J'ai été successivement reporter au Parisien (1989-1998), à France Soir (1998-1999), à L'Express (1999-2000), au Monde (2000-2006) puis rédacteur en chef adjoint à L'Équipe magazine, chargé de l'investigation, et enfin, depuis le 1er janvier 2008, journaliste au sein du pool « enquêtes », de Mediapart. J'ai déjà publié deux livres : "Le procès du Tour" (éditions Denoël, 2000) et "le Juge" (éditions Privé, 2007).
Après avoir décidé de se séparer de Patrice Clerc, président de la société organisatrice du Tour de France, le groupe Amaury devrait décider d'en confier la direction à Jean-Etienne Amaury, 30 ans, le fils de Philippe et Marie-Odile Amaury, actuelle PDG du groupe.
Alors que le procureur de Paris met la dernière main à son réquisitoire définitif, l'un des principaux protagonistes de l'affaire Clearstream, Jean-Louis Gergorin, auteur des fameuses lettres anonymes qui déclenchèrent le scandale, vient de redemander un non-lieu. Pour appuyer leur démarche, les avocats du «corbeau» produisent de nouveaux éléments que révèle Mediapart.
Après avoir mis en examen trois anciens dirigeants de la chaîne cryptée, qui auraient bénéficié de contrats antidatés, le juge Henri Pons a achevé son enquête sur l'affaire des "parachutes dorés" de Canal+ et transmis le dossier au procureur de Paris. Au total, cinq personnes, dont l'ancien PDG de la chaîne, Pierre Lescure, sont menacées d'un renvoi devant le tribunal correctionnel.
L'étau se resserre autour de l'une des principales animatrices du parti de Nicolas Sarkozy. De nouveaux témoignages renforcent aujourd'hui les soupçons de financement occulte visant l'actuelle porte-parole de l'UMP, Chantal Brunel, députée de Seine-et-Marne. Elle aurait bénéficié, en 2000, de fonds «collectés» par son mari, Denys Brunel, à l'époque où il dirigeait le groupe Monoprix, par l'intermédiaire d'un jeu de fausse facturation qui rappelle les affaires politico-judiciaires des années 1980 et 90.
Depuis que le groupe Amaury (propriétaire du Parisien, de L'Equipe et du Tour de France notamment) a décidé de négocier directement l'avenir du Tour avec les instances sportives internationales, le sort de Patrice Clerc, patron de la filiale Amaury sport organisation (ASO), jusqu'alors en charge du dossier, est scellé. Il pourrait être licencié. Cette éviction programmée expliquerait le retour annoncé de Lance Armstrong à la compétition. Décryptage.
Le financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, l'attentat de Karachi en 2002, l'aide au clan Pinochet au Chili, l'espionnage de magistrats et d'hommes politiques, l'affaire des frégates de Taiwan... Les juges Françoise Desset et Jean-Christophe Hullin, qui enquêtent sur un dossier de corruption dans le milieu de l'armement français, découvrent de nombreux éléments pouvant déboucher non pas sur une mais plusieurs affaires d'Etat. Déjà apparaissent les noms de plusieurs hommes politiques de haut rang: Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux, Edouard Balladur, Charles Millon... Nos révélations.
Bernard da Costa, ancien dirigeant de l'un des leaders mondiaux de l'économie parapétrolière, Acergy, lève un coin de voile sur les «dérives» comptables de la finance internationale. Il affirme avoir été licencié d'Acergy après s'être refusé à «falsifier» des comptes pour ne pas cautionner un «système de fraude fiscale massive». Le géant Acergy est sous le coup d'un contrôle fiscal en France qui pourrait lui coûter entre 100 et 200 millions d'euros. Enquête.
L'horizon judiciaire de l'homme fort du tennis français vient brusquement de s'obscurcir. Depuis février 2005, la justice enquête sur Christian Bîmes, l'actuel président de la Fédération française de tennis (FFT) et du tournoi de Roland-Garros. Il devra finalement comparaître dans les prochains mois devant le tribunal correctionnel de Paris pour «prise illégale d'intérêts» et «abus de confiance».
Le parquet de Paris a déclaré, le 6 août à l'AFP, avoir requis un non-lieu général dans l'affaire des frégates de Taïwan. Confirmant les informations publiées dès le 26 juin par Mediapart, le réquisitoire définitif signé par le procureur Jean-Claude Marin a été signé le 22 juillet. Il préconise un non-lieu dans les deux volets de cette affaire hors-norme, aux implications politiques, diplomatiques et financières majeures, où une vente de navires avait donné lieu au versement de 600 millions de dollars de commissions.
Dernier volet de notre série sur l'un des plus importants scandales financiers français, l'affaire de l'UIMM. Aujourd'hui, Mediapart s'intéresse à ce que savait exactement le Medef, et plus particulièrement sa présidente, Laurence Parisot, du système des enveloppes en espèces généreusement distribuées par l'UIMM. Plusieurs témoignages, dont l'audition par la police de la «patronne des patrons», apportent quelques éléments de réponse...
Quatrième volet de notre série sur l'un des plus importants scandales financiers français, l'affaire de l'UIMM. Mediapart remonte aujourd'hui la piste d'un éventuel financement occulte de la vie politique avec l'argent de la "caisse noire" de la fédération patronale, la plus importante du pays.
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Troisième volet de notre série sur l'un des plus importants scandales financiers de ces dernières années, l'affaire de l'UIMM. Ou comment, pendant des décennies, la plus puissante fédération patronale du pays a rémunéré ses «fidèles serviteurs» en leur remettant, en guise de primes, des enveloppes bourrées d'argent liquide, au mépris du fisc et sans le moindre contrôle.