Condescendance, mépris et racisme : bienvenue dans le monde littéraire
Après la publication de leurs premiers romans, les auteurs et autrices de la « littérature beur » ont dû défendre leurs ouvrages. La réception de ces œuvres, par la presse notamment, n’a pas toujours été bienveillante, ce dont toutes et tous ont souffert.
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SimoneSimone Gallimard avait prévenu Mehdi Charef. Quoi qu’il advienne sur le plateau d’« Apostrophes », il faudrait rester « gentil et aimable ». L’éditrice se réjouissait que son auteur soit invité à parler de son roman tout juste publié au Mercure de France, Le Thé au harem d’Archi Ahmed, mais elle craignait qu’il s’énerve. L’enjeu est fort, « Apostrophes » est une émission littéraire de renom et prescriptrice. Il faudra se tenir et encaisser, quoi qu’il en coûte.