En proposant de remonter le temps, non pas sur des dizaines, mais des centaines voire des milliers d’années, l’écologie historique bouleverse les connaissances que nous avons des écosystèmes qui nous entourent.
Les raisons d’une trajectoire si rectiligne des bulles de champagne ou pourquoi le nez du renne du Père Noël est-il rouge et encore comment l’électricité pimente les plats… Voici des résultats scientifiques improbables à raconter pendant les repas de Noël.
Copier le Soleil pour obtenir une énergie infiniment abondante : c’est un rêve que font des scientifiques depuis près de soixante-dix ans. Une énorme machine, Iter, est en construction en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Mais malgré les moyens mis en œuvre, rien ne prouve que produire de l’électricité par fusion nucléaire soit possible.
La découverte de la longue survie de femelles chimpanzées au-delà de leur période reproductive alimente de nombreuses questions sur la nature de la ménopause. Est-elle issue de notre mode de vie ultra-protégé ou de millions d’années d’évolution ?
Bourdonnements des pollinisateurs, cliquetis des bois des chevreuils, frottement de langue des mollusques, silence des oiseaux : l’écoacoustique étudie les sons de la nature pour comprendre l’état des écosystèmes. Cette science nouvelle pourrait devenir un outil de suivi de la biodiversité.
Comment se forment les nuages ? Des chercheurs suisses viennent de le comprendre en dévoilant le rôle, jusqu’alors sous-estimé, de composés naturels émis par les arbres. Leur découverte permettrait d’améliorer les prévisions climatiques.
L’anthropocène est en passe de devenir une époque géologique officielle, tant les bouleversements apportés par notre espèce à la planète sont importants. La communauté scientifique s’attèle aujourd’hui à déterminer sa naissance et jusqu’aux traces géologiques qui le caractérisent le mieux.
Et si le célèbre portrait avait encore des secrets à nous révéler ? Dans la sous-couche du tableau, un nouveau composé à base de plomb a été découvert. L’enquête menée par des chercheurs aide à mieux comprendre les techniques de l’artiste emblématique de la Renaissance.
Lorsque nos cellules possèdent des copies surnuméraires de notre génome, on pense immédiatement au cancer. Pourtant, ce mécanisme de duplication représente l’une des principales solutions du vivant pour faire face au stress.
Igor Babou et Céline Pessis font redécouvrir les réflexions contestataires élaborées dans certains laboratoires français, dans les années 1970. Elles conservent leur pertinence, qu’il s’agisse des rapports de pouvoir internes à la science ou de son approche de l’impératif écologique.
D’une diversité vertigineuse, dotés d’adaptations multiples et d’une inventivité apparemment inépuisable, les cellules sexuelles mâles n’en sont pas moins un point de fragilité du règne animal.
Pendant longtemps les scientifiques spécialistes du cerveau n’ont eu que le neurone à l’esprit. Or, des neuroscientifiques suisses viennent de réévaluer les activités d’une autre cellule cérébrale, en forme d’étoile : les astrocytes. Une petite révolution dans le monde des neurosciences.
La Terre est secouée par des tremblements plus de 2 500 fois par jour, la plupart du temps de façon imperceptible, provoquant d’autres fois des catastrophes dévastatrices. Comment les scientifiques, qui connaissent désormais bien l’origine de ces phénomènes, tentent-ils de les prédire ?
Lorsque nous interagissons, nos cerveaux ont la capacité à entrer en synchronisation avec d’autres cerveaux. Un phénomène qui commence tout juste à être décortiqué par la neuroscience. Et nous oblige à changer de regard sur nos habiletés sociales.
Les bancs de poissons respectent mieux les règles sociales que les foules d’humains ou les troupeaux de moutons, évitant cohue et bouchons. Leur secret : maintenir une distance sociale entre eux.
Un champ de recherche encore méconnu est en train de bouleverser nos connaissances en biologie : le microchimérisme, c’est-à-dire la présence, en chacun de nous, de cellules en provenance d’autres individus.