L’ancien premier ministre doit faire avec une forte concurrence au sein de son camp. À commencer par celle de Gérald Darmanin, qui a livré lors du meeting lillois de son « cher Édouard » un discours aux accents présidentiels.
Poussée par son ambition ministérielle, la présidente de la région Pays de la Loire a opéré sa mue politique et médiatique, plus modérée sur les questions de société, plus radicale sur l’économie. Tout en rompant avec Bruno Retailleau et LR, pour soutenir Édouard Philippe.
Le ministre de l’intérieur poursuit sa campagne pour la présidence du parti Les Républicains. Dans le Nord, les militants de toute la droite se laissent séduire par une ligne dure. Et voient en Bruno Retailleau le possible retour d’un chef.
Choisi en septembre à la surprise générale, le remplaçant de Laurent Wauquiez doit composer avec le patron des députés LR, qui continue d’intervenir dans la conduite de la collectivité, parfois à la limite de la légalité.
Seul candidat, l’ancien premier ministre doit être élu dimanche 8 décembre secrétaire général du parti Renaissance. Une nouvelle casquette arrachée sans l’accord du chef de l’État, comme le symbole du paradoxe Attal : premier des macronistes, il multiplie aussi les signes de distance, voire de défiance, à l’égard de l’Élysée.
La présidente (Horizons) des Pays de la Loire, Christelle Morançais, traverse la séquence politique la plus périlleuse depuis sa première élection en 2017. Sa majorité de droite et du centre soutient en public sa volonté de trouver 100 millions d’économies. Pourtant, en coulisses, la tension est forte sur les méthodes employées.
Qui sont les ministres de Michel Barnier ? Ce gouvernement est-il de droite dure, ou carrément réactionnaire ? Combien de temps peut-il durer ? Dans « À l’air libre », les journalistes du pôle politique de Mediapart répondent aux questions que vous vous posez.
La première équipe gouvernementale de Michel Barnier devrait être annoncée dans le week-end. Une liste de trente-huit noms, les deux pieds à droite, a circulé avant même d’être formellement présentée à l’Élysée.
Défaite aux élections législatives, la droite traditionnelle sort étonnamment gagnante de la crise politique. Après avoir juré qu’ils ne scelleraient pas de coalition, les cadres du parti se battent pour être nommés par Michel Barnier. Tout en sachant que la mission politique s’annonce ardue, sinon impossible.
Minoritaire à l’Assemblée nationale, le parti de Laurent Wauquiez a réussi à s’imposer à Matignon en profitant de la faiblesse du pouvoir et de ses arrangements avec l’extrême droite. Une situation insensée que le camp présidentiel et ses idiots utiles tentent de retourner en attaquant la direction du PS.
L’élu centriste regrette qu’Emmanuel Macron n’ait pas nommé Bernard Cazeneuve à Matignon. Pour Mediapart, il revient sur la nomination de Michel Barnier, qui n’enchante pas son parti. Tout en se disant prêt à travailler avec le nouveau gouvernement.
Saisi par plusieurs élus d’opposition, le tribunal administratif de Lyon a annulé une délibération du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes visant à supprimer les aides facultatives régionales à ceux qui se rendraient coupables d’incivilité. Le même jour, le tribunal administratif avait annulé une autre disposition imposant des règles jugées illégales aux associations.
L’ancien premier ministre a reconnu avoir dîné avec Marine Le Pen, mais ne voit pas le problème. Une énième pierre apportée à l’édifice de dédiabolisation que le Rassemblement national bâtit depuis des années, sur le terreau du confusionnisme et de l’égarement.
Une seule triangulaire se jouera dans les Bouches-du-Rhône dimanche, dans la quatorzième circonscription, en Pays d’Aix. La députée sortante Renaissance Anne-Laurence Petel, pourtant arrivée troisième, se maintient et mène une course électorale anti-front républicain.
Administrateur des Jeux de Paris 2024, l’ancien ministre chiraquien Guy Drut a apporté son soutien à l’extrême droite pour les prochaines législatives, et dit craindre une « menace fasciste de gauche ».
Éric Ciotti fait éclater son parti du fait d’un brutal changement de pied stratégique. Mais sur l’immigration ou la sécurité, Les Républicains et le Rassemblement national proposent en réalité beaucoup d’options politiques communes depuis au moins les années Sarkozy.