Présente dans le cadre de l’examen de la proposition de loi pour démocratiser le sport, Roxana Maracineanu s’est opposée aux amendements encadrant les interdictions administratives de stade, dont les dérives ont été largement documentées. Un positionnement que regrette l’Association nationale de supporters.
De juillet à décembre 2020, la SNCF a testé un logiciel de suivi de personnes dans l’espace public dans neuf grandes gares françaises. L’expérimentation, inédite par son ampleur, a été mise en place après quatre ans d’échanges avec la Cnil.
Les Jeux olympiques de Paris 2024 vont servir d’immense terrain de jeu pour « expérimenter » de nouvelles technologies (analyse d’images, de foules, suivi d’individus en temps réel...). Une aubaine pour les industries de la surveillance.
Agitation après plus d’un an loin des tribunes, manque de formation des stadiers et forces de l’ordre, infrastructures inadaptées : plusieurs facteurs peuvent expliquer les débordements actuels en Ligue 1.
Censées contrôler l’installation de caméras sur la voie publique, les « commissions de vidéoprotection » des préfectures ont du mal à dire « non ». Mediapart s’est procuré les avis rendus dans l’Ain : sur plus de 700 demandes examinées en trois ans, une seule a été retoquée. Un laisser-faire inquiétant.
La ville du Nord, qui se revendique comme un « laboratoire » en matière de surveillance, dispose depuis 2017 de caméras équipées de logiciels d’intelligence artificielle, offertes par l’entreprise chinoise Huawei. Mediapart a eu accès à une inspection de la Cnil révélant des illégalités. En mai dernier, la collectivité a écopé d’un avertissement.
Alors que le Conseil constitutionnel doit se prononcer sur la loi « Sécurité globale », Mediapart révèle que le ministre de l’intérieur a tenté, fin 2020, d’échapper à une sanction de la Cnil qui enquêtait sur cette surveillance illégale. Il a surtout réclamé que cette sanction, une fois prononcée, soit dissimulée aux citoyens et aux parlementaires.
D’après nos informations, Beauvau a décidé de se fournir auprès de sociétés françaises. Mais les aéronefs pourraient être ceux de la marque chinoise DJI, interdits dans plusieurs pays après des soupçons d’espionnage. Mercredi, justement, les sénateurs examinent en commission la proposition de loi « Sécurité globale » qui généralise l’usage des drones par les forces de l’ordre.
Le gouvernement vient de confier l’organisation de tests d’anglais à l’université à une entreprise à la légitimité contestée, immatriculée à Chypre et adepte de l’optimisation fiscale, pour plus de 8 millions d’euros par an. Au grand dam du corps enseignant.
La haute juridiction administrative a ordonné ce mardi 22 décembre au préfet de police de Paris Didier Lallement de cesser d’utiliser des drones pour surveiller les manifestations.
Alors que le ministère de l’intérieur a publié mi-novembre un appel d’offres pour 30 000 caméras-piétons, les gros bras du secteur, à l’image d’Axon ou Axis Communication, tentent de se positionner sur ce marché à 15 millions d’euros. Un dispositif prévu par la très contestée loi sécurité globale.
Depuis juillet, la préfecture de police de Paris utilise un logiciel d’anonymisation censé flouter les silhouettes captées par les images des drones. D’après nos informations, lors de son installation, il était efficace dans 70 % des cas seulement.
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