Journaliste. Diplômée de l'Institut pratique du journalisme (IPJ Paris-Dauphine), j'ai travaillé au Bondy blog et au Monde, entre autres. J'ai aussi écrit un livre, "Des voix derrière le voile" (Premier parallèle, 2015). J'ai rejoint Mediapart en 2015 pour traiter des questions d'éducation. Désormais je m'occupe des questions liées à la pauvreté. Vous pouvez m'écrire à faiza.zerouala@mediapart.fr
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Dans son livre « Laisse pas traîner ton fils. Comment l’État criminalise les mères seules », le journaliste Selim Derkaoui raconte comment l’État occulte le sort des mères isolées et déforme leur réalité, sans jamais apporter de solutions à leurs problèmes socio-économiques.
Présentées comme un « tabou », les années 1990 ont pourtant été largement explorées par les écrivains algériens pendant et après la guerre civile. Plusieurs spécialistes confirment à Mediapart que, loin d’être marginale, la production littéraire sur cette période est riche et variée.
Déjà sous le coup d’une procédure judiciaire en Algérie, l’écrivain est, selon les informations de Mediapart, désormais assigné en France pour atteinte à la vie privée. Saâda Arbane l’accuse d’avoir utilisé le récit de sa vie sans son consentement pour son roman « Houris », lauréat du prestigieux prix littéraire.
Arpège, le système automatique utilisé par l’assurance-maladie pour payer les indemnités des assurés en arrêt maladie ou congé maternité, bloque des paiements. Dans deux départements, des assurés ne perçoivent plus rien ou seulement une partie des versements.
Quatre décisions de justice récentes enjoignent non seulement à la ville de Paris de fournir un hébergement aux familles à la rue, mais exigent aussi qu’il soit pérenne et digne. La ville de Paris expose ses difficultés à pallier les carences de l’État.
L’économiste Arthur Heim a suivi des mères isolées au RSA, bénéficiaires d’un programme d’accompagnement renforcé. À l’heure où une mesure similaire de RSA conditionné vient d’être généralisée, il estime que ce dispositif n’est pas efficace pour sortir ces familles de la pauvreté.
Le 1er janvier, l’attribution du RSA devient conditionnée à une activité, aux contours flous, d’au moins quinze heures hebdomadaires. La Commission nationale consultative des droits de l’homme demande l’abrogation de la réforme, qui alarme associations et syndicats.
Dans une ville où le travail se fait rare, le centre communal d’action sociale fait vivre depuis près de vingt ans des dispositifs destinés à mieux armer les plus précaires pour faire face au monde du travail. « Une goutte d’eau » bénéficiant chaque année à plusieurs dizaines de personnes.
En 2023, les personnes les plus pauvres ont perdu près de 3 % en pouvoir d’achat. À Perpignan, dans le deuxième département le plus pauvre de France métropolitaine, les habitants racontent cette dégringolade et les privations qui se multiplient, alors que les factures de fin d’année s’amoncellent.
À Mayotte, les « bangas » des bidonvilles constitués de tôle ondulée se sont effondrés sur le passage du cyclone Chido. Dans ces conditions d’habitat indignes pour 40 % de la population, se pose la question de la reconstruction. Une architecture résiliente réclame d’être pensée et des moyens.
Angela Da Silva et Ullas, venus du Brésil et d’Asie du Sud-Est, peinent à joindre la préfecture pour régulariser leurs titres de séjour respectifs. De ce fait, les deux ne peuvent plus travailler, ni même bénéficier d’aides. Un silence administratif qui les mène en ligne droite vers l’extrême précarité.
L’association La Quadrature du Net a eu accès à des documents et au code source d’un outil utilisé pour lutter contre la fraude. Les femmes pauvres avec enfants seraient particulièrement visées par ces contrôles. L’assurance-maladie soutient que ces algorithmes ne sont plus utilisés.
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Raconter son parcours quand on est transclasse, soit. Mais autant ne pas piétiner la sociologie au passage. Se livrer dans ces récits de vie sans rappeler le poids des déterminismes sociaux, politiser la question et interroger l’incapacité de notre système scolaire à être autre chose qu’une machine à reproduire les inégalités, cela n'a pas vraiment de sens.
Marine Le Pen n'a jamais été aussi proche des portes du pouvoir. Cet entre-deux-tours met nos nerfs à rudes épreuves et nous place dans un dilemme inconfortable. Mais l'urgence de lui barrer la route prime.
Hier soir, en sortant d'un restaurant, un ami me propose de me déposer en voiture pour continuer à discuter. Nous sommes quatre. Un écrivain, une actrice, un comédien et moi, journaliste. Nous sommes quatre Arabes. Je ne sais pas pourquoi je le précise mais peut-être que cette donnée a de l’importance pour la suite de l’histoire. Récit d'un contrôle policier ordinaire... pour des Arabes !
C’est une mesure symbolique. L’extension de la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux nés français, concept inflammable au possible, figure bien dans le projet de loi constitutionnelle de « protection de la Nation ». Mais, rassurons-nous, il ne s’agit que d’une mesure « symbolique » selon le terme employé par Manuel Valls.