Les résultats du Parti travailliste aux élections locales, organisées en Angleterre et au pays de Galles début mai, confirment qu’il est en passe de prendre le pouvoir au Royaume-Uni. À l’heure où l’Europe se droitise, il profite de l’impopularité des conservateurs au pouvoir depuis 2010.
Nika Kovač est auréolée du succès des campagnes qu’elle a lancées en Slovénie : sur le viol, contre la privatisation de l’eau et, aujourd’hui, pour l’accès à l’avortement. L’activisme qu’elle pratique place les causes au-dessus des partis dans l’espoir que les électeurs donnent du sens à leur vote.
De nombreux textes à l’agenda du Parlement européen, souvent les plus progressistes, ont été détricotés ces derniers mois sous la pression d’États, France et Allemagne en tête. Faut-il désespérer face à la faiblesse politique de l’Hémicycle ? Des eurodéputés veulent croire que l’institution a gagné en autorité.
L’arrivée d’un riche trentenaire à la tête de Syriza en septembre a provoqué une nouvelle scission au sein du parti et ouvert une ère de fortes turbulences pour la gauche grecque. Celle-ci se retrouve éclatée en plus de dix listes pour les européennes, tandis que l’extrême droite continue sa progression.
Après sa visite en France, le président chinois Xi Jinping se rendra à Belgrade puis à Budapest. Ces dernières années, le dirigeant serbe et son homologue hongrois sont devenus les plus proches alliés de Pékin sur le Vieux Continent. L’Union européenne s’en inquiète.
Dans un rapport, l’ONG Transparency International constate que 26 % des eurodéputés bénéficient de revenus liés à des activités parallèles à leur mandat, pour 47 000 euros par an en moyenne. Ces eurodéputés sont principalement situés à droite et à l’extrême droite de l’échiquier politique.
Elles ont appris à vivre sans les hommes, partis au front, dont certains ne reviendront pas. Face à la guerre qui continue, elles ont décidé de rejoindre un jour l’armée ou d’apprendre dès à présent à se protéger des soldats russes. Rencontres autour de Kyiv.
Guerres en Ukraine et à Gaza, changement climatique, colère agricole… L’eurodéputé grec écologiste Petros Kokkalis, candidat à sa réélection, répond aux questions de Mediapart.
Le Parlement a voté un amendement déposé par le parti Fratelli d’Italia, qui permet aux groupes opposés à l’IVG d’intervenir directement dans les centres de consultation. En Émilie-Romagne, où l’avortement est encore correctement accessible, la décision provoque inquiétude et colère.
Pour éviter une nouvelle mobilisation, le Kremlin offre des soldes très élevées, jamais atteintes dans l’histoire du pays, aux volontaires prêts à s’enrôler dans l’armée. Les régions y ajoutent des primes importantes. Le recrutement dans les prisons a été généralisé.
Jeudi 2 mai, 6,2 millions de Londoniens sont appelés aux urnes pour élire leur maire. Le travailliste Sadiq Khan, en poste depuis 2016, devrait être reconduit pour un troisième mandat. Mais il n’est pas très populaire et le changement de mode de scrutin pèse.
Le long métrage d’Antoine Raimbault explore le « Dalligate », une affaire d’emprise des groupes de tabac sur les institutions de l’UE qui avait secoué la bulle bruxelloise en 2013. Le film emboîte le pas de José Bové et donne le beau rôle au Parlement de Strasbourg.
La prise du petit village d’Ocheretyne, au nord de Donetsk, en cette fin du mois d’avril, marque une avancée importante pour la Russie, à l’heure où la « fenêtre de vulnérabilité » ukrainienne pourrait se refermer à la faveur de nouvelles livraisons d’armes occidentales.
Le socialiste espagnol a rassuré son camp lundi en annonçant qu’il ne démissionnait pas, et promis des mesures contre la propagation de fausses nouvelles par les droites et extrêmes droites. Sans apporter de réponses sur le fond de l’affaire mettant en cause son épouse.
Le premier ministre indépendantiste écossais a annoncé sa démission lundi 29 avril. Il avait mis fin à l’alliance entre son parti, le SNP, et les écologistes. Et ceux-ci refusaient de lui servir de bouée de secours face aux conservateurs.
Un pays peut-il se remettre d’une expérience à l’extrême droite ? Un peu moins de cinq mois après sa prise de fonction, la coalition proeuropéenne au pouvoir à Varsovie a commencé à revenir sur certaines réformes, comme celle de l’audiovisuel, mais achoppe sur d’autres.