Fabrice Lhomme

 J'ai été successivement reporter au Parisien (1989-1998), à France Soir (1998-1999), à L'Express (1999-2000), au Monde (2000-2006) puis rédacteur en chef adjoint à L'Équipe magazine, chargé de l'investigation, et enfin, depuis le 1er janvier 2008, journaliste au sein du pool « enquêtes », de Mediapart. J'ai déjà publié deux livres : "Le procès du Tour" (éditions Denoël, 2000) et "le Juge" (éditions Privé, 2007).

Tous ses articles

  • Le CCE de la SNCF au centre d’une enquête pour escroquerie

    France — Enquête

    Le parquet de Paris vient d'ouvrir une information judiciaire sur des malversations au sein du Comité central d'entreprise de la SNCF, contrôlé par la CGT. Le préjudice est évalué à plus de 250.000 euros.

  • Paris protège-t-il un militaire congolais accusé de crimes contre l'humanité?

    International — Enquête

    Un haut gradé de l'armée congolaise, recherché pour crimes contre l'humanité, aurait séjourné en Seine-et-Marne sans que les autorités françaises exécutent le mandat d'arrêt qui pèse sur lui.

  • L’Élysée et la rumeur : le patron du contre-espionnage confirme l’existence d’une enquête

    France

    L'affaire des rumeurs visant le couple présidentiel, qui a pris en quelques jours les atours d'une affaire d'Etat que plus personne ne semble vraiment maîtriser, n'en finit pas d'agiter les milieux politiques, journalistiques et même policiers. Le patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini, a confirmé à Mediapart, mercredi 7 avril, que ses services ont bien «mené une enquête pour déterminer l'origine des rumeurs qui se sont propagées sur Internet concernant la vie privée de Nicolas Sarkozy et celle de Carla Bruni».

  • Ventes d’armes: le chantage qui a fait trembler l’Etat

    France

    Un ancien agent des services secrets a reconnudevant un juge de Nanterre avoir participé au piratage informatique del'un des hommes-clés de l'armement français qui menaçait l'Etat de faire éclaterune affaire de corruption liée aux ventes d'armes. En cause: plusieursgrands contrats comme celui des frégates de Taiwan ou des sous-marins Agosta,vendus au Pakistan (photo), déjà au cœur de l'affaire de l'attentat de Karachi.

  • Fin de l'affaire d'espionnage informatique visant Greenpeace

    France

    Le juge de Nanterre Thomas Cassuto a clôturé, le 19 février, son enquête sur unevaste affaire d'espionnage informatique mettant en cause, notamment, EDF (commel'avait révélé Mediapart en mars 2009), Vivendi ou le cycliste américain FloydLandis.

  • Vivendi: les dessous d'un scandale d'espionnage

    France — Enquête

    Piratage informatique, infiltration humaine, enquêtes sur la vie privée... Les investigations de la justice sur l’espionnage dont a notamment été victime l’avocat Frédérik-Karel Canoy, ancien défenseur des petits porteurs du groupe Vivendi, révèlent de nouveaux secrets. Le juge Thomas Cassuto focalise désormais son enquête sur l’une des principales sociétés d’intelligence économique française, Atlantic Intelligence, officine créée par l’ancien patron du GIGN Philippe Legorjus.

  • Tahiti: que reste-t-il du système Flosse?

    France — Note de veille

    Une plongée dans les eaux troubles de la politique polynésienne avec, dans le rôle principal l'incontournable Gaston Flosse.Tahiti: enquête sur une arrière-cour de la RépubliqueL’affaire qui a fait tomber Gaston FlosseLe procureur de Tahiti et le système Flosse : «Moi, je suis payé pour leur rentrer dans le chou»Des opposants sous la surveillance des barbouzes du SEDAlex du Prel, un journaliste d'investigation sous les cocotiers «JPK», un fantôme bien encombrant

  • «JPK», un fantôme bien encombrant

    France — Enquête

    Sixième et ultime épisode de la saga des années Flosse à Tahiti, l'affaire de la disparition, en 1997, de l'ancien journaliste Jean-Pascal Couraud, dit «JPK». Suicide, accident, assassinat? Près de douze ans après les faits, toutes les hypothèses restent envisageables. La justice, qui multiplie les investigations comme si elle voulait faire oublier des années d'indifférence, semble privilégier la piste menant au groupement d'intervention et de protection (GIP), la «milice» de Gaston Flosse, qui surveillait de près cet empêcheur de tourner en rond. Mais les preuves manquent...

  • Alex du Prel, un journaliste d'investigation sous les cocotiers

    France

    Pour le cinquième volet de notre série sur les années Flosse à Tahiti, un petit détour par Moorea. C'est au cœur de cette île paradisiaque qu'Alex du Prel, journaliste pour le moins atypique, publie chaque mois Tahiti-Pacifique Magazine, un hebdomadaire insolent qui a dénoncé de nombreuses dérives du “système Flosse”.

  • Des opposants sous la surveillance des barbouzes du SED

    France

    Le quatrième volet de notre série porte sur les dérives du Service d’enquête et de documentation (SED). C'est un service de renseignement de l'ex-homme fort du pays, Gaston Flosse. Ses missions consistaient à espionner les journalistes indociles ou des adversaires politiques du “Vieux Lion”. Il était dirigé par deux anciens de la DGSE, les services français.

  • Le procureur de Tahiti et le système Flosse : «Moi, je suis payé pour leur rentrer dans le chou»

    France

    Entretien avec José Thorel, le procureur de Tahiti nommé à l'été 2009. Le magistrat assure que le système en vigueur dans l'île «s’apparente à celui d’une République bananière» et ne cache pas sa volonté d'en finir avec le «système Flosse». «Il y a eu de sa part un enrichissement indéniable», dit-il à propos du vieux sénateur avant de reconnaître être là «pour leur rentrer dans le chou»

  • L’affaire qui a fait tomber Gaston Flosse

    France

    Zoom sur l'affaire qui a fait plonger l'ancien président du Territoire. Gaston Flosse est mis en examen pour corruption pour avoir touché, pendant une dizaine d'années, des enveloppes d'un montant total estimé à 1,3 million d'euros. Ces fonds provenaient de l'homme d'affaires Hubert Haddad, qui a bien du mal à se remettre des mois passés en détention dans «l'enfer de Nuutania», le pire établissement pénitentiaire de la République. M. Haddad dit avoir «servi d’appât pour faire tomber Flosse». Il est convaincu qu'à travers le vieux sénateur, «c'est Chirac qui est visé».