Notre planète a longtemps été silencieuse. Depuis que la communication acoustique a émergé, elle a profondément modifié les relations entre les êtres vivants. La découverte récente de fossiles permet d’imaginer le son du monde il y a plusieurs centaines de millions d’années.
Les études sur la persistance de symptômes après une infection au Sars-CoV-2 livrent enfin des pistes d’explications. À la clé : des traitements plus adaptés pour les nombreuses personnes touchées, et une meilleure compréhension des nombreuses maladies post-infectieuses.
Les molécules qui ont permis l’émergence du vivant proviennent-elles de la Terre, ou de l’espace ? Et comment se sont-elles assemblées et organisées pour donner naissance à la vie ? Malgré de vraies avancées scientifiques, le mystère du vivant reste entier.
Depuis que l’arrêt cardiaque ne signe plus à coup sûr notre mort, c’est dans le cerveau que l’on cherche à déterminer une signature précise et définitive du passage de vie à trépas. Sans succès pour l’instant.
Détection du magnétisme terrestre, repérages aux odeurs et cartes mentales élaborées figurent parmi leurs outils. D’impressionnants talents d’orientation communs dans les espèces animales, qui révèlent leurs capacités sensorielles et cognitives.
Définir une espèce n’est pas simple : depuis toujours, les scientifiques débattent des approches et des méthodes permettant de poser des frontières, forcément subjectives, dans le continuum du vivant. Ours, vipères ou grenouilles ne se laissent pas si facilement cerner.
Des scientifiques étudient des instruments de musique anciens inestimables avec des appareils de plus en plus précis. Objectifs : comprendre les gestes des luthiers, savoir si l’instrument peut être joué sans risque, et produire des copies.
Des sportives sont interdites de Jeux olympiques et paralympiques parce qu’on suspecte leur biologie atypique de leur procurer un avantage « injuste et disproportionné ». Mais la science peine à le démontrer.
Une nouvelle discipline, l’aéromicrobiologie, s’attaque à l’étude des milliards de microbes en suspension dans l’atmosphère terrestre et de leur influence sur la santé, l’agriculture, la météo ou les écosystèmes.
Des centaines de spécimens vieux de 470 millions d’années, exceptionnellement bien conservés, ont été mis au jour près de Pézenas, dans l’Hérault, par un couple de paléontologues amateurs. Cette découverte remet en cause la thèse d’un effondrement de la vie à cette époque.
Des stratégies de conservation, notamment celles héritées des années 1980, considèrent que les forêts tropicales seraient mieux protégées si elles étaient vidées de toute présence humaine. Mais des études montrent désormais les rôles importants joués par les peuples autochtones et leurs savoirs ancestraux dans cette préservation.
Une gigantesque expérience est en cours de construction dans des cavernes aux États-Unis. Objectif : mieux connaître les neutrinos, des particules très furtives que les physiciens traquent depuis des décennies. Et comprendre, peut-être, deux des plus grands mystères de la physique.
Un collectif de scientifiques français appelle à un investissement massif dans la recherche de technologies décarbonées, comparable aux efforts fournis pour concevoir la bombe atomique. Nos trois invités s’affrontent sur cette idée controversée.
Des écosystèmes jusqu’aux molécules qui nous composent, les éléments s’entremêlent et forment une chaîne d’éléments interdépendants. Pour comprendre le vivant, il faut décrypter les propriétés de ces réseaux, affirment aujourd’hui les scientifiques.
Véritables dopeuses de la croissance végétale, ces espèces sont mal connues car peu étudiées par la science. Pourtant, les vers de terre, au cœur de la vie des sols, pourraient être le point d’appui d’une autre agriculture.
La ruée vers ce nouveau carburant de la « transition énergétique » bat son plein mais sa production par électrolyse de l’eau pose d’importants défis environnementaux. La course est lancée pour concevoir des électrolyseurs avec la plus faible empreinte possible.