L’acte II de la réforme de l’assurance-chômage entre en vigueur le 1er avril. Le calcul des allocations entraînera des baisses drastiques pour les plus précaires. Mediapart révèle les tergiversations du gouvernement sur le congé parental et les obstacles qui apparaissent pour les carrières interrompues.
Depuis des décennies, le taux de chômage semble être devenu l’indicateur le plus important dans le débat public. Pourquoi privilégier ce chiffre-là au détriment des autres ?
Muriel Pénicaud a livré aux Français sa vision de l’assurance-chômage et la philosophie de la réforme appliquée depuis le 1er novembre. L’équipe d’« Ouvrez les guillemets » revient cette semaine sur ce décret, et les changements que la ministre se voit sommée de justifier.
Le gouvernement s’est accordé un vibrant satisfecit après les annonces de la baisse du taux de chômage. Pourtant, ce taux semble être un instrument de plus en plus contestable pour mesurer la réalité économique et sociale.
Dans un décret paru le 30 décembre 2018, les conditions du contrôle des chômeurs s’alourdissent encore. Emmanuel Macron, dans ses vœux, a rappelé aussi qu’il entendait modifier « en profondeur » les règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi.
Le projet de loi réformant l’assurance chômage et la formation est désormais sur la table, à peu près conforme aux arbitrages gouvernementaux dévoilés début mars. Le futur rapporteur du texte à l’Assemblée, le député LREM Aurélien Taché, assume les risques du changement de modèle voulu par Matignon.
Le ministère du travail a enfin expliqué aux syndicats ses intentions sur le contrôle des chômeurs. Échelle des sanctions, redéfinition des « offres raisonnables d’emploi », le gouvernement stigmatise les demandeurs d'emploi, tout en communiquant sur un prétendu renforcement de « l’accompagnement ».
Le gouvernement rencontre lundi 19 mars les syndicats afin de leur annoncer les mesures choisies pour durcir le contrôle des chômeurs. Confrontés de plein fouet au chômage de masse, les agents de Pôle emploi préfèrent résolument privilégier l'accompagnement plutôt que les radiations. Reportage dans un service de contrôle, à Nancy.
Dans un contexte de réduction budgétaire et d’effectifs en baisse, l’agence chargée de gérer les demandeurs d’emploi ouvre largement ses portes aux volontaires du service civique. Payés 580 euros par mois, ces jeunes sont-ils utilisés comme des salariés au rabais ? Les syndicats craignent que ce ne soit bientôt le cas.
Le gouvernement veut durcir le contrôle des chômeurs. Confrontés de plein fouet au chômage de masse, les agents de Pôle emploi préfèrent résolument privilégier l'accompagnement plutôt que les radiations. Reportage dans un service de contrôle, à Nancy.
Le Pôle emploi des Hauts-de-France demande à ses agents de donner leurs anciennes chaussures, costumes, montres ou téléphones aux demandeurs d’emploi. Une « opération de charité » qui rappelle les initiatives controversées autour de l’injonction faite aux chômeurs de soigner leur « savoir-être ».
Dans ce mix de la Parisienne Libérée : le sabotage de l’assurance-chômage, un empereur qui veut « contrôler tout le monde », une chômeuse présumée fraudeuse et un agent X missionné par le Pôle emploi performance pour vendre des formations d'auto-entrepreneur !
Et si tout était de la faute des chômeurs ? Dans une interview télévisuelle librement adaptée par La Parisienne Libérée, le président annonce enfin des mesures explosives contre les privilégiés de Pôle emploi !
L’agence Pôle emploi de Compiègne a publié sur sa page Facebook une infographie détaillant la journée type d’un chômeur, chargée de sous-entendus douteux ou infantilisants.
La BCE s’est interrogée sur les raisons de la faible croissance salariale en zone euro. Pour elle, le marché de l’emploi est plus préoccupant que ce que les chiffres du chômage laissent penser, notamment en raison du sous-emploi.