« À force d'enchaîner les allers-retours en Pays bigouden, il a fallu nous rendre à l'évidence : avec Catherine, nous voulions y vivre, raconte Stéphane Lavoué. En prenant comme fil rouge ce projet de “pêche à terre” sur le quartier maritime du Guilvinec, j'ai cherché une forme photographique susceptible d'exprimer au plus juste ce qui avait motivé une telle décison. J'ai essayé le reportage sous sa forme la plus classique, mais très vite, j'ai été confronté à l'iconographie de la pêche, à tous ces éléments de “décors” (bateau, poisson, filets, quais…) qui renvoient immédiatement à un lexique visuel trop précis, trop évocateur. J'ai alors décidé de créer mon propre lexique, fait de portraits, de paysages et de natures mortes. Et c'est en associant ces images, indépendamment de leur sujet, que je suis parvenu à retranscrire l'essentiel des émotions que je peux vivre ici, en Pays bigouden. »
Stéphane Lavoué est resté à quai pour témoigner d’une réalité trop souvent oubliée : un emploi de marin crée quatre emplois à terre. Il est alors entré dans les chantiers navals, les forges marines, les ateliers de marée, les conserveries pour mettre en lumière ces hommes et ces femmes qui travaillent dans l’ombre.
Depuis novembre 2019, trois enfants français sont placés dans un orphelinat de la capitale syrienne. Leurs parents, membres de l’État islamique, sont morts sur place. Après plusieurs mois d’enquête, nous avons réussi à retracer le parcours unique de ces orphelins.
Désir de « rediabolisation » à gauche, volonté de « respecter le vote des Français » à droite… La rentrée parlementaire inédite place les forces politiques face à la délicate question de l’attitude à adopter face à l’extrême droite.
par
Pauline Graulle,
Christophe Gueugneau
et Ilyes Ramdani
En quelques jours, le parti de Marine le Pen s’est imposé aux postes clés de l’Assemblée nationale, grâce aux votes et aux lâchetés politiques des droites. Une légitimation coupable qui n’augure rien de bon.
Une semaine après avoir dû admettre que les informations concernant le couple de députés Garrido-Corbière étaient fausses, l’hebdomadaire « Le Point » a été condamné en diffamation dans une tout autre affaire, en raison d’une base factuelle « inexistante ». Un fiasco de plus pour la direction de la rédaction, qui a une fâcheuse tendance à publier ses informations sans les vérifier.
par
David Perrotin,
Antton Rouget
et Marine Turchi
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