Journaliste. Diplômée de l'Institut pratique du journalisme (IPJ Paris-Dauphine), j'ai travaillé au Bondy blog et au Monde, entre autres. J'ai aussi écrit un livre, "Des voix derrière le voile" (Premier parallèle, 2015). J'ai rejoint Mediapart en 2015 pour traiter des questions d'éducation. Désormais je m'occupe des questions liées à la pauvreté. Vous pouvez m'écrire à faiza.zerouala@mediapart.fr
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le ministre de l’éducation nationale a commencé à recevoir les syndicats d’enseignants pour les négociations sur la revalorisation de leur rémunération, promise pour compenser les pertes engendrées par la réforme des retraites. 500 millions d’euros sont prévus dès janvier 2021, mais des zones d’ombre demeurent sur les contreparties éventuelles.
Les enseignants sont très investis dans la lutte contre la réforme des retraites. Dans certaines écoles, ils organisent des cafés des parents pour expliquer le sens de leur grève et les points névralgiques du projet de loi. Ils espèrent être soutenus et pourquoi pas rejoints dans leur combat.
Un rapport de l’inspection générale diligenté après le suicide de la directrice d’école Christine Renon en septembre dédouane l’institution de la responsabilité du drame mais l’impute à une série de dysfonctionnements. Au même moment, le ministère publie les résultats d’une consultation laissant apparaître que les directeurs d’école se sentent submergés par leurs tâches administratives. Mais la rue de Grenelle réfute l’existence d'un malaise dans la profession.
En Île-de-France, des universités ont dû reporter ce lundi 6 janvier leurs partiels en raison des difficultés d’accès aux sites à la suite de la grève des transports. Des étudiants sans moyen de déplacement ont protesté contre le maintien des examens dans ces conditions. Dans le reste de l’Éducation nationale, les enseignants se questionnent sur la suite à donner au mouvement.
Extradé par la France, Mario Sandoval, ex-policier argentin sous la dictature militaire, est soupçonné d’avoir participé à plus de 500 faits de meurtre, séquestration et torture. La justice argentine l’accuse spécifiquement de la disparition d’un étudiant en 1976. Retour sur une histoire qui révèle la complexité de l’instruction des procès de la dictature et les failles entourant un parcours qui serait parvenu à taire en France un sinistre passé.
Depuis la rentrée, le nouveau baccalauréat version Blanquer est entré en vigueur en classe de première. Les élèves, en plus du tronc commun, ont dû choisir trois spécialités et vont passer en janvier les épreuves de contrôle continu. Problème : des inconnues multiples demeurent sur le contenu des examens. Enseignants et élèves restent dans le flou.
Depuis plusieurs jours, Jean-Michel Blanquer déploie des trésors de communication pour convaincre les organisations syndicales et les enseignants fortement mobilisés du bien-fondé de la future réforme des retraites. Sans succès, alors que se profile la troisième journée de mobilisation.
Des syndicats enseignants ont appelé à la mobilisation le 10 décembre, après le succès de la journée du 5, plus grande grève dans l’Éducation nationale depuis 2003. La profession craint que le projet de réforme du gouvernement ne la fragilise encore davantage.
Dans un quartier pauvre de Marseille, les élèves de l’école Ruffi ont classe dans des préfabriqués depuis dix-sept ans. Alors qu’une école flambant neuve doit ouvrir 300 mètres plus loin, la mairie a décidé qu’une majorité d’entre eux n’en profiterait pas, préférant accueillir des familles plus aisées, fraîchement arrivées. Reportage.
La première grosse journée de mobilisation contre la réforme des retraites est capitale, pour le gouvernement comme pour les syndicats. Les manifestations et les grèves, dans le public et dans le privé, seront-elles assez fortes pour perturber la marche de la réforme ? Chacun retient son souffle.
La dernière livraison de l’enquête PISA confirme le caractère inégalitaire du système scolaire français parmi tous les pays de l’OCDE même s'il ne s’est pas accentué. L’OCDE pointe le manque de mixité scolaire et recommande de travailler sur cette question.
Plusieurs collectifs de parents étaient réunis à l’occasion des troisièmes États généraux de l’éducation dans les quartiers populaires le samedi 30 novembre à Stains. Ces mères de famille dénoncent les inégalités subies dans les quartiers populaires en matière d’éducation et entendent faire changer les choses en s'impliquant sur le terrain.
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Raconter son parcours quand on est transclasse, soit. Mais autant ne pas piétiner la sociologie au passage. Se livrer dans ces récits de vie sans rappeler le poids des déterminismes sociaux, politiser la question et interroger l’incapacité de notre système scolaire à être autre chose qu’une machine à reproduire les inégalités, cela n'a pas vraiment de sens.
Marine Le Pen n'a jamais été aussi proche des portes du pouvoir. Cet entre-deux-tours met nos nerfs à rudes épreuves et nous place dans un dilemme inconfortable. Mais l'urgence de lui barrer la route prime.
Hier soir, en sortant d'un restaurant, un ami me propose de me déposer en voiture pour continuer à discuter. Nous sommes quatre. Un écrivain, une actrice, un comédien et moi, journaliste. Nous sommes quatre Arabes. Je ne sais pas pourquoi je le précise mais peut-être que cette donnée a de l’importance pour la suite de l’histoire. Récit d'un contrôle policier ordinaire... pour des Arabes !
C’est une mesure symbolique. L’extension de la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux nés français, concept inflammable au possible, figure bien dans le projet de loi constitutionnelle de « protection de la Nation ». Mais, rassurons-nous, il ne s’agit que d’une mesure « symbolique » selon le terme employé par Manuel Valls.