Alors que la Belgique se rend aux urnes le 9 juin, le ministre Thomas Dermine, proche de Paul Magnette, livre à Mediapart sa vision du phénomène PTB, ce parti marxiste qui concurrence le PS. « Le PTB ne va jamais aller dans un gouvernement », assure-t-il.
Alors que les extrêmes droites grimpent partout en Europe, le Parti du travail belge, emmené par Raoul Hedebouw, est une exception. À l’approche des élections du 9 juin, Mediapart a suivi ce parti marxiste quelques jours en campagne.
Dans la première partie de cette enquête, Mediapart révélait le fonctionnement d’un des principaux gangs d’Europe, spécialisé dans le trafic de drogue. Dans ce second volet, nous faisons la lumière sur son autre activité : le commerce d’armes de guerre, et ses livraisons à l’extrême droite la plus radicale.
L’Espagne et l’Irlande s’apprêtent à reconnaître l’État palestinien et espèrent entraîner avec elles d’autres pays de l’Union européenne. Une résolution à l’initiative des gauches en Belgique reste bloquée pour le moment, renvoyée à l’après-élections du 9 juin.
Dans un discours aux tonalités sombres prononcé à la Sorbonne, le président français a dramatisé le moment : « Notre Europe peut mourir. » Face aux guerres en cours et à la concurrence de la Chine et des États-Unis, il a plaidé pour « des changements de paradigme ».
Ville ouvrière qui a donné naissance à l’hymne du 25-Avril, le fief communiste symbole de la révolution des Œillets s’est transformé en enclave touristique pour la jet-set mondiale. En cause ? des velléités de touristification qui ont été lancées sous le régime dictatorial.
L’historien Yves Léonard vient de publier une biographie du dictateur portugais Salazar, dont le régime a été renversé voici cinquante ans par la révolution des Œillets. Il revient sur les facteurs de longévité de son autoritarisme passéiste, qui n’a pas survécu aux guerres coloniales.
C’est le dénouement d’un chantier épique de près de quatre ans : les eurodéputés ont validé mercredi une version étriquée du « devoir de vigilance » qui va obliger les multinationales à surveiller leur impact négatif sur l’environnement et les droits humains.
Deux agences de voyages auraient, de 2019 à 2022, surfacturé leurs services auprès de l’agence de surveillance des frontières basée à Varsovie. Le Parquet européen enquête sur l’une d’elles. La légèreté des contrôles exercés par Frontex, alors dirigée par le Français Fabrice Leggeri, est évoquée.
L’assistant d’un eurodéputé du parti d’extrême droite allemand AfD a été arrêté. Il est soupçonné d’espionnage, au cœur du Parlement européen, au profit de Pékin.
Figure du féminisme au Portugal, Manuela Tavares a commencé à militer durant la révolution des Œillets en occupant des maisons avec les femmes de son quartier. Elle raconte le sexisme du mouvement révolutionnaire et souligne les nouvelles menaces contre les droits des femmes.
Sur le qui-vive, le pays balte, qui partage 300 kilomètres de frontière avec la Russie, arme massivement l’Ukraine et ne ménage aucun effort pour se préparer à une potentielle agression russe.
Peut-on parler de génocide s’agissant des crimes commis par la Russie en Ukraine ? Un documentaire du Kyiv Independent, traduit par Mediapart, explore cette question complexe à l’aide de témoignages de survivants de crimes commis par l’armée russe et de plusieurs spécialistes.
L’écrivain antifasciste Antonio Scurati a été déprogrammé d’une émission sur la télévision publique italienne. Un épisode de plus d’une guerre pour le contrôle des médias menée par l’extrême droite transalpine depuis l’arrivée au pouvoir de Giorgia Meloni.
En proie à une gentrification hors norme, la capitale portugaise est agitée par un large mouvement pour le droit au logement, qui résonne avec les occupations de maisons durant la révolution de 1974. La crise touche particulièrement les Lisboètes issus des ex-colonies portugaises.
La coalition EH Bildu, qui intègre l’héritier de la branche politique de l’ETA, a fait jeu égal dimanche dans les urnes avec le PNV sortant, des nationalistes de droite. Sauf surprise, elle devrait rester aux portes de l’exécutif régional.