Proche de la galaxie communiste, Irène Joliot-Curie, prix Nobel de chimie en 1935, apparaît comme la nomination la plus audacieuse de Léon Blum. Elle ne fera que passer. Non sans marquer de son empreinte le sous-secrétariat d’État à la recherche scientifique.
Les primates montrent des capacités d’adaptation de leurs comportements surprenantes en réponse à des bouleversements majeurs de leur environnement. Ces résultats nous rappellent l’existence d’un « capital culturel » chez les animaux, transmis de génération en génération, mais menacé par les effets des activités humaines.
Les larmes suscitées par une émotion apparaissent comme une caractéristique de l’espèce humaine. Selon plusieurs études, ces pleurs représenteraient un signal visuel et olfactif d’apaisement. Une forme de communication non verbale qui aurait pu jouer un rôle dans notre évolution.
Tous les 11 ans, le Soleil nous offre le meilleur – les aurores boréales – et le pire – les tempêtes solaires à l’origine de gros dégâts. Son champ magnétique, encore largement méconnu, est la cause de ces phénomènes. Et si tout prenait place à la surface du Soleil ?
Les scientifiques tentent de décrypter les mécanismes de régénération dont sont dotées de nombreuses espèces, certaines parvenant à faire repousser des parties entières de leur corps après une amputation. Des connaissances qui pourraient à terme servir en médecine régénérative.
Alors qu’elle s’exprimait collectivement contre l’extrême droite lors des précédentes élections présidentielles, la communauté des scientifiques cherche aujourd’hui sa voie.
Le sociologue Arnaud Saint-Martin et l’astrophysicien Marc Lachièze-Rey débattent de l’utilité des voyages dans l’espace, et de l’appropriation de ce dernier par des intérêts privés.
Des chercheurs viennent de montrer que notre cerveau est capable de décoder les symboles que nous utilisons pour afficher notre identité et notre statut social. Une faculté qui a pu donner un avantage évolutif à l’être humain.
Notre planète a longtemps été silencieuse. Depuis que la communication acoustique a émergé, elle a profondément modifié les relations entre les êtres vivants. La découverte récente de fossiles permet d’imaginer le son du monde il y a plusieurs centaines de millions d’années.
Les études sur la persistance de symptômes après une infection au Sars-CoV-2 livrent enfin des pistes d’explications. À la clé : des traitements plus adaptés pour les nombreuses personnes touchées, et une meilleure compréhension des nombreuses maladies post-infectieuses.
Les molécules qui ont permis l’émergence du vivant proviennent-elles de la Terre, ou de l’espace ? Et comment se sont-elles assemblées et organisées pour donner naissance à la vie ? Malgré de vraies avancées scientifiques, le mystère du vivant reste entier.
Depuis que l’arrêt cardiaque ne signe plus à coup sûr notre mort, c’est dans le cerveau que l’on cherche à déterminer une signature précise et définitive du passage de vie à trépas. Sans succès pour l’instant.
Détection du magnétisme terrestre, repérages aux odeurs et cartes mentales élaborées figurent parmi leurs outils. D’impressionnants talents d’orientation communs dans les espèces animales, qui révèlent leurs capacités sensorielles et cognitives.
Définir une espèce n’est pas simple : depuis toujours, les scientifiques débattent des approches et des méthodes permettant de poser des frontières, forcément subjectives, dans le continuum du vivant. Ours, vipères ou grenouilles ne se laissent pas si facilement cerner.