Journaliste. Diplômée de l'Institut pratique du journalisme (IPJ Paris-Dauphine), j'ai travaillé au Bondy blog et au Monde, entre autres. J'ai aussi écrit un livre, "Des voix derrière le voile" (Premier parallèle, 2015). J'ai rejoint Mediapart en 2015 pour traiter des questions d'éducation. Désormais je m'occupe des questions liées à la pauvreté. Vous pouvez m'écrire à faiza.zerouala@mediapart.fr
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les familles monoparentales sont encore un angle mort des politiques publiques, dénoncent des militantes féministes. Deux villes, Montreuil et Marseille, viennent de lancer des mesures d’aide à leur intention. Cette politique reste embryonnaire, faute de statut officiel pour les parents isolés.
Depuis la prestation de Rihanna lors de la mi-temps du Super Bowl, un vieux réflexe a surgi : comparer la Barbadienne à une autre chanteuse noire, Beyoncé. Derrière ce procédé de mise en rivalité de deux femmes se cachent du sexisme et du racisme, analysent plusieurs spécialistes interrogés par Mediapart.
Dans un rapport publié mardi, l’ONG Human Rights Watch documente, paroles d’activistes à l’appui, les violences et violations de droits auxquelles font face les femmes lesbiennes, bisexuelles et queers (LBQ+) dans 26 pays. Toute leur vie est affectée par ces discriminations.
Une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Dress) publiée ce vendredi indique que 26 % des jeunes de 18-24 ans vivent sous le seuil de pauvreté. En mobilisant plusieurs outils de mesure, l’organisme démontre que le taux de pauvreté monétaire grimpe à 40 % pour ceux qui sont étudiants et habitent seuls. Un phénomène jugé « très largement structurel ».
Une note de la Fondation des femmes publiée ce jour dénonce l’inégalité entre hommes et femmes face aux prestations sociales et aux impôts. Ces dernières sont défavorisées et contraintes de dépendre de leur conjoint. En cause, des règles administratives irriguées par une « vision patriarcale ».
Le Sénat s’est prononcé, mercredi soir, pour inscrire dans la Constitution la « liberté de la femme de mettre fin à sa grossesse ». Le texte, imparfait selon la gauche, devrait poursuivre son parcours parlementaire même si le chemin est encore long avant que le texte fondamental ne soit modifié.
Dans son rapport annuel, publié au soir du 31 janvier, la Fondation Abbé Pierre consacre un volet au genre, qui montre à quel point être une femme, célibataire ou victime de violences conjugales notamment, peut être un « facteur déclenchant ou aggravant du mal-logement ». De même qu’être une personne LGBTQI+.
Le sociologue Camille François a réalisé une enquête inédite dans différents services de l’État chargés des expulsions locatives. Il revient aussi sur la nouvelle loi dite « anti-squat » en discussion au Parlement, « absurde », selon lui.
Dans cette petite ville de la Creuse, ménages et artisans subissent l’inflation et la hausse des prix de l’énergie et du carburant. Alors on bricole pour adoucir le quotidien. Si des mobilisations contre la réforme des retraites se profilent, nombre d’habitants sont encore dans l’expectative.
La saturation de l’hébergement d’urgence est avérée et les personnes prioritaires comme les familles ne le sont plus. Alors l’avocat de Médecins du Monde et Utopia 56, Me Djemaoun, systématise le dépôt de recours devant la justice administrative pour contraindre l’État à héberger les personnes sans logement.
Le féminisme de la chanteuse américaine est sans cesse questionné depuis qu’elle s’en revendique. Comme son engagement contre le racisme et sa réaffirmation comme femme noire, taxés d’opportunistes par ses détracteurs. Ces questions traversent le séminaire organisé par des élèves de la prestigieuse École normale supérieure. Mediapart y a assisté.
L’écrivain algérien Abdelkader Djemaï, né en 1948 à Oran et vivant à Aubervilliers, évoque son roman d’apprentissage, « Mokhtar et le figuier », dont il lit deux extraits. Il explore et explique, sans chichi, sa façon de dire la misère, sans misérabilisme.
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Raconter son parcours quand on est transclasse, soit. Mais autant ne pas piétiner la sociologie au passage. Se livrer dans ces récits de vie sans rappeler le poids des déterminismes sociaux, politiser la question et interroger l’incapacité de notre système scolaire à être autre chose qu’une machine à reproduire les inégalités, cela n'a pas vraiment de sens.
Marine Le Pen n'a jamais été aussi proche des portes du pouvoir. Cet entre-deux-tours met nos nerfs à rudes épreuves et nous place dans un dilemme inconfortable. Mais l'urgence de lui barrer la route prime.
Hier soir, en sortant d'un restaurant, un ami me propose de me déposer en voiture pour continuer à discuter. Nous sommes quatre. Un écrivain, une actrice, un comédien et moi, journaliste. Nous sommes quatre Arabes. Je ne sais pas pourquoi je le précise mais peut-être que cette donnée a de l’importance pour la suite de l’histoire. Récit d'un contrôle policier ordinaire... pour des Arabes !
C’est une mesure symbolique. L’extension de la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux nés français, concept inflammable au possible, figure bien dans le projet de loi constitutionnelle de « protection de la Nation ». Mais, rassurons-nous, il ne s’agit que d’une mesure « symbolique » selon le terme employé par Manuel Valls.