Fabrice Arfi

Co-responsable des enquêtes à Mediapart avec Michaël Hajdenberg.

#Presse Ancien reporter à Lyon Figaro (1999-2004), à 20 Minutes (2004-2005), co-fondateur de l'hebdomadaire Tribune de Lyon (2005-2007), j'ai également collaboré à l'AFP, au Monde, à Libération, au Parisien/Aujourd'hui en France, au Canard enchaîné...

#Livres Je suis l'auteur (ou co-auteur) de plusieurs ouvrages : La Troisième Vie (Seuil), Pas tirés d'affaires (Seuil), D'argent et de sang (Seuil), Avec les compliments du Guide (avec Karl Laske, chez Fayard), Le Sens des Affaires (Calmann-Lévy), Le Contrat (avec Fabrice Lhomme, chez Stock), L'Affaire Bettencourt, un scandale d'Etat (avec Fabrice Lhomme et la rédaction de Mediapart, chez Don Quichotte), L'Affaire Cahuzac, en bloc et en détail (avec la rédaction de Mediapart, chez Don Quichotte), La République sur écoute (avec la rédaction de Mediapart, chez Don Quichotte). J'ai également co-dirigé avec Paul Moreira l'ouvrage collectif Informer n'est pas un délit (Calmann-Lévy).

#Bande dessinée Je suis le co-auteur avec Benoît Collombat, Michel Despratx, Elodie Guéguen et Geoffrey Le Guilcher de la BD Sarkozy-Kadhafi, des billets et des bombes (La Revue dessinée/Delcourt), dessinée par Thierry Chavant.

#Film Je suis le co-auteur avec Jean-Christophe Klotz d'un documentaire sur l'affaire Karachi, L'argent, le sang et la démocratie, qui a reçu en 2014 le Grand Prix et le Prix du Public du Festival international du Grand Reportage d'Actualité (FIGRA). Co-auteur de la série D’argent et de Sang, adaptée du livre éponyme et réalisée par Xavier Giannoli. Co-auteur du documentaire de cinéma Personne n’y comprend rien, sur l’affaire Sarkozy-Kadhafi. 

Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

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  • Comment le juge Bruguière a enterré durant des années l'affaire de Tibéhirine

    France — Enquête

    Dès le mois de juillet 2004, le juge d'instruction antiterroriste Jean-Louis Bruguière était informé de l'existence et du nom d'un informateur susceptible de relancer l'enquête sur l'assassinat des sept moines français de Tibéhirine, en mai 1996. Cet homme, c'est le général François Buchwalter, à l'époque attaché de défense à l'ambassade de France à Alger, dont l'audition le 25 juin par le juge Marc Trévidic, a relancé la procédure. Pourtant, des années durant, M. Bruguière, compagnon de route du RPR puis de l'UMP, a soigneusement évité de recueillir son témoignage, ainsi que d'autres n'allant pas dans le sens de la thèse «officielle». Mediapart a reconstitué l'instruction menée par Jean-Louis Bruguière, que l'avocat des proches des moines, Me Patrick Baudoin, accuse aujourd'hui d'avoir «étouffé» l'affaire au nom de «la raison d'Etat».

  • Patrick Baudoin: «Bruguière, c'est le juge de la raison d’Etat»

    France — Entretien

    Avocat au barreau de Paris, Me Patrick Baudoin, qui défend des proches des moines de Tibéhirine, est aussi président d'honneur de la fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH). Familier des procédures terroristes, il porte un regard extrêmement critique sur les méthodes de Jean-Louis Bruguière, que la conduite de l'affaire des sept religieux français assassinés illustre parfaitement à ses yeux. Dans l'entretien qu'il a accordé à Mediapart, il accuse l'ancien juge d'instruction, dont il souligne l'engagement aux côtés du RPR puis de l'UMP, d'avoir «étouffé» l'affaire au nom de «la raison d'Etat», et indique qu'il pourrait demander à son successeur, le juge Marc Trévidic, de le convoquer pour qu'il s'explique.

  • Affaire Karachi : « Je suis pris dans une affaire d’État », nous déclare Claude Thévenet

    France — Entretien

    En exclusivité, l'un des hommes-clés de «l'affaire de Karachi» s'exprime pour la première fois. Ancien agent de la DST, Claude Thévenet est l'auteur des rapports «Nautilus» révélant que l'attentat de mai 2002 contre des employés de la DCN à Karachi pourrait avoir eu pour cause le blocage de commissions, sur fond de guerre Chirac/Balladur. Il en dit plus sur ses sources, dont il assure qu'elles sont «fiables», et maintient que la thèse avancée par lui dès septembre 2002 est crédible. Elle serait d'ailleurs partagée par le juge Trévidic, qui l'a entendu comme témoin : «M. Trévidic m'a laissé entendre que je ne me trompais probablement pas lorsque j'évoquais la piste des rétro-commissions, et qu'il détenait d'autres éléments allant dans ce sens.»

  • Les moines de Tibéhirine auraient été tués par l’armée algérienne

    International

    L'affaire des moines de Tibéhirine, ces sept religieux français enlevés par des islamistes algériens en mars 1996 et retrouvés décapités quelques semaines plus tard, vient de connaître un rebondissement spectaculaire. Mediapart peut révéler le contenu de la déposition d'un témoin-clé : l'attaché de défense en poste à l'ambassade de France à Alger. Le général François Buchwalter affirme que les moines ont été, comme on le soupçonnait depuis longtemps, victimes d'une bavure commise par l'armée algérienne. Il assure surtout en avoir informé les autorités françaises, qui lui auraient demandé de se taire. Elles ont «observé le black-out demandé par l'ambassadeur» de France, révèle ce militaire de haut rang, qui suggère aussi qu'Alger serait derrière l'assassinat de Mgr Claverie.

  • Affaire Karachi : Edouard Balladur est directement impliqué

    France — Enquête

    Abdulrahman El-Assir a été l'un des principaux intermédiaires payés par la France dans le cadre de plusieurs grands contrats d'armement internationaux, dont celui de la vente de sous-marins au Pakistan. Il est suspecté de longue date par les services secrets français de s'être livré à des activités illégales (blanchiment, trafic de drogue et d'armes...), mais aussi d'entretenir des «relations financières» avec l'ancien premier ministre Edouard Balladur, selon des informations recueillies par Mediapart. Ces éléments sont confortés par des notes de la Direction générale des services extérieurs (DGSE), un rapport secret d'un ancien agent de la DST, Claude Thévenet, et par le témoignage de l'ancien directeur financier de la Direction des constructions navales (DCN). Enquête.

  • Karachi: les révélations de l'homme qui a bloqué les commissions

    France — Enquête

    La piste des commissions – et rétro-commissions – occultes dans l'affaire de l'attentat de Karachi ne cesse de se préciser. Le consultant en sécurité Frédéric Bauer, ancien policier réputé proche de Jacques Chirac, a déclaré à Mediapart avoir été officiellement missionné «par les plus hautes autorités de l'Etat» pour mettre un terme, en 1996, au versement d'une partie des commissions dues par la France dans le cadre du contrat d'armement avec le Pakistan. «C'est un peu comme enlever la nourriture de la cage d'un lion», confie M. Bauer en évoquant l'intermédiaire proche des réseaux balladuriens, Ziad Takieddine, auprès de qui il avait été missionné par les chiraquiens. Le blocage de ces versements, sur fond de guerre Chirac/Balladur, pourrait être le mobile de l’attentat contre la DCN qui fit quatorze morts, le 8 mai 2002. [Photo: Jacques Chirac s'inclinant devant les cercueils des victimes de l'attentat de Karachi]

  • Un droit de réponse du député UMP Pierre Morange

    France

    A la suite des articles parus sur Mediapart le 14 juin 2009 sous le titre «Un député UMP mis en cause dans une affaire d’emploi fictif», et le 16 juin 2009 sous les titres «Emploi fictif : un nouveau témoignage accable le député UMP Pierre Morange» et «Emploi fictif : la justice ne rouvrira pas l’affaire du député Morange», Me Eric Harm, avocat du député (UMP) et maire de Chambourcy, nous a adressé le droit de réponse suivant.

  • Sarkozy père et fils sont cités au détour d'une affaire de fausses factures

    France — Enquête

    L'affaire n'avait, jusque-là, jamais été ébruitée. Le nom du président de la République et celui de l’un de ses fils, Pierre Sarkozy, apparaissent à plusieurs reprises dans une affaire de fausses factures dont l’instruction vient de s’achever à Versailles (Yvelines). Plusieurs mis en examen ont assuré sur procès-verbal que des fonds détournés au préjudice de Teleshopping, la société de télé-achat de TF1, auraient servi à financer illicitement la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, en 2007, sans pour autant en apporter la preuve. La justice, elle, n’a pas poussé plus loin ses investigations, alors que des écoutes téléphoniques et plusieurs témoignages attestent les liens unissant Pierre Sarkozy, producteur de musique, à l’un des mis en examen. Enquête.

  • EDF: l'affaire d'espionnage de Greenpeace menace la direction

    France

    Révélée par Mediapart le 31 mars dernier, l'affaire d'espionnage informatique visant notamment Greenpeace se rapproche dangereusement des instances dirigeantes d'EDF. Suspectée d'avoir commandité des surveillances et autres intrusions illégales, l'entreprise publique, pour le moment témoin assisté dans le dossier du juge Thomas Cassuto, craint maintenant d'être mise en examen. Les deux responsables de la sécurité ont été suspendus de leur fonction. Mais le dirigeant du groupe, Pierre Gadonneix (photo), pouvait-il tout ignorer de ce scandale?

  • Karachi : dès 2002, la DGSE a mené une opération de « représailles » contre des militaires pakistanais

    France — Enquête

    Selon les informations de Mediapart, les services secrets français ont mené en 2002 une opération de représailles – «casser des genoux» – contre des militaires pakistanais suspectés d'être impliqués dans l'attentat de Karachi. Le 8 mai 2002, cet attentat fit quatorze morts dont onze Français, employés de la Direction des chantiers navals (DCN). L'opération a été le fait du service «Action» de la Direction générale des services extérieurs (DGSE). Cette information a été confirmée le 14 mai devant un juge antiterroriste par l'ancien agent de la DST, Claude Thévenet. Ce dernier a reconnu être l'auteur du fameux rapport «Nautilus»: il révèle que l'attentat aurait été causé par le non-versement de commissions dues par l'Etat français, sur fond de règlement de comptes entre chiraquiens et balladuriens. C'est aujourd'hui la thèse privilégiée par les juges. Une thèse qualifiée de «grotesque et de fable» par le président de la République. Jointe par Mediapart, Sandrine Leclerc, fille d'une victime, se dit «très fâchée et même en colère contre Nicolas Sarkozy».

  • Carnets Yves Bertrand : le conseil d'Etat désavoue Michèle Alliot-Marie

    France

    Le conseil d'Etat a infligé, vendredi 19 juin, un camouflet à la ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, en donnant satisfaction à l'ancien directeur central des renseignements généraux (DCRG), Yves Bertrand. Le haut fonctionnaire, au cœur d'une polémique depuis la divulgation par Le Point d'extraits choisis de ses carnets personnels – saisis par les juges de l'affaire Clearstream –, avait réclamé en vain la protection juridique de l'Etat. Or, dans un mémoire que révèle Mediapart, le conseil d'Etat vient de désavouer MAM en décidant que l'ex-patron des RG devait bien en bénéficier. Le conseil, qui affirme que la ministre «a commis une erreur de droit», «enjoint» au ministère «de réexaminer la demande de M. Bertrand dans un délai d'un mois».

  • Le dossier de corruption de la DCN recèle plusieurs scandales d'Etat

    France — Enquête

    L'affaire de Karachi qui préoccupe tant l'Etat est apparue au détour d'une enquête financière, qui recèle bien d'autres scandales, largement évoqués par Mediapart voilà déjà neuf mois. Les investigations des juges, saisis d'un dossier de corruption dans le milieu de l'armement français, font resurgir le spectre de «rétrocommissions» versées en marge des marchés militaires, et les soupçons de financement politique.

Tous ses billets de blogs

Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.

Fabrice Arfi (avatar)

Fabrice Arfi

Journaliste à Mediapart

31 Billets

0 Éditions

  • Coronavirus: face à la crise sanitaire, la nécessité de la transparence

    Billet de blog

    Parce qu'il ne peut y avoir de confinement pour l’information d’intérêt général, Mediapart a décidé de créer une adresse mail spécifique — covid@mediapart.fr — afin de recueillir toutes les informations qualifiées, y compris documentaires (notes, rapports, échanges, circulaires, etc…), capables d’éclairer le débat public.

  • Les Rugy n’ont toujours pas digéré

    Billet de blog

    Séverine Servat de Rugy, l’épouse de l’ancien numéro 2 du gouvernement qui avait dû démissionner suite aux révélations de Mediapart sur l’appétit du couple pour le mélange des genres avec l’argent public, publie un livre-témoignage, « La Marche du crabe ». Mediapart l’a lu.

  • La manipulation

    Billet de blog

    J’ai fait l’objet d’une manipulation de la DGSI. Discrète, habile, subtile. Je ne parle pas d’une surveillance téléphonique illégale, d’un cambriolage nocturne ou d’une filature avec le col de l’imperméable relevé, non, je parle d’une petite manip' de papier. Explications.

  • «D’argent et de sang»: un livre et un chat sur Mediapart le 10 septembre, de 11h à midi

    Billet de blog

    Après les enquêtes de Mediapart entamées à l’automne 2015 sur “la mafia du CO2”, j’ai voulu consacrer à cette histoire devenue pour moi une obsession un livre, «D’argent et de sang», publié aujourd'hui aux éditions du Seuil.

  • Rendre public

    Billet de blog

    La revue Médium, dirigée par Régis Debray, a souhaité m'interroger sur les enjeux — et les risques — de la « transparence ». Voici le résultat de notre entretien publié dans le numéro de la revue actuellement en kiosques (Nouveaux pouvoirs, nouvelles servitudes) et que je reproduis avec l'aimable autorisation de sa direction. Où il est question de journalisme et de secret.