou conserve son portefeuille.
Plusieurs militantes ont affirmé que le député insoumis, élu jeudi président de la commission des finances, a déjà eu un comportement inapproprié avec des femmes. Mais en l’absence de signalement, aucune enquête n’a abouti. L’intéressé dément, tout en admettant avoir « évolué » depuis #MeToo.
Le célèbre youtubeur est accusé de violences psychologiques et sexuelles par plusieurs femmes vidéastes : témoignages de Manon Bril (« C’est une autre histoire »), Clothilde Chamussy (« Passé sauvage »), Marine Périn (« Marinette »), Arnaud Gantier (« Stupid Economics ») et Vincent Manilève.
À la tête d’une chaîne spécialisée de vulgarisation scientifique, le trentenaire est mis en cause par plusieurs vidéastes. L’une d’entre elles l’accuse de viol. Sept autres affirment avoir subi des violences psychologiques, sexuelles, ou avoir constaté un comportement jugé problématique. Il « conteste totalement les accusations ».
Deux mois après sa réélection, le président de la République échoue à obtenir une majorité absolue à l’Assemblée. Une situation inédite depuis trente ans. La gauche unie de la Nupes devient, de loin, la principale force d’opposition. Mais l’extrême droite obtient un nombre historique de parlementaires.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
Six semaines après l’acquittement en appel des policiers accusés de viol dans l’affaire dite du « 36 quai des Orfèvres », le procureur général près la Cour de cassation, François Molins, a annoncé qu’il refusait la demande de pourvoi dans l'intérêt de la loi. Le verdict, contesté, est définitif.
L’affaire Taha Bouhafs a mis en lumière le fonctionnement de la cellule dédiée aux violences sexistes et sexuelles de La France insoumise. Ces dernières années, plusieurs formations classées à gauche ont instauré des procédures internes. Non sans difficultés sur des dossiers sensibles politiquement.
Darmanin, Hulot, Abad : depuis 2017, le parti d’Emmanuel Macron a ignoré les accusations de violences sexuelles visant des personnalités de la majorité. Plusieurs cas à l’Assemblée l’ont illustré ces dernières années, notamment au groupe, un temps présidé par Gilles Le Gendre.