Journaliste. Diplômée de l'Institut pratique du journalisme (IPJ Paris-Dauphine), j'ai travaillé au Bondy blog et au Monde, entre autres. J'ai aussi écrit un livre, "Des voix derrière le voile" (Premier parallèle, 2015). J'ai rejoint Mediapart en 2015 pour traiter des questions d'éducation. Désormais je m'occupe des questions liées à la pauvreté. Vous pouvez m'écrire à faiza.zerouala@mediapart.fr
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La France est le seul pays à interdire le port du voile, ou tout autre signe religieux, à ses athlètes lors des Jeux olympiques. Des basketteuses portant le hidjab, membres du collectif Basket pour toutes, rappellent que l’interdiction les empêche de jouer et de progresser tout le reste du temps.
Pour l’enseignant états-unien Jules Boykoff, très critique à l’égard des Jeux, Paris ne fera pas mieux que les précédentes éditions en matière d’héritage social. Au contraire, la compétition agit comme un effet d’aubaine en matière de surveillance et de déploiement policier.
Durant cette quinzaine olympique, Mediapart propose un tour quotidien des actualités de la compétition sportive et de ses à-côtés. Au sommaire du 2 août : forcément sublime Simone Biles à la gymnastique, Félix Lebrun remet le « ping » français à sa place, la diplomatie des tatamis derrière Riner, ce tableau des médailles qui rend fou.
Alors que la présence policière massive lors des Jeux dissuade les personnes en situation irrégulière de se déplacer, Médecins du monde a mis en place une maraude sanitaire pour toucher les habitants des campements non démantelés avant la compétition.
Une photo de quatre députés, dont deux hommes noirs, a suscité pléthore de commentaires racistes, les comparant à des délinquants. Pour la sociologue Solène Brun, cela prouve que ces élus sont considérés comme indignes d’occuper cette fonction, sur la seule base de leur racialisation.
Des « sites tampons », pouvant accueillir plus de 700 personnes, ont été mis en place dans chaque département d’Île-de-France. Parallèlement, des centres d’accueil sont désormais utilisés pour abriter des migrants expulsés de leurs campements.
À quelques jours du début de la compétition, les occupants des derniers campements et bidonvilles sont évacués. Alors que les autorités ont toujours nié tout lien avec les JO, de plus en plus de recours mentionnent l’événement pour justifier des expulsions.
Réuni chez Sihem, un groupe d’amis rennais, descendants d’immigrés, raconte comment ils et elles sont assaillis d’angoisses diverses quant à une possible accession du RN au pouvoir, avec tout ce que cela comporte comme risque d’agressions racistes. À tel point que les corps somatisent.
La journaliste et autrice de « La Charge raciale » évoque pour Mediapart les conséquences de l’accession possible du RN au pouvoir sur les personnes racisées, dans leur chair.
Pour la première fois en France, des mères en extrême précarité, en majorité roms, ont vu les refus de scolarisation de leurs enfants reconnus par la justice comme un préjudice.
Pour la sociologue Sarah Mazouz, la proposition du Rassemblement national d’interdire certains emplois aux personnes ayant une double nationalité introduirait un traitement inégalitaire et une privation de droits au sein même du groupe des citoyens français.
Jordan Bardella veut interdire certains postes « stratégiques » aux Français binationaux, soit plus de trois millions de personnes. Les premiers concernés, interrogés par Mediapart, considèrent qu’une telle mesure les ravale au rang de citoyens « de seconde zone ».
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Raconter son parcours quand on est transclasse, soit. Mais autant ne pas piétiner la sociologie au passage. Se livrer dans ces récits de vie sans rappeler le poids des déterminismes sociaux, politiser la question et interroger l’incapacité de notre système scolaire à être autre chose qu’une machine à reproduire les inégalités, cela n'a pas vraiment de sens.
Marine Le Pen n'a jamais été aussi proche des portes du pouvoir. Cet entre-deux-tours met nos nerfs à rudes épreuves et nous place dans un dilemme inconfortable. Mais l'urgence de lui barrer la route prime.
Hier soir, en sortant d'un restaurant, un ami me propose de me déposer en voiture pour continuer à discuter. Nous sommes quatre. Un écrivain, une actrice, un comédien et moi, journaliste. Nous sommes quatre Arabes. Je ne sais pas pourquoi je le précise mais peut-être que cette donnée a de l’importance pour la suite de l’histoire. Récit d'un contrôle policier ordinaire... pour des Arabes !
C’est une mesure symbolique. L’extension de la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux nés français, concept inflammable au possible, figure bien dans le projet de loi constitutionnelle de « protection de la Nation ». Mais, rassurons-nous, il ne s’agit que d’une mesure « symbolique » selon le terme employé par Manuel Valls.