Cette fois, l'affaire du SMS qu'aurait envoyé Nicolas Sarkozy à son ex-femme Cécilia Ciganer-Albeniz (« Si tu reviens, j'annule tout »), juste avant son remariage avec Carla Bruni, est bel et bien terminée. Sur le plan judiciaire en tout cas. Selon nos informations, vendredi 21 mars au soir, juste avant le week-end pascal, le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, a classé sans suite ce dossier devenu, au fil des semaines, une affaire d'Etat. La décision du procureur apparaît assez logique.
C'est en fait Carla Bruni qui a provoqué cet épilogue inattendu. Dans une lettre publiée mercredi 19 mars après-midi par Le Monde, la nouvelle épouse du chef de l'Etat affirmait : « Désormais l'affaire du faux SMS est close; mon mari vient de retirer sa plainte contre Le Nouvel Observateur après réception de la lettre d'excuses qu'Airy Routier m'a adressée ». Dans cette tribune, intitulée « Halte à la calomnie », Carla Bruni s'en prenait en termes très durs au journaliste de l'hebdomadaire, qui avait publié sur son site internet le contenu du prétendu SMS. Un message que Nicolas Sarkozy nie avoir envoyé, ce que son ex-femme a confirmé devant les policiers. Quant au journaliste, il a reconnu devant les enquêteurs n'avoir jamais vu ce fameux SMS.
L'initiative de la première dame de France aurait pris de court Nicolas Sarkozy lui-même, qui ne souhaitait pas retirer sa plainte. Et pour cause : si le rédacteur en chef du Nouvel Obs a bien envoyé une lettre d'excuses à Carla Bruni, il n'a en aucun cas reconnu avoir commis une erreur ou une faute. Mercredi, Airy Routier avait d'ailleurs précisé qu'il maintenait ses informations, et que le SMS en question avait bien existé. Toujours est-il que mercredi après-midi, l'avocat du chef de l'Etat, Me Thierry Herzog, n'eut d'autre choix que de remettre au procureur de Paris un courrier de désistement. « Suite à la lettre d'excuses de Monsieur Airy Routier (...), Monsieur Nicolas Sarkozy me charge de vous indiquer qu'il n'entend plus maintenir sa plainte », indiquait la lettre.
Le retrait de la plainte de Nicolas Sarkozy a achevé de convaincre le procureur, qui s'est accordé 48 heures de réflexion avant de prendre sa décision, de classer sans suite l'enquête préliminaire qu'il avait ouverte après la parution de l'article sur le site du Nouvel Obs, le 12 février.
Le parquet de Paris a classé sans suite l'affaire du SMS
Le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, a finalement classé sans suite vendredi soir l'affaire du SMS prétendument envoyé par Nicola Sarkozy à son ex-femme Cécilia. Un épilogue qui arrange tout le monde...
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