Journaliste. Diplômée de l'Institut pratique du journalisme (IPJ Paris-Dauphine), j'ai travaillé au Bondy blog et au Monde, entre autres. J'ai aussi écrit un livre, "Des voix derrière le voile" (Premier parallèle, 2015). J'ai rejoint Mediapart en 2015 pour traiter des questions d'éducation. Désormais je m'occupe des questions liées à la pauvreté. Vous pouvez m'écrire à faiza.zerouala@mediapart.fr
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Depuis une semaine, des adolescentes revendiquent de s’habiller comme elles le souhaitent en classe. Interrogé, le ministre de l’éducation nationale a expliqué qu’il fallait venir « à l'école habillé d'une façon républicaine ».
Éducation et enseignement supérieur — Note de veille
Depuis la rentrée, des incohérences sont pointées çà et là par les enseignants et les syndicats. Les procédures en cas de suspicion ou de contamination avérée au Covid ne sont pas toujours limpides. Les personnels ne se sentent pas assez protégés ni en sécurité.
Le chef de l’État veut renouer avec l’égalité des chances. Dans son discours de Clermont-Ferrand, il a dit vouloir « retrouver la sève du mérite ». Or cette notion a été déconstruite par les chercheurs, qui la jugent peu pertinente et trop individualisante.
Une semaine après la rentrée scolaire, les enseignants doivent aider leurs élèves à reprendre pied après six mois chamboulés mais regrettent qu'il n'y ait pas eu de moyens supplémentaires mobilisés pour empêcher le décrochage des plus fragiles.
En ce jour de rentrée scolaire, 5,7 millions de collégiens et de lycéens ont dû porter le masque toute la journée. Plusieurs acteurs des mondes éducatif et politique se prononcent pour la gratuité de cette protection au nom de l’intérêt public. Hors de question, dit l’exécutif.
Le ministère de l’éducation nationale a publié jeudi 27 août un nouveau protocole sanitaire. Ces six pages préconisent l’accueil du maximum d’élèves et n’imposent que l’obligation du port du masque par les adultes et les élèves dès l’âge de 11 ans.
Le ministre de l’éducation nationale a annoncé qu’à partir du 1er septembre, jour de rentrée pour 12,4 millions d’élèves, les adultes porteront un masque dans les établissements, enseignants de maternelle inclus.
Aux côtés des mastodontes Pepsi et Coca-Cola, des émanations régionales essaient d’exister. Philippe Robert-Demontrond et Anne Joyeau sont les rares universitaires à avoir planché sur le cas des colas comme outils politiques de résistance à la mondialisation.
Le Selecto affole les papilles algériennes depuis 1907. Ce soda, né dans l’Algérie coloniale, a épousé l’histoire du pays. De la guerre d’indépendance à la guerre civile, l’entreprise Hamoud Boualem étanche toujours la soif de la diaspora et ses descendants en mal d’Algérie. Voyage dans une histoire hors norme, premier volet de notre nouvelle série sur la saga des sodas du peuple.
Comme une trentaine d'établissements en France, il accueille des jeunes qui ont arrêté l’école depuis des mois ou des années. Avec une pédagogie et une organisation inventives, ces élèves âgés de 17 à 25 ans peuvent garder un objectif : décrocher le bac.
Avec un taux de réussite provisoire de 91,5 %, le bac 2020 enregistre le plus haut score jamais connu en avant le rattrapage. Ce cru exceptionnel, bouleversé par le coronavirus, relance le vieux débat sur un examen « au rabais ». Faux, rétorquent les chercheurs et enseignants interrogés.
Fer de lance de la mobilisation contre les violences policières et le racisme en France, le comité La vérité pour Adama s’inscrit dans la continuité des luttes de l’immigration et des quartiers populaires. La parole aux « anciens ».
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Raconter son parcours quand on est transclasse, soit. Mais autant ne pas piétiner la sociologie au passage. Se livrer dans ces récits de vie sans rappeler le poids des déterminismes sociaux, politiser la question et interroger l’incapacité de notre système scolaire à être autre chose qu’une machine à reproduire les inégalités, cela n'a pas vraiment de sens.
Marine Le Pen n'a jamais été aussi proche des portes du pouvoir. Cet entre-deux-tours met nos nerfs à rudes épreuves et nous place dans un dilemme inconfortable. Mais l'urgence de lui barrer la route prime.
Hier soir, en sortant d'un restaurant, un ami me propose de me déposer en voiture pour continuer à discuter. Nous sommes quatre. Un écrivain, une actrice, un comédien et moi, journaliste. Nous sommes quatre Arabes. Je ne sais pas pourquoi je le précise mais peut-être que cette donnée a de l’importance pour la suite de l’histoire. Récit d'un contrôle policier ordinaire... pour des Arabes !
C’est une mesure symbolique. L’extension de la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux nés français, concept inflammable au possible, figure bien dans le projet de loi constitutionnelle de « protection de la Nation ». Mais, rassurons-nous, il ne s’agit que d’une mesure « symbolique » selon le terme employé par Manuel Valls.