L'informaticien qui a révélé l’ampleur du système de surveillance américain entend se rendre en Amérique latine quand il le pourra, mais il n'est pas sûr qu'il y soit accueilli à bras ouverts malgré la rhétorique anti-États-Unis de ceux qui lui offrent l'asile.
La perpétuité a été requise lundi contre Ilich Ramirez Sanchez, grande figure du terrorisme international, jugé en appel à Paris. Depuis des semaines, il se débat pour obtenir l'aide de son pays : le Venezuela. Ses relations avec la révolution bolivarienne sont ambiguës. Il compte bien retourner dans ce pays où il a fourbi ses première armes politiques, quitte à déranger. Correspondance de Jean-Baptiste Mouttet.
Stéréotypes sur leur physique et manque de représentation dans les instances dirigeantes sportives : aux États-Unis, les minorités connaissent les mêmes problèmes qu’en France. Pourtant, le pays du président Obama a décidé d’appliquer la discrimination positive au sport.
De nouveaux documents révèlent l'existence d'un programme de surveillance à grande échelle en Angleterre, en collaboration avec la NSA. Aux États-Unis, Obama continue à défendre des programmes jugés nécessaires à la sécurité intérieure. À défaut de débat politique, le débat citoyen trouve sa place sur internet. Le lanceur d'alerte Edward Snowden a quitté Hong Kong.
L'Europe demande des explications à Washington sur l'ampleur et la légalité des programmes de surveillance. La grande association américaine de protection des droits civiques porte plainte contre le gouvernement, des élus tapent du poing sur la table, tandis que les spécialistes s’interrogent sur les limites réelles de cet appareil de surveillance secret des services américains.
De nouvelles révélations sur les programmes de surveillance et d'écoute à grande échelle viennent assombrir un peu plus le tableau des libertés aux États-Unis. L'administration Obama, sous prétexte de guerre contre le terrorisme, cultive le secret, flirte avec l’illégalité et n'a en rien rompu avec l’ère Bush.
Les 28 et 29 mai, Mediapart et plusieurs médias latino-américains ont débattu à Lima des difficultés de l’enquête sur la corruption, à l'invitation du quotidien péruvien La Republica et de l’institut de défense légale (IDL). Une actualité brûlante dans toute l'Amérique latine.
Un rapport publié cette semaine révèle que les agences américaines de lutte contre le terrorisme ont non seulement servi à surveiller des militants du mouvement Occupy Wall Street, mais aussi à livrer des informations au secteur privé.
La police new-yorkaise est actuellement en procès. En cause ? L’une de ses tactiques favorites, défendue bec et ongles par Michael Bloomberg, le maire de New York : le « stop-and-frisk », qui consiste à contrôler et palper n’importe qui en cas de « suspicion raisonnable ». Sauf que 90 % sont des Noirs et des Latinos.
L'administration Obama a provoqué un tollé aux Etats-Unis en saisissant les données téléphoniques de reporters de l'Associated Press. Une action qui souligne la manière dont le président démocrate a poursuivi les politiques de sécurité intérieure répressives de son prédécesseur.
L’ancien dictateur guatémaltèque José Efrain Rios Montt a été jugé coupable de génocide et crimes contre l’humanité pour la mort de 1 771 indiens et condamné le 10 mai à 80 ans de prison. Almudena Bernabeu, membre de l’équipe de juristes qui a obtenu la condamnation, explique à Lucia El Asri d’infoLibre la portée de cette sentence historique.
En proposant une « théorie du drone », le philosophe Grégoire Chamayou analyse les conséquences vertigineuses, à la fois éthiques, juridiques et anthropologiques, d’une « guerre à distance » qui transforme l’affrontement belliqueux en chasse à l’homme. Le type de violence dont le drone est l’incarnation ébranle les fondements mêmes de l’État-nation démocratique. A découvrir alors qu'au Yémen, les attaques au drône se multiplient.
Les États-Unis ont vécu cinq jours assez étranges la semaine dernière, qui ont ravivé les douleurs et les erreurs du passé, tout en suscitant des réactions démesurées de la plupart des politiciens et commentateurs de droite.
Le Président Nicolas Maduro, qui a prêté serment le 19 avril à Caracas, se veut le gardien de la mémoire d'Hugo Chavez. L'opposition, qui a obtenu un recompte des voix, a boycotté l'investiture.
Deux violentes explosions se sont produites lundi en début d'après-midi à Boston quasiment sur la ligne d'arrivée du célèbre marathon de la ville. On dénombre trois morts, dont un enfant de 8 ans, et plus d'une centaine de blessés.
Le candidat chaviste Nicolas Maduro a gagné l'élection présidentielle avec 50,6 % des voix. Henrique Capriles refuse de reconnaître le résultat tant que les bulletins n'auront pas été recomptés.