J'ai été successivement reporter au Parisien (1989-1998), à France Soir (1998-1999), à L'Express (1999-2000), au Monde (2000-2006) puis rédacteur en chef adjoint à L'Équipe magazine, chargé de l'investigation, et enfin, depuis le 1er janvier 2008, journaliste au sein du pool « enquêtes », de Mediapart. J'ai déjà publié deux livres : "Le procès du Tour" (éditions Denoël, 2000) et "le Juge" (éditions Privé, 2007).
L'ancienne comptable des Bettencourt, Claire Thibout, a expliqué à la juge Isabelle Prévost-Desprez qu'on avait essayé d'acheter son silence. Elle assure notamment que François-Marie Banier avait promis de lui ouvrir un compte en Suisse.
Le président du Conseil constitutionnel a opposé une fin de non-recevoir à l'avocat des familles des victimes de l'attentat. Ce dernier souhaitait des explications sur la décision prise en 1995 par le conseil de valider les comptes de campagne d'Edouard Balladur alors que les rapporteurs avaient conclu à leur rejet.
Une note “confidentiel défense” de mars 1993 adressée à Matignon montre que le contrat des sous-marins Agosta au cœur de l'affaire de Karachi était considéré comme «risqué» et «déraisonnable» pour l'Etat. Le marché sera malgré tout signé en toute hâte en 1994 par le gouvernement Balladur, avec l'assentiment de deux ministres: François Léotard, à la défense, et Nicolas Sarkozy, au budget. Révélations.
Le juge qui enquête sur l'affaire de Karachi s'est vu refuser à deux reprises par Guy Teissier, président UMP de la commission de la défense, la communication de documents. Mediapart s'est procuré les courriers échangés. Ils donnent la mesure de la volonté du pouvoir d'empêcher cette enquête de progresser.
Contrairement à ce qu'il n'a de cesse d'affirmer, l'homme d'affaires Ziad Takieddine, réputé proche des réseaux balladuriens puis sarkozystes, a bien joué le rôle d'intermédiaire dans le contrat des sous-marins au cœur du volet politico-financier de l'affaire de Karachi. Mediapart publie les documents.
Son dictaphone est à l'origine d'une affaire d'Etat. L'ancien majordome, qui a déclenché l'affaire Bettencourt en enregistrant à leur insu les visiteurs de l'héritière de L'Oréal, s'est expliqué sur son geste, le 23 juillet, devant les policiers de la brigade financière. Révélations.
Rapporteur de la mission parlementaire sur l'attentat de Karachi, le député Bernard Cazeneuve (PS) réclame dans un entretien à Mediapart que le Conseil constitutionnel s'explique officiellement sur les comptes de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, en 1995.
Mediapart publie l'ordonnance du juge Renaud Van Ruymbeke qui a décidé d'enquêter sur les soupçons de corruption et les possibles financements occultes de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, en 1995.
Le général Philippe Rondot a révélé au juge Marc Trévidic avoir mené à Karachi, en juin 2002, juste après l'attentat qui a coûté la vie à onze Français, une mission de la DGSE et de la DST. Le juge n'en avait jamais été informé, malgré ses demandes au ministère de la défense.
Jean-Louis Nadal, procureur général de la Cour de cassation – plus haut responsable du parquet en France –, réclame la saisine d'un juge indépendant dans les différents volets de l'affaire Bettencourt impliquant Eric Woerth. Refus clair et net du procureur Philippe Courroye. C'est un événement judiciaire.
Mediapart publie trois rapports du contre-espionnage récemment déclassifiés, rédigés par le général Philippe Rondot, qui pointent la «lenteur perceptible» des services algériens dans l'affaire des moines de Tibéhirine et leur «tolérance relative» à l'égard d'un leader des Groupes islamiques armés, Djamel Zitouni, soupçonné d'être à l'origine du rapt des religieux français.
Cet article a été censuré
Par arrêt du 4 juillet 2013 de la cour d’appel de Versailles, nous avons été contraints de retirer de notre site tous les articles citant les enregistrements Bettencourt, sous peine de 10 000 euros par infraction constatée et par jour de retard. Nous avons contesté cette décision devant la cour de cassation.