J'ai été successivement reporter au Parisien (1989-1998), à France Soir (1998-1999), à L'Express (1999-2000), au Monde (2000-2006) puis rédacteur en chef adjoint à L'Équipe magazine, chargé de l'investigation, et enfin, depuis le 1er janvier 2008, journaliste au sein du pool « enquêtes », de Mediapart. J'ai déjà publié deux livres : "Le procès du Tour" (éditions Denoël, 2000) et "le Juge" (éditions Privé, 2007).
Le tribunal de Paris a rejeté, mardi 18 mai, la demande de Ziad Takieddine (photo), protagoniste de l'affaire de Karachi, qui souhaitait empêcher la publication du livre Le Contrat. L'ouvrage sera donc bien en librairie dès mercredi 19 mai.
Amr Haggag a été un témoin-clef des négociations menées en 1994 par les balladuriens pour décrocher les contrats d'armement Agosta (avec le Pakistan) et Sawari II (avec l'Arabie saoudite). Son témoignage exclusif conforte la piste des rétrocommissions qui auraient servi à financer la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995.
Un document signé de la ministre de l'économie atteste que Christine Lagarde a clairement fait obstruction au travail de la mission d'information parlementaire sur «les circonstances entourant l'attentat du 8 mai 2002 à Karachi».
Rapporteur de la mission d'information parlementaire portant sur les circonstances de l'attentat de Karachi, le député (PS) Bernard Cazeneuve a présenté dans une ambiance tendue ses conclusions ce mercredi 12 mai. Depuis l'automne 2009, il a vu son travail entravé par l'exécutif et l'UMP. Récit sur les dessous d'une mission impossible et version intégrale du rapport.
Le juge Trévidic a envoyé, le 5 mai, de nouvelles demandes de déclassification de documents. Il souhaite obtenir le contrat de vente des sous-marins au Pakistan, en 1994, ainsi que les notes du ministère de la défense et des services secrets portant sur les soupçons de rétrocommissions qui pourraient être de 50 millions de francs.
Dans Le Contrat (Karachi, l'affaire que Sarkozy voudrait oublier), livre à paraître le 19 mai, nos deux collaborateurs Fabrice Arfi et Fabrice Lhomme révèlent le rôle central joué entre 1993 et 1995 par Nicolas Sarkozy dans un marché d'armement sur lequel pèsent de lourds soupçons de corruption et de financement politique occulte. Par des témoignages et des documents inédits, ils prolongent les enquêtes publiées dans Mediapart.- Nicolas Sarkozy valide le plan de financement du contrat Agosta.- Il supervise, depuis Bercy, la création d'une société offshore au Luxembourg qui a servi à verser des commissions suspectes.- Il serait intervenu, six mois avant la présidentielle de 2007, pour que des affaires de corruption ne soient pas rendues publiques.- L'un des intermédiaires du contrat Agosta, Ziad Takieddine, se vante d'être «l'ami» de Nicolas Sarkozy.- M. Takieddine assure avoir été l'émissaire de la France dans la libération des infirmières bulgares. Ce que confirme Claude Guéant, le secrétaire général de l'Elysée.- L'ancien contrôleur général, Jean-Louis Porchier, fait des révélations sur le financement de la campagne présidentielle de 1995 d'Edouard Balladur.- Charles Pasqua, Charles Millon et Brice Hortefeux parlent.
Dans l'affaire de la «caisse noire» de l'UIMM, les policiers ont découvert que des femmes de ménage ou des employés de la fédération patronale avaient été payés au noir pendant des années. Le parquet a accordé un réquisitoire supplétif au juge Le Loire pour étendre son enquête à ces faits nouveaux.
Mediapart publie trois documents bancaires qui renforcent les interrogations sur le financement de la campagne présidentielle de 1995 d'Edouard Balladur, au cœur de soupçons de malversations apparus en marge de l'affaire de Karachi. L'ancien trésorier de M. Balladur réagit.
Soupçonné d'avoir financé de manière occulte la campagne électorale d'Edouard Balladur en 1995 en marge d'un contrat d'armement avec le Pakistan, l'intermédiaire libanais Ziad Takieddine (photo) a contesté devant le juge Trévidic avoir joué le moindre rôle dans cette affaire. Mais il a confirmé avoir été l'objet de la vindicte des chiraquiens. Nos révélations.
En maintenant son projet de réforme de la procédure pénale, qui prévoit la suppression du juge d'instruction, «le gouvernement va dans le mur», affirme à Mediapart, le juge Marc Trévidic (photo). Président de l'Association française des magistrats instructeurs, il détaille les régressions de cette réforme.
Charles Pasqua comparaît ce lundi devant la Cour de justice de la République. L'épilogue d'une série de déboires judiciaires que l'ancien ministre attribue au seul «acharnement» d'un magistrat, Philippe Courroye. Pasqua contre Courroye: histoire d'un duel entre deux hommes proches de... Sarkozy.