Dans ce bastion de gauche, les socialistes, avec leur vague à l’âme, cohabitent avec des communistes et des Insoumis, qui ont le vent en poupe, et des ralliés à Emmanuel Macron, qui croisent les doigts. À une semaine du premier tour, ils n’ont jamais rencontré autant d’électeurs incertains de leur vote.
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Les candidats parlent peu de politique étrangère. La diplomatie est parfois tout simplement absente de leur programme. Quand ils sont interrogés sur la relation à établir avec la Russie, toutefois, les prises de position sont plutôt tranchées.
Au terme d’une enquête de deux ans, trois chercheurs de l’université de Strasbourg ont reconstitué les parcours de plus de 1 700 parlementaires, entre 1978 et 2017. Ils confirment la professionnalisation massive de la politique, et l’expliquent notamment par la hausse du nombre d’élus provoquée par la décentralisation. Voici les bonnes feuilles.
Invité de Mediapart, le candidat socialiste à l’élection présidentielle a reconnu les « difficultés de sa campagne », le poids du bilan du quinquennat Hollande et de l'étiquette PS. Il s'est surtout démarqué de Jean-Luc Mélenchon, expliquant leurs désaccords sur l'Europe et la mutation du salariat.
L’équipe du candidat socialiste s’est entourée de plusieurs anciens conseillers de Bernie Sanders à la primaire démocrate, comme l’économiste James K. Galbraith, parrain de « l’Agenda 2017 ». Deux consultants du parti démocrate ont également été recrutés pour le pôle mobilisation. Hamon espère encore limiter la casse électorale à deux semaines du premier tour.
Les principaux candidats à la présidentielle ont réagi à l’attaque chimique perpétrée en Syrie, puis aux frappes américaines décidées unilatéralement. La grande majorité est critique. À l’exception de Benoît Hamon, voire d’Emmanuel Macron.
Sur les onze candidats, une large majorité défend un changement radical de la diplomatie française en Syrie. Cinq, de Marine Le Pen à Jean Lassalle, soutiennent Bachar al-Assad.
Institutions, Europe, lutte contre le chômage, modèle social, Défense… Les prétendants ont alterné entre déroulé de leurs programmes et attaques de rivaux. Compte-rendu du débat à onze candidats.
Après le ralliement de Manuel Valls à Emmanuel Macron, le candidat du PS a lancé un nouvel appel à l’unité à Jean-Luc Mélenchon. Une demande aussitôt rejetée, tant l’évidence de la position « centrale » du socialiste est fragilisée.
En annonçant son soutien à Emmanuel Macron mercredi, l’ancien premier ministre a achevé l’entreprise d’explosion de la gauche et du PS, entamée dès le début du mandat de François Hollande.