Journaliste. Diplômée de l'Institut pratique du journalisme (IPJ Paris-Dauphine), j'ai travaillé au Bondy blog et au Monde, entre autres. J'ai aussi écrit un livre, "Des voix derrière le voile" (Premier parallèle, 2015). J'ai rejoint Mediapart en 2015 pour traiter des questions d'éducation. Désormais je m'occupe des questions liées à la pauvreté. Vous pouvez m'écrire à faiza.zerouala@mediapart.fr
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’une est petite-fille de harkis, l’autre fille d’immigrés algériens. Elles explorent dans leurs œuvres l’histoire franco-algérienne et comblent les trous familiaux et collectifs, par-delà les fantômes et les traumas de la colonisation et de la guerre. Dialogue apaisant et apaisé entre les écrivaines Faïza Guène et Alice Zeniter.
La secrétaire d’État à l’éducation prioritaire Nathalie Elimas a annoncé le lancement d’une expérimentation pour réformer son pilotage et supprimer son zonage. Jean-Yves Rochex, spécialiste en sciences de l’éducation, voit dans ces mesures annoncées le risque d'une disparition de l’éducation prioritaire.
Après les révélations de Mediapart sur Avenir Lycéen, ce syndicat pro-Blanquer, le ministre de l’éducation nationale nie les faits. Les syndicats et organisations demandent au ministère de s’expliquer. Des députés insoumis et communistes réclament, de leur côté, une commission d’enquête parlementaire.
Dans sa version actuelle, le texte compte 57 articles et a été transmis au Conseil d’État pour avis. Il doit être présenté en conseil des ministres le 9 décembre. Voici ce qu’il veut changer.
Le projet de loi de programmation de la recherche, qui doit être voté définitivement mardi par les députés, crée un délit d’intrusion dans les universités, mesure qui suscite la protestation d’organisations étudiantes comme d’enseignants-chercheurs. Une manifestation est prévue mardi après-midi devant la Sorbonne.
Plusieurs syndicats d’enseignants appellent à la grève ce 10 novembre, pour améliorer les mesures sanitaires. Les enseignants de collèges sont déterminés à obtenir la mise en place de demi-groupes comme dans les lycées. Pour ce faire, les professeurs ont rédigé eux-mêmes des protocoles.
Mediapart donne la parole à ces agents de l’Éducation nationale chargés depuis 2014 de répondre aux « atteintes à la laïcité ». Eux estiment parvenir à démêler les tensions. Parfois sous pression. « D’un côté, ils ont conservé l’idée que les litiges doivent se gérer avec pédagogie ; de l’autre, ils sont incités à remplir des fiches de signalement », analyse Françoise Lorcerie (CNRS).
Le protocole sanitaire « renforcé » dévoilé cette semaine prévoit des demi-groupes uniquement au lycée. Le ministre refuse pour l’heure d’étendre cette solution. Alors qu’une « grève sanitaire » est annoncée le 10 novembre, des professeurs exercent déjà leur droit de retrait.
Éducation et enseignement supérieur — Note de veille
Ce fut, lundi 2 novembre, une rentrée particulière. Dans toutes les écoles de France, un hommage a été rendu à Samuel Paty, le professeur d’histoire-géographie assassiné à Conflans-Sainte-Honorine le 16 octobre. Les revirements autour du déroulement de cette célébration ont été mal compris par une communauté éducative qui doit également faire face à la pandémie de Covid.
Pourquoi l’arabe est-il une langue mal aimée en France ? Pourquoi n’est-il pas vu comme un atout et reste-t-il associé à une pléthore de préjugés négatifs ? Mediapart a interrogé le journaliste Nabil Wakim, auteur de L’Arabe pour tous : Pourquoi ma langue est taboue en France.
Des enseignants se souviennent pour Mediapart de leurs cours les plus délicats, sur la liberté d’expression, les guerres de religion ou la sexualité. Depuis la Seine-Saint-Denis ou le Tarn-et-Garonne, ils racontent dans le détail comment, face à des contestations, ils font classe. Plongée dans le cambouis pédagogique.
La décapitation de Samuel Paty crée l’émoi dans la communauté éducative. Si des difficultés existent avec certains élèves, « c’est très rare qu’on ne puisse pas enseigner », racontent toutefois les professeurs interrogés par Mediapart.
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Raconter son parcours quand on est transclasse, soit. Mais autant ne pas piétiner la sociologie au passage. Se livrer dans ces récits de vie sans rappeler le poids des déterminismes sociaux, politiser la question et interroger l’incapacité de notre système scolaire à être autre chose qu’une machine à reproduire les inégalités, cela n'a pas vraiment de sens.
Marine Le Pen n'a jamais été aussi proche des portes du pouvoir. Cet entre-deux-tours met nos nerfs à rudes épreuves et nous place dans un dilemme inconfortable. Mais l'urgence de lui barrer la route prime.
Hier soir, en sortant d'un restaurant, un ami me propose de me déposer en voiture pour continuer à discuter. Nous sommes quatre. Un écrivain, une actrice, un comédien et moi, journaliste. Nous sommes quatre Arabes. Je ne sais pas pourquoi je le précise mais peut-être que cette donnée a de l’importance pour la suite de l’histoire. Récit d'un contrôle policier ordinaire... pour des Arabes !
C’est une mesure symbolique. L’extension de la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux nés français, concept inflammable au possible, figure bien dans le projet de loi constitutionnelle de « protection de la Nation ». Mais, rassurons-nous, il ne s’agit que d’une mesure « symbolique » selon le terme employé par Manuel Valls.