J'ai été successivement reporter au Parisien (1989-1998), à France Soir (1998-1999), à L'Express (1999-2000), au Monde (2000-2006) puis rédacteur en chef adjoint à L'Équipe magazine, chargé de l'investigation, et enfin, depuis le 1er janvier 2008, journaliste au sein du pool « enquêtes », de Mediapart. J'ai déjà publié deux livres : "Le procès du Tour" (éditions Denoël, 2000) et "le Juge" (éditions Privé, 2007).
Jusqu'ici lâché par tout le monde ou presque, Yves Bertrand, l'ancien directeur central des renseignements généraux (de 1992 à 2004), qui a assigné en diffamation l'hebdomadaire Le Point après la publication d'extraits de ses carnets personnels, vient de recevoir des témoignages de soutien prestigieux. Deux ex-ministres de l'intérieur, Pierre Joxe et Jean-Louis Debré – aujourd'hui président du conseil constitutionnel –, mais aussi deux anciens hauts fonctionnaires ainsi qu'un journaliste ont pris la plume en sa faveur, comme le révèle Mediapart.
Nouveau rebondissement dans l'affaire Alègre: Karl Zéro a été mis en examen par lettre recommandée pour «sortie irrégulière de correspondance» le 28 janvier par la juge d'instruction Jeanne Duyé, qui avait pourtant décidé de lui accorder le statut de témoin assisté le 19 décembre 2008. La juge a été contrainte de suivre l'avis de la cour d'appel de Paris, qui elle avait demandé la mise en examen de Karl Zéro. Les avocats de l'animateur, qui dénoncent une décision «aberrante», vont déposer une requête en nullité. Nous republions une version réactualisée de notre article du 15 janvier.
Au moins une bonne nouvelle en ce début d'année réfrigérant de tous les points de vue : Bruce Springsteen sort son 24e album, Working On A Dream, dont Mediapart vous propose de découvrir, en avant-première, deux chansons sous forme de clips vidéo. Pas de doute, le «Boss» est de retour!
L'affaire dite des «carnets secrets» d'Yves Bertrand, ancien patron des RG (1992-2004), entre dans sa phase judiciaire. Le parquet de Paris a ouvert, vendredi 19 décembre, deux enquêtes préliminaires. Ces calepins contiennent des annotations relatives, notamment, à la vie privée de personnalités, parmi lesquelles Nicolas Sarkozy, dont la plainte pour «dénonciation calomnieuse» est à l'origine de l'enquête. Selon nos informations, deux autres plaignants se sont manifestés in extremis, dont Jean-Marie Le Pen.
Le Trabendo sera le théâtre d'un petit événement, mercredi 17 décembre (20 heures), avec le retour à Paris en concert de l'ancien complice de Joe Strummer au sein du Clash, Mick Jones. Ce dernier débarque avec son groupe, Carbon/Silicon, fondé avec un autre vétéran du punk, Tony James, et qui vient de sortir son premier album, The Last Post. Présents dans la capitale en novembre pour une journée de «promo», Mick Jones et Tony James avaient accepté d'être filmés par Mediapart.
La juge Xavière Simeoni a mis en examen la semaine dernière pour «délit d'initié» Olivier Andriès qui aurait, en tant qu'ancien vice-président d'Airbus, bénéficié d'informations privilégiées sur les retards des programmes de l'A 380 et de l'A 350. C'est le cinquième ancien dirigeant d'Airbus ou d'EADS à être poursuivi dans cette affaire. M. Andriès fait partie de la «liste des 17» épinglés par l'Autorité des marchés financiers (AMF) pour avoir vendu des actions – pour plus de 600.000 euros – après avoir bénéficié d'informations.
Un CD live, un DVD et un livre. Et voilà comment The Clash, un quart de siècle après sa séparation et près de six ans après la mort de son génial chanteur, Joe Strummer, refait surface. L'occasion de (re)découvrir ce groupe majeur qui, apparu dans la furia punk, révolutionna le rock'n'roll – et même un peu plus que cela.
Dans une déclaration adressée à Mediapart, le patron de Taser France, Antoine Di Zazzo, indique qu'il ne fera pas appel de la décision du tribunal qui l'avait débouté de son action en diffamation contre Olivier Besancenot. M. Di Zazzo, par ailleurs mis en examen pour avoir fait espionner le leader d'extrême gauche, coupable d'avoir dénoncé la dangerosité du pistolet électrique, estime que la justice lui a donné raison sur le fond. Lire aussi:
Enquête sur la société Taser et le système Di Zazzo, un reportage multimédia de David Dufresne.
Selon les informations recueillies par Mediapart, la justice n'entend pas donner suite aux dernières «révélations» d'Imad Lahoud, accusé d'avoir falsifié les listings des comptes bancaires Clearstream. L'informaticien vient de raconter au Point qu'il y avait ajouté le nom de Nicolas Sarkozy à la demande de l'ex-patron des RG, Yves Bertrand. A force de mensonges, depuis 2003 et le début de l'affaire, Imad Lahoud a perdu toute crédibilité.
La publication des calepins sur lesquels l'ancien patron des renseignements généraux, Yves Bertrand, notait rumeurs et ragots portant sur la probité ou la vie intime de diverses personnalités suscite depuis plusieurs semaines une vague d'indignation. Cette affaire témoigne surtout, de la part de la presse comme de la classe politique, en premier lieu de Nicolas Sarkozy, d'une incroyable tartufferie et d'une mauvaise foi de première classe. Parti pris.
DOCUMENT. Mediapart révèle le contenu du dossier judiciaire de l'affaire des sabotages visant la SNCF. Le rapport de synthèse de la sous-direction antiterroriste – dont Mediapart publie le contenu en intégralité – évoque le démantèlement d'«une structure clandestine anarcho-autonome se livrant à des opérations de déstabilisation de l'Etat». Au cours de leur garde à vue, les neuf personnes mises en examen se sont expliquées sur leur engagement politique, tout en contestant être responsables des dégradations visant notamment les TGV.
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Anarcho-autonomes: les vérités d'Eric Hazan
Le fantasme du réseau, la réalité des écrits
Sabotages SNCF: entre violence et élucubrations
Mediapart publie en exclusivité l'intégralité de l'ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel de Paris des cinq personnes mises en examen dans l'affaire Clearstream. Les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons se montrent particulièrement sévères à l'endroit de Dominique de Villepin, dont ils stigmatisent notamment «la participation délibérée à un processus frauduleux» et la «mauvaise foi», et qui aurait cherché à nuire à son grand rival, Nicolas Sarkozy. L'avocat de l'ancien premier ministre dénonce «un monument de partialité et d'aveuglement». Lisez au format PDF l'ordonnance de renvoi.