Malgré de multiples condamnations par contumace en Tunisie pour différents chefs d’accusation, la famille Ben Ali, majoritairement réfugiée en Arabie saoudite, n’est pas inquiétée par la justice.
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Un mois après l’assassinat d’Ali Abdallah Saleh par les miliciens houthistes le 4 décembre 2017, les reconfigurations attendues dans le conflit yéménite ne sont toujours pas là.
La doctrine religieuse de l’Arabie saoudite et du Qatar est la même : le wahhabisme. Pourtant, les deux pays se sont engagés dans des voies différentes, même si le prince Mohammed ben Salmane semble vouloir adopter, dans certains domaines, les choix de son petit voisin. Et cela, malgré leurs profondes divergences politiques.
Accusé de corruption, le richissime prince saoudien Al-Walid Ben Talal, propriétaire de l’hôtel George-V à Paris, est toujours détenu à Riyad. Associé à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) dans un fonds d’investissement saoudien, il avait été reçu discrètement début septembre par Emmanuel Macron à l'Élysée. Un conseiller du prince avait soutenu la campagne d’En Marche!.
Des jeunes Tunisiennes défient les consignes de leur lycée, qui n’imposent qu’aux filles de porter un uniforme. La campagne « Manich Labsetha » (« Je ne la porterai pas » en arabe, en référence à la blouse) est lancée, rapporte L’Orient Le Jour (Beyrouth) avec l’AFP.
L’été dernier, deux vidéos d’agressions sexuelles de jeunes femmes à Tanger et Casablanca ont choqué le Maroc. Le gouvernement promet une loi depuis des années. Safaa Monqid, sociologue, explique comment l’espace public dans le monde arabe exclut les femmes.
En reconnaissant unilatéralement Jérusalem comme capitale d’Israël, le président américain voulait rebattre les cartes de la négociation israélo-palestinienne moribonde. Il a mis en difficulté ses principaux alliés arabes, condamné son rôle dans les pourparlers et subi aux Nations unies deux fiascos retentissants.
Le fils du roi Fahd d’Arabie saoudite, le sulfureux prince Abdelaziz ben Fahd, pouvait tout demander à Saad Hariri. Une division « VIP » créée au sein du groupe de BTP de la famille Hariri était chargée des besoins du prince, y compris d’« attirer des femmes sans méfiance » dans sa suite. Un temps donné pour mort en novembre, le prince n’est pas réapparu depuis la purge de Riyad.
L’organisation terroriste Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA) a appris de ses revers et mise dorénavant sur une insertion locale progressive et modérée pour renforcer son enclave au Yémen, selon L’Orient-Le Jour.
L’intervention d’Emmanuel Macron a permis au premier ministre libanais de sortir du guêpier saoudien. Mais Saad Hariri refuse toujours de payer les arriérés de salaires des 56 000 employés, dont 240 Français, de son groupe de BTP en faillite : une ardoise de 600 millions de dollars. Le milliardaire soutenu par la France reste à la merci d’un gel de ses comptes.