J'ai été successivement reporter au Parisien (1989-1998), à France Soir (1998-1999), à L'Express (1999-2000), au Monde (2000-2006) puis rédacteur en chef adjoint à L'Équipe magazine, chargé de l'investigation, et enfin, depuis le 1er janvier 2008, journaliste au sein du pool « enquêtes », de Mediapart. J'ai déjà publié deux livres : "Le procès du Tour" (éditions Denoël, 2000) et "le Juge" (éditions Privé, 2007).
Dominique de Villepin s'est expliqué une dernière fois, le 31 janvier, devant les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons, qui s'apprêtent à clore l'affaire Clearstream. A travers les réponses de l'ancien premier ministre perce l'agacement d'un homme qui continue de clamer qu'il n'est pas impliqué dans la manipulation d'Etat mise au jour par l'enquête.
Dans un rapport de synthèse définitif, les policiers affirment que Dominique de Villepin a voulu « empêcher Nicolas Sarkozy d'accéder à la présidence de l'UMP en misant sur les délais qu'il faudra(it) à la justice pour démontrer que la mise en cause de Nicolas Sarkozy à travers les listings Clearstream n'était pas fondée ». Cette argumentation très politique pourrait, paradoxalement, favoriser la défense de l'ancien premier ministre. DOCUMENT. La réponse de Dominique de Villepin : « des partis pris et des procès d’intention »
A la demande du parquet de Paris, les policiers vont convoquer Cécilia Ciganer-Albeniz. Le témoignage de l'ex-femme du président de la République pourrait permettre de résoudre l'affaire du "vrai-faux" SMS, et dénouer un étonnant imbroglio juridique.
L'enquête sur les conditions dans lesquelles l'ex-animateur de Canal + avait lu à l'antenne une lettre du tueur en série s'était soldée par un non-lieu. Mais la chambre de l'instruction vient de désavouer la juge chargée du dossier à qui elle demande de rouvrir sa procédure et de poursuivre le journaliste.
Le parquet de Paris vient de classer sans suite l’enquête préliminaire visant une éventuelle tentative d'extorsion de fonds dont se serait rendu coupable Bernard Laporte, qui n’était pas encore secrétaire d'État aux sports.
Le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, a finalement classé sans suite vendredi soir l'affaire du SMS prétendument envoyé par Nicola Sarkozy à son ex-femme Cécilia. Un épilogue qui arrange tout le monde...
Quand un notable s'accapare de force la magnifique propriété d'un couple richissime, une tour génoise du XVIIe siècle plantée au sud de l'île, cela donne la dernière histoire corse. Le parquet d'Ajaccio, qui ne goûte guère la plaisanterie, a ouvert une enquête préliminaire, pendant que les protagonistes échangent des noms d'oiseaux.
Visé par une enquête judiciaire, le cercle Concorde, qui aurait été utilisé par le milieu pour blanchir des fonds illicites, ne rouvrira pas. Le tribunal de commerce devrait maintenant placer l'établissement de jeux en liquidation judiciaire.
La mise en examen pour « corruption passive » de Patrick Moigne, commissaire de la police financière soupçonné d'avoir vendu des informations à un ancien de la PJ reconverti dans les enquêtes privées, met en lumière le rôle joué par certaines officines. Le dossier est d'autant plus sensible que le nom de Total est cité, comme celui de l'ancien «super-gendarme», Philippe Legorjus.
Mediapart publie le contenu du courrier envoyé aujourd'hui par l'avocat de Nicolas Sarkozy au procureur de Paris dans l'affaire du SMS. Le chef de l'Etat indique retirer sa plainte contre le journaliste du Nouvel Observateur, après que son épouse Carla Bruni a reçu des excuses de l'auteur de l'article.
Imed et Moaz Trabelsi, neveux par alliance du chef de l’Etat tunisien, sont sous le coup de mandats d'arrêt internationaux, soupçonnés par un juge d’Ajaccio d’être les commanditaires d’une série de vols de yachts. Révélations sur une affaire d’Etat suivie de très près par Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, du fait de ses lourdes implications diplomatiques et... amicales.
Jérôme Kerviel, l'homme qui a fait perdre 4,9 milliards d'euros à la Société générale, a été remis en liberté mardi 18 mars au matin. La cour d'appel de Paris a jugé qu'il n'y avait pas lieu de détenir plus longuement le trader, compte tenu de l'absence de complicité et l'avancée de l'enquête. Le Parquet général réclamait au contraire son maintien en prison. Nous publions l'intégralité de son réquisitoire, qui témoigne de l'avancement de l'enquête.