J'ai été successivement reporter au Parisien (1989-1998), à France Soir (1998-1999), à L'Express (1999-2000), au Monde (2000-2006) puis rédacteur en chef adjoint à L'Équipe magazine, chargé de l'investigation, et enfin, depuis le 1er janvier 2008, journaliste au sein du pool « enquêtes », de Mediapart. J'ai déjà publié deux livres : "Le procès du Tour" (éditions Denoël, 2000) et "le Juge" (éditions Privé, 2007).
Le 28 mai, le juge du pôle financier parisien, Jean-Marie d'Huy, a recueilli la déposition d'Edouard Meldonian. Cet homme d'affaires, notamment mis en examen pour «corruption» et «blanchiment», assure avoir versé en 2000 des fonds occultes à l'ancien directeur général du groupe Monoprix, Denys Brunel. L'argent liquide aurait servi à financer les activités politiques de son épouse, l'actuelle porte-parole de l'UMP et députée de Seine-et-Marne, Chantal Brunel. Lire également notre entretien avec Edouard Meldonian: «Il m'a dit que sa femme avait besoin d'argent.»
Mis en examen pour «corruption active», «faux et usage de faux», «complicité et recel d'abus de biens sociaux» et «blanchiment», Edouard Meldonian, 60 ans, détaille dans un entretien accordé à Mediapart ses accusations contre l'ancien patron de Monoprix, Denys Brunel, et sa femme, la députée de Seine-et-Marne et porte-parole de l'UMP, Chantal Brunel.
Depuis plus de six mois, le juge d'instruction parisien Jacques Gazeaux enquête dans la plus grande discrétion sur d'éventuelles manipulations financières, réalisées entre 2003 et 2005 par une filiale du groupe Bolloré, lequel est soupçonné d'avoir faussé la concurrence dans le très juteux marché de la gestion des ports africains. Révélations.
Plus de vingt ans après les faits, le juge Jean-Marie d'Huy a ranimé la procédure portant sur l'acquisition du siège du Parti républicain (PR), en 1986, qui aurait fait l'objet d'un montage financier suspect. Une affaire à la fois très ancienne et très actuelle où l'on retrouve une figure de la promotion immobilière qui fit beaucoup parler d'elle, Christian Pellerin.
L'affaire des «para chutes dorés» de Canal+ vient d'être relancée... huit ans après les faits. Pierre Lescure, l'ancien président de la chaîne cryptée, a été mis en examen pour «faux et usage de faux», le 26 mai, par le juge financier Henri Pons. Il lui est reproché d'avoir autorisé, en 2000, le versement de quelque 60 millions d'euros d'indemnités de départ à plusieurs dirigeants de l'entreprise, un mois avant la fusion avec Vivendi.
En 2004, deux avions Sukhoï bombardent une base militaire française à Bouaké, en Côte d'Ivoire, tuant neuf soldats et un civil américain. Qui a donné l'ordre? En refusant de déclassifier le rapport de l'ancien ambassadeur de France en Côte d'Ivoire, le gouvernement relance les questions sur l'attitude de l'Etat français. Mediapart révèle les dépositions du général Henri Poncet et explore les questions clés de ce dossier. Lire également les explications de Dominique de Villepin et un entretien avec un avocat des familles de soldats: "Michèle Alliot-Marie doit être entendue".
Avocat pugnace et atypique, Me Jean Balan défend une vingtaine de familles de victimes du bombardement de Bouaké. Candidat à l'élection au bâtonnat de Paris, qui se déroule cette année, il annonce à Mediapart son intention de demander l'audition de Michèle Alliot-Marie.
Interrogé le 7 février comme témoin en tant qu'ancien ministre de l'intérieur, Dominique de Villepin a affirmé à la juge Michon qu'il n'avait été «ni informé, ni saisi» de l'affaire du bombardement de Bouaké en novembre 2004.
Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour « contrefaçon » et «mise à disposition d’un logiciel destiné au téléchargement illégal d’un film » après une plainte de Pathé, qui distribue le film de Dany Boon.
Les juges d'instruction Jean-Marie d'Huy et Henri Pons viennent de demander au parquet d'exhumer ses archives sur Clearstream, comme l'avait demandé le procureur de Paris la semaine dernière. Il s'agit en particulier des notes rédigées en 2001 par les services du procureur, à l'occasion de la publication d'un ouvrage controversé de l'ex-journaliste Denis Robert, Révélation$. La procédure sur cette manipulation d'Etat, qui avait été clôturée le 22 février, est donc rouverte.
Yves Barbier de la Serre a été interrogé en qualité de témoin assisté lundi 9 juin dans l'affaire de la caisse noire d'Alstom. Un ancien consultant du groupe avait été mis en examen la semaine dernière.
Rebondissement dans l'enquête judiciaire sur la «caisse noire» suisse du groupe Alstom : un ancien consultant du groupe de transports vient d'être mis en examen tandis que l'ex-secrétaire général du groupe est convoqué comme témoin assisté ce lundi 9 juin. En jeu: la mise en place de circuits financiers complexes en Suisse pour faciliter les paiements de commissions et pots-de-vin.