J'ai été successivement reporter au Parisien (1989-1998), à France Soir (1998-1999), à L'Express (1999-2000), au Monde (2000-2006) puis rédacteur en chef adjoint à L'Équipe magazine, chargé de l'investigation, et enfin, depuis le 1er janvier 2008, journaliste au sein du pool « enquêtes », de Mediapart. J'ai déjà publié deux livres : "Le procès du Tour" (éditions Denoël, 2000) et "le Juge" (éditions Privé, 2007).
Mediapart publie la retranscription intégrale de la déposition de l'ancien patron de la direction général des services extérieurs (DGSE), Jacques Dewatre, 74 ans, interrogé en qualité de témoin par le juge Renaud Van Ruymbeke le 7 décembre 2010.
Edouard Balladur a, pour sa campagne de 1995, pulvérisé le plafond légal des dépenses. S'il n'avait pas été sauvé par le Conseil constitutionnel, contre l'avis des rapporteurs, l'ancien premier ministre aurait dû renoncer à 30 millions d'aides publiques et rembourser à l'Etat 7 millions de francs. Révélations.
Déjà mis en cause pour un apport en argent liquide sur son compte de campagne présidentielle en 1995, Edouard Balladur a été épinglé en 2007 pour des faits similaires au sein de son Association pour la réforme. La présence de près de 100.000 euros en espèces dans un coffre-fort, dénoncée au parquet de Paris, avait provoqué une enquête judiciaire, finalement classée sans suite. Révélations.
Avec l'annonce de la réconciliation de l'héritière de L'Oréal et de sa fille, le volet familial de l'affaire Bettencourt se referme. Son versant politique, lui, demeure, entre soupçons de financement politique occulte, fraude fiscale, trafic d'influence... Explications.
Des documents confidentiels placent l'Elysée au cœur du volet financier de l'affaire Karachi. Après son élection à la présidence, Nicolas Sarkozy a été destinataire de la copie d'une facture de 8 millions d'euros, prix d'un «chantage d'Etat» sur fond de ventes d'armes. Un autre courrier adressé fin 2007 par un dirigeant de la DCN à François Pérol, alors en poste à l'Elysée, évoque l'affaire. La police a également récupéré des éléments sur les liens actuels entre Claude Guéant et Brice Hortefeux et l'homme d'affaires Ziad Takieddine.
Mediapart publie l'audition de François Léotard devant la mission d'information parlementaire sur l'affaire Karachi. Selon l'ancien ministre de la défense, l'attentat serait «une vengeance de personnes n'ayant pas touché leur part de commissions». Alors directeur du cabinet d'Edouard Balladur, Nicolas Bazire juge l'hypothèse «peu probable».
Rapporteur (PS) de la mission d'information parlementaire sur l'attentat de Karachi, Bernard Cazeneuve a été interrogé comme témoin le 2 novembre par le juge Renaud Van Ruymbeke. Le député et maire de Cherbourg a accusé le pouvoir d'avoir « fait obstacle » à ses investigations.
«Je n'ai pas été alerté ni avant ni après l'attentat par des éléments constituant une menace précise contre la France», a assuré l'ancien secrétaire général de l'Elysée au juge Marc Trévidic, en charge du volet terroriste de l'affaire Karachi. Mediapart publie les principaux extraits de son audition, recueillie le 30 octobre.
Le juge Van Ruymbeke, en charge du volet financier de l'affaire Karachi, vient de demander au parquet de Paris d'étendre sa saisine. Il souhaite enquêter également sur le contrat Sawari II (la vente de frégates à l'Arabie saoudite en 1994). Dans sa ligne de mire, d'éventuelles rétrocommissions destinées à financer la campagne d'Edouard Balladur en 1995. Révélations.
Dominique de Villepin a été interrogé comme témoin, jeudi, par le juge Renaud Van Ruymbeke, en charge du volet financier de l'affaire de Karachi. «Dès son investiture comme chef de l'Etat», l'attention de Jacques Chirac avait «été attirée par des responsables étrangers sur des pratiques anormales qui avaient pu se développer au cours des années précédentes. C'est avec ce seul objectif qu'il est intervenu. Il n'a jamais été question, à aucun moment, d'enquêter sur des financements politiques ou des personnes politiques», a-t-il expliqué.
Contrairement à ce qu'il a affirmé à Lisbonne, le 19 novembre, Nicolas Sarkozy a bien eu connaissance, en tant que ministre du budget entre 1993 et 1995, des aspects financiers du contrat des sous-marins de la DCN vendus au Pakistan, aujourd'hui au cœur du volet politico-financier de l'affaire de Karachi. Mediapart publie les documents.
Avant que le juge Marc Trévidic ne récupère l'affaire de Karachi en 2007, un premier magistrat, une star de l'antiterrorisme français, Jean-Louis Bruguière, avait mené l'enquête. Mediapart relève les sept pistes qu'il n'a pas voulu explorer.