La grille de l’affrontement religieux entre chiites et sunnites ne permet pas, seule, de décrypter le chaos qui règne aujourd’hui au Yémen. Les raids de l’aviation de l’Arabie saoudite et de ses alliés, qui ont plongé le pays dans une situation humanitaire désastreuse, ne sont pas une solution à la crise.
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Ouvert depuis un siècle, le dialogue tantôt cordial – comme cette semaine lors de la visite d'État d'Erdogan à Téhéran – tantôt tendu entre les deux pays est l’un des rares facteurs d’apaisement dans la région, et pourrait offrir une solution politique de sortie de crise au conflit yéménite.
En se félicitant de l'accord sur le nucléaire trouvé avec l'Iran, jeudi 2 avril, le président des États-Unis reprend ce qu'il avait initié au début de son mandat, au nom d'une approche pragmatique qui lui est souvent reprochée. Ce réalisme est en passe de bouleverser les alliances américaines au Proche-Orient. Il lui reste à surmonter nombre de réticences aux États-Unis.
Pascal Ory (historien) et Bertrand Tillier (historien de l'art) examinent le jeu de transgression des caricaturistes: en fonction des traditions nationales, des cultures politiques, des valeurs dominantes et des pratiques religieuses. Émetteurs, récepteurs, censure et auto-censure...
Au Yémen et face à l’Iran, l’Arabie saoudite a mis en œuvre une réplique en grand de son intervention à Bahreïn pour écraser le mouvement révolutionnaire en 2011. Un processus qui va modifier les rapports de force régionaux pour la décennie à venir.
Le nombre de réfugiés libyens en Tunisie dépasse probablement le million de personnes. C'est davantage le coût économique qui pose problème que la question du terrorisme ou de la porosité de la frontière.
L’entrée en guerre de l’Arabie saoudite au Yémen, plongé dans la guerre civile, ouvre un nouveau front au Moyen-Orient dans la lutte que se livrent Riyad et Téhéran. L'Iran soutient la rébellion houthiste dont l'offensive met fin à un dialogue national qui laissait espérer un horizon pacifié.
En attaquant le musée du Bardo, les djihadistes ont voulu atteindre l'économie du tourisme en Tunisie. Mais ils ont aussi mis en relief l'impuissance gouvernementale à améliorer la situation du pays depuis la révolution de 2011. L'économie a été négligée et la question sociale, à l'origine de la révolution, demeure largement ignorée.
D’août 2012 à mai 2014, Lakhdar Brahimi a été chargé du dossier syrien, à la fois pour le compte des Nations unies et pour celui de la Ligue arabe. Un an après avoir quitté sa mission, et alors que les Etats-Unis envisagent une forme de dialogue avec le président Bachar al-Assad, il livre ses impressions personnelles et ses critiques sur l’attitude des différents acteurs internationaux.