Écrivain, réalisateur, punk rock, sousveillance et contre-filatures, David Dufresne vient de réaliser « Un pays qui se tient sage », son premier long métrage au cinéma, soutenu par la Quinzaine des réalisateurs de Cannes 2020.
Auparavant, il a publié «19h59» (Grasset, 2021) et « Dernière sommation » (Grasset, 2019), ses premiers romans, après une dizaine d’ouvrages d’enquête dont « On ne vit qu’une heure, une virée avec Jacques Brel » (Le Seuil, 2018) et « Tarnac, magasin général » (Calmann Lévy, Prix des Assises du Journalisme 2012), salué comme « un petit chef d’œuvre » par Le Monde.
En 2019, il a a reçu le Grand Prix du Journalisme 2019 aux Assises internationales du Journalisme pour son projet Allo Place Beauvau sur les violences policières, travail reconnu par l’ONU, le Conseil de l’Europe et le Parlement européen.
Il a remporté le World Press Photo 2011 catégorie œuvre non linéaire pour son webdocumentaire Prison Valley (avec Philippe Brault), qui lui a ouvert les portes du MIT Open Documentary lab, où il fut artiste en résidence deux années.
Il a fondé en 2021 le média libre auposte.fr
Alors que la justice a refusé à nouveau, vendredi 13 mars, de libérer Julien Coupat, qu'elle estime être le «chef» des saboteurs de la SNCF, ses proches décident de porter l'affaire là où tout a commencé, à leurs yeux: le terrain politique. Les milieux intellectuels sont sollicités. La cour européenne des droits de l'Homme pourrait être saisie. Et les services de renseignement s'expriment.
Les députés commencent ce mardi à discuter du projet de loi «création et Internet»; lequel est censé mettre fin au piratage des œuvres artistiques. Le texte soulève l'indignation sur le Net. Avec quelques bonnes raisons...
L’avocate de Julien Coupat, Me Irène Terrel, doit bientôt présenter la quatrième demande de remise en liberté de celui que la justice soupçonne d'être le «chef d’une association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste». Pour Mediapart, Me Terrel démonte un dossier qu’elle estime vide. Elle assure que «la détention de Julien Coupat est discriminatoire» et dénonce ce qu’elle appelle le «théorème de Tarnac». Le point, également, sur les dernières expertises.
Alors que des milliers de sans-abri dorment dehors faute de place et d'adaptation des centres d'hébergement, que des milliers de personnes sont mal logées, l'ordonnance de 1945 prévoyant la réquisition d'immeubles vacants en cas d'urgence n'est pas utilisée. Selon la carte établie et publiée par Mediapart avec le collectif Jeudi Noir, au moins 27 immeubles représentant plus de 164.000 m2 sont pourtant inoccupés depuis plus de deux ans dans la capitale, sans qu'aucuns travaux ou projet n'existent sur ces lieux. Une aubaine? Pas pour le ministère du logement, qui considère, suite à une note interne que Mediapart a pu consulter, que cette solution n'est pas pertinente.
Après la mort d'un syndicaliste à Pointe-à-Pitre dans la nuit de mardi à mercredi, la situation restait très tendue en Guadeloupe. Quatre escadrons de gendarmerie seront envoyés en renfort et Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il parlerait jeudi sur Radio France Outre-mer. Le jour même où il recevra les élus des îles. Pour faire quelles propositions? Rien ne filtrait mercredi soir et Didier Quentin, député d'un groupe de travail UMP sur l'outre-mer, estimait pour sa part qu'il ne suffirait pas «d'encourager des défiscalisations ou des aides inutiles, de perpétuer une économie de comptoir, sous perfusion».
La «Police technique et scientifique pour tous» est une priorité absolue du ministère de l’intérieur. Empreintes digitales, ADN, portables, odorologie: la place Beauvau veut généraliser toutes les techniques y compris dans la moindre petite affaire. Est-ce bien raisonnable? Reportage dans un commissariat de Lille (Nord), à mille lieux de toutes les séries télés.
Pierre Piazza est maître de conférence en science politique. Il est aussi l’auteur remarqué de plusieurs ouvrages sur l’identification des individus. Pour Mediapart, il revient sur le taux d’erreurs astronomique dans certains fichiers de police, sur l’histoire du fichage à la française et sur l’évolution de la police, de plus en plus technique et scientifique.
Nouveau volet de notre série "Sur la route de la crise" débutée mi-janvier. Cette semaine, Mediapart s'est rendu à Aurillac (vidéo ci-dessus) où les cuisines Gilet, une institution dans le Cantal, sont menacées de disparaître.
Alors que la justice doit examiner, vendredi 30 janvier, une nouvelle demande de remise en liberté de Julien Coupat, le débat juridique fait rage... sur la place publique. Avec, fait rare, une tribune signée du juge chargé de l'instruction. Analyse.
C'était son retour après six mois de présidence de l'Europe. Nicolas Sarkozy a entamé début janvier une tournée en province pour y délivrer ses vœux à diverses professions et renouer avec le pays profond et ses forces vives. Vendredi 23 janvier, il en a terminé avec ceux à la presse. Chaque jour une étape, chaque discours une annonce, avec à chaque fois un dispositif policier énorme et une mise en scène étudiée. Bilan.
Dans une tribune libre, publiée par Mediapart, Benjamin Rosoux, mis en examen pour «association de malfaiteurs en vue d'une entreprise terroriste», dresse une analyse sans concession sur l'affaire des caténaires. Il parle de la prison, des différentes jeunesses qu'il y a croisées, de la construction d'«ennemis intérieurs», de la justice et du reste. Tandis que les avocats de Yldune Lévy et Julien Coupat pourraient redéposer des demandes de liberté très prochainement.
Un texte grec de revendication, dont Mediapart a eu copie et qu'il reproduit ici, évoque Tarnac et le Comité invisible, alors que l'Institut français à Athènes a été attaqué vendredi. Quant à Julien Coupat, il devrait être fixé sur son sort en début de semaine.
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Dans son «contrat de législature», le Front Populaire entend, dès les 15 premiers jours de son éventuelle accession au pouvoir, «déployer de premières équipes de police de proximité, interdire les LBD et les grenades mutilantes, et démanteler les BRAV-M». On en parle avec Ugo Bernalicis, le monsieur police de LFI.
Dans un de ses tweets dont il a le secret, le candidat Front Populaire écrit: «Depuis mon parachutage à Carcassonne : attention, rien à voir avec le 3ème RPIMA de la même ville. Il ne s’agit pas d’une mission impossible mais pas loin.» On l'a convqué Au Poste.
Ludivine Bantigny, Albert Lévy et Jeremy Rubenstein, co-signataires de la tribune publiée lundi dans le Club «Réponse collective à une infamie : Sur l’accusation d’antisémitisme portée contre la France insoumise» expliquent leur geste, leur intention, leur colère et leurs espoirs.
Depuis le 9 juin 2024, et la chute du «bloc bourgeois», planqué derrière la LR-Macronie, la France semble rejouer 1936: front national contre front populaire. Stefano Palombarini, économiste, théoricien avec son complice Bruno Amable de l’affrontement des 3 blocs (extrême-droite, bourgeois, gauche radicale) a accepté la convocation d’Au Poste. Et c’est un bonheur.
Ce matin, 90 minutes de fond à parler du programme du Front Populaire, d’environnement, de nucléaire, du monde fini qui n’en finit pas de s’aveugler, et des droits des femmes et des LGBT+ Quand, soudain, son téléphone vibre.