A partir de 19h, Jacques Portes, historien spécialiste des Etats-Unis, répondra en direct à vos questions sur les élections américaines lors d'un chat. N'hésitez pas à les poser dès à présent. Vous pourrez par la suite dialoguer avec la rédaction.
Parmi les nombreux référendums locaux, deux États (le Colorado et le Washington) ont vu adopter la légalisation complète de la marijuana. Cela signifie que la production, la distribution et la vente devraient se faire sous contrôle public, recettes fiscales à la clé. Une brèche est ouverte dans la “Guerre contre la drogue”.
À la fin des années 1990, un sans-abri sur deux aux États-Unis était un ancien combattant du Viêtnam. Aujourd'hui, même si les soldats ayant combattu dans les conflits récents sont mieux accueillis à leur retour, les dégâts sont importants sur le long terme.
Barack Obama et Mitt Romney auront chacun dépensé plus d'un milliard de dollars pour cette campagne présidentielle ! Si l'argent gangrène véritablement la vie politique américaine, une grande partie des contributions se fait pourtant de manière ouverte, permettant à tous les citoyens de voir qui finance qui. Explications.
Mediapart donne la parole à quatre jeunes chercheurs qui travaillent sur les États-Unis. Ce troisième volet est consacré aux villes américaines : celles qui rétrécissent et celles qui fleurissent. Avec l'exemple de la transformation de Detroit.
90 milliards de dollars d'argent public ont été investis dans les énergies renouvelables dont la production a doublé en quatre ans. Dans le Colorado, des PME ont bénéficié d'un mécanisme ingénieux pour leur permettre de surmonter la crise. Dommage que le Président ne soit pas fier de ce succès.
Le gaz de schiste est censé représenter le nouveau Graal américain d’une énergie pas chère et abondante et de l'indépendance nationale. Du coup, républicains et démocrates sont d'accord pour forer en tout sens le sous-sol des États-Unis. Pourtant, les promesses de ces dernières années sonnent creux. Reportage à « Energy Alley », Colorado.
Mediapart donne la parole à quatre jeunes chercheurs qui travaillent sur les États-Unis et livrent ici les conclusions de leurs recherches, à l’aune de l’actualité des débats outre-Atlantique. Premier volet : les ressorts des discours républicain et démocrate au regard d'un « roman national » mis en doute par la crise.
Après un calamiteux premier débat, le président candidat a nettement repris la main lors de ce deuxième duel avec le républicain Mitt Romney. Plus précis, plus enjoué, plus rapide, Barack Obama a mis en difficulté un Mitt Romney dont le programme s'est égaré entre slogans et généralités.
Les deux candidats à l'élection présidentielle américaine se sont affrontés pour la première fois mercredi soir lors d'un débat télévisé. Obama en pédagogue de la crise a été mis en difficulté par un Romney promettant des lendemains meilleurs. De notre envoyé spécial.
Le président des États-Unis est un mythe. Pourtant la réalité a de quoi décevoir ! Les pouvoirs du président sont de plus en plus limités quand il n'apparaît pas simplement impuissant. En cause, les innombrables blocages politiques qui caractérisent aujourd'hui Washington, son Congrès et ses lobbies.
La majorité des conseillers de politique étrangère du candidat républicain à la présidentielle américaine sont issus de la mouvance néo-conservatrice. On la croyait pourtant discréditée. Ils se révèlent être aux affaires internationales ce que le Tea Party est à la politique intérieure.
Il y a un an, naissait aux États-Unis une vague de protestation contre les inégalités économiques et la concentration des richesses entre les mains des « 1 % ». Que reste-t-il d’Occupy Wall Street ? S'il n'est pas possible de parler d’un mouvement massif et influent, une myriade de petites initiatives locales ont vu le jour.
Une expérience en vraie grandeur, réalisée en 2010 sur 61 millions d'électeurs américains, démontre l'influence (subtile) des réseaux sociaux sur le comportement électoral.
Dans une élection qui se dispute sur un seul thème (l'économie, toujours l'économie), Obama fait le pari qu'il pourra convaincre une majorité d'électeurs de le réélire, en étant pédagogue face à un adversaire dogmatique et flou. C'est une partie de la démonstration faite à la convention démocrate.