Entre 390 000 et 690 000 personnes ne demandent pas d’allocation chômage alors qu’elles y ont droit, soit de 25 % à 42 % de taux de non-recours, essentiellement chez les plus précaires. Des chiffres communiqués au Parlement par le gouvernement.
La première réforme de l’assurance-chômage est pleinement entrée en vigueur il y a tout juste un an, et nul ne sait combien de chômeurs elle a pénalisé. Si les chiffres sont invisibles, les conséquences sur la vie des gens sont brutales. Témoignages.
Le gouvernement veut à nouveau réformer l’assurance-chômage. Et il veut aller vite. Est-ce une loi contre les précaires ? Débat dans notre émission « À l’air libre » entre deux députés, Marc Ferracci (Renaissance) et Hadrien Clouet (Nupes-LFI).
Depuis le début de l’année, 48 % de la baisse des chômeurs de catégorie A, sur laquelle le gouvernement se répand, s’explique par un simple changement de classification de Pôle emploi.
La proposition d’Emmanuel Macron de fusionner Pôle emploi et tous les organismes chargés de l’insertion n’a pas encore été vraiment détaillée concrètement. Mais elle ouvrirait la voie à un bouleversement du rapport aux demandeurs d’emploi, et à bien d’autres allocataires des minima sociaux.
Quatre associations ont interrogé 977 personnes en recherche d’emploi à propos des conséquences de leur situation sur leur santé. Les résultats sont clairs : ne pas avoir de travail dégrade la santé, y compris psychique, et pousse à renoncer aux soins.
Une partie de la réforme de l’assurance-chômage entrera en vigueur le 1er juillet 2021. La baisse des allocations est bel et bien la priorité du gouvernement. C’est la première mesure qui sera appliquée.
Le gouvernement n’a pas dit son dernier mot sur la réforme d’assurance-chômage. Une nouvelle règle de calcul des allocations se profile pour l’été prochain. Elle entraînera des baisses non négligeables. La taxation des entreprises abusant des contrats courts, elle, attendra.
Le chômage partiel pèse sur les finances de l’Unédic. Si le gouvernement a décidé lundi de repousser de trois mois la réforme de l’indemnisation des chômeurs, la menace d’un tour de vis pour rétablir les comptes plane toujours.
Les chiffres d’avril sont cataclysmiques : 209 000 personnes de plus se sont inscrites à Pôle emploi en un mois, et le chômage n'a jamais été aussi haut en France. Désormais, le risque est que les destructions d’emplois conduisent à une crise durable.
Les agences Pôle emploi reprennent progressivement leurs activités le lundi 18 mai. Si la direction générale a planché sur les conditions sanitaires, elle n’a pour le moment rien communiqué sur le probable déferlement de nouveaux chômeurs. Au grand dam de conseillers qui craignent d’être débordés.
La crise sanitaire a obligé l’établissement à réorganiser, dans l’urgence, ses services et missions. Pendant plusieurs jours, informations contradictoires et parcellaires ont déboussolé les agents et leur hiérarchie. La fermeture des agences au public a finalement été ordonnée lundi.
La deuxième vague de la réforme de l’assurance-chômage qui devait entrer en vigueur le 1er avril a été repoussée au 1er septembre. Mediapart a eu accès aux éléments de langage.
L’acte II de la réforme de l’assurance-chômage entre en vigueur le 1er avril. Le calcul des allocations entraînera des baisses drastiques pour les plus précaires. Mediapart révèle les tergiversations du gouvernement sur le congé parental et les obstacles qui apparaissent pour les carrières interrompues.
Depuis des décennies, le taux de chômage semble être devenu l’indicateur le plus important dans le débat public. Pourquoi privilégier ce chiffre-là au détriment des autres ?
Muriel Pénicaud a livré aux Français sa vision de l’assurance-chômage et la philosophie de la réforme appliquée depuis le 1er novembre. L’équipe d’« Ouvrez les guillemets » revient cette semaine sur ce décret, et les changements que la ministre se voit sommée de justifier.