Journaliste. Diplômée de l'Institut pratique du journalisme (IPJ Paris-Dauphine), j'ai travaillé au Bondy blog et au Monde, entre autres. J'ai aussi écrit un livre, "Des voix derrière le voile" (Premier parallèle, 2015). J'ai rejoint Mediapart en 2015 pour traiter des questions d'éducation. Désormais je m'occupe des questions liées à la pauvreté. Vous pouvez m'écrire à faiza.zerouala@mediapart.fr
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le gouvernement souhaite inciter les sans-abri à quitter la région parisienne, où l’hébergement d’urgence est saturé. Les associations s’inquiètent des conditions dans lesquelles ces déplacements sont effectués.
Le gouvernement avance sur la réforme qui touchera 4 millions d’allocataires. Le ministre du travail veut rassurer après les déclarations tonitruantes du candidat Macron il y a un an, mais les associations s’inquiètent des sanctions à venir, sans que les promesses d’accompagnement soient tenues.
Quatre familles d’enfants scolarisés dans ces établissements privés ont déposé plainte contre la direction pour « violences volontaires sur mineurs », « harcèlement moral » et « dénonciation calomnieuse ». Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Pontoise.
La dématérialisation accrue des procédures auprès de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) complique l’accès des retraités, souvent issus de l’immigration, à leur pension. Un collectif d’associations qui les accompagne alerte sur ces difficultés.
L’économiste Florence Jany-Catrice rappelle que l’inflation, notamment dans l’alimentation, fragilise en premier lieu les plus pauvres, qui « n’ont pas beaucoup de marges de manœuvre car leurs dépenses contraintes sont très élevées ».
Alors que les prix de l’alimentation s’affolent, de plus en plus de Français modestes se résignent à voler dans les magasins pour se nourrir correctement ou de manière plus variée. Témoignages.
L’association féministe et antiraciste Lallab vient de lancer une campagne contre les violences que subissent les femmes musulmanes au sein de leurs communautés familiale, religieuse ou militante. Et les conflits de loyauté auxquels elles s’exposent.
Ancienne éducatrice spécialisée, Charlotte vit avec 1 048 euros par mois et ne parvient pas à manger à sa faim. Depuis deux ans, elle fréquente l’aide alimentaire.
La Seine-Saint-Denis n’expérimentera pas le RSA conditionné à 15 à 20 heures d’activité hebdomadaire. Son président socialiste justifie ce retrait par un désaccord philosophique avec la future réforme et une volonté de conserver les prérogatives du département.
Hassan, un « chibani » de 81 ans, vit avec 950 euros par mois dans le nord-est de la capitale. La faute à une carrière hachée et à des périodes de travail non ou mal déclarées.
Les prix de l’alimentaire ont explosé en un an. Cette hausse inédite fragilise les plus précaires en premier lieu. Mais pas seulement. Tout le monde doit élaborer des stratégies pour y faire face. Que ce soit les privations ou même le vol à l’étalage. Témoignages.
L’aide alimentaire est devenue indispensable pour une partie de la population précaire, mais ce système reste porteur de violences structurelles pour ses bénéficiaires. Entretien avec l’anthropologue Bénédicte Bonzi, qui vient de publier « La France qui a faim » et rend hommage au travail des bénévoles.
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Raconter son parcours quand on est transclasse, soit. Mais autant ne pas piétiner la sociologie au passage. Se livrer dans ces récits de vie sans rappeler le poids des déterminismes sociaux, politiser la question et interroger l’incapacité de notre système scolaire à être autre chose qu’une machine à reproduire les inégalités, cela n'a pas vraiment de sens.
Marine Le Pen n'a jamais été aussi proche des portes du pouvoir. Cet entre-deux-tours met nos nerfs à rudes épreuves et nous place dans un dilemme inconfortable. Mais l'urgence de lui barrer la route prime.
Hier soir, en sortant d'un restaurant, un ami me propose de me déposer en voiture pour continuer à discuter. Nous sommes quatre. Un écrivain, une actrice, un comédien et moi, journaliste. Nous sommes quatre Arabes. Je ne sais pas pourquoi je le précise mais peut-être que cette donnée a de l’importance pour la suite de l’histoire. Récit d'un contrôle policier ordinaire... pour des Arabes !
C’est une mesure symbolique. L’extension de la déchéance de nationalité pour les bi-nationaux nés français, concept inflammable au possible, figure bien dans le projet de loi constitutionnelle de « protection de la Nation ». Mais, rassurons-nous, il ne s’agit que d’une mesure « symbolique » selon le terme employé par Manuel Valls.